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 покушај остао без успјеха, пошто je Енглеска по том питању заузима ла друкчији став, иако je и сама предложила основе за будући мир. Турска je, иначе, наредила командантима својих корпуса да остану у дефанзиви, а замолила силе да то ставе до знања Србији и Црној Гори и затраже од њих да исто тако поступе.
Paris, le 4/16. Septembre 1876, 92.
Monsieur le Sénateur,
J’ai eu l’honneur d’accuser réception au Chancelier de l’Empire par mon télégramme du 2./14. Septmbre, que je place ci-joint, de Son télé­ gramme secret en date du 1./13, m’informant des ouvertures faites par l’Angleterre quant aux bases de la paix.
Le télégramme du 3./15. 11 h’ matin exprimant l’avis du Chancelier de l’Empire quant au modus agendi en cas de refus de l’armistice, m'est parvenu le même jour à 4, h'.
Je l'ai aussitôt porté à la connaissance du Duc Decazes et je me suis empressé d’informer le Chancelier de l’Empire du résultat de ma demande par mon télégramme secret du même jour que je place égale­ ment ci-joint en copie.
Je trouvai Mr le Ministre des Affaires Etrangères sous le coup de la première impression produite par la réponse de la Turquie dont il venait de prendre connaissance dans un résumé télégraphique de M. de Bour- going.
Il me le mit sous les yeux en me disant qu’il l’avait trouvé si rempli de contradictions qu’il venait de demander par un télégramme au clair, de lui télégraphier in extenso le texte du document.
La première phrase du résumé était ainsi conçue: »La Porte refuse l’armistice«.
Je replaçai le papier sur le bureau du Ministre en disant qu’il ne m’en fallait pas davantage et que le reste ne m’intéressait guère.
»Mais lisez donc«, repartit le Duc Decazes. »C’est incroyable ce que la Porte demande«.
Je répliquai qu’au point de vue du Gouv* Impérial il y avait deux questions bien distinctes et qu’il importait avant tout de séparer péremptoirement.
1) La question de l’armistice immédiat, général et préalable en fait et en forme, et
2) Les propositions de paix soumises par la Porte à l'appréciation des Puisances.
Cette dernière question n’avait qu’une importance médiocre. Peu importait ce que la Porte demandait. L’essentiel serait de savoir par la suite ce que les Puissances s’accorderaient entre elles à lui donner ou à lui refuser.
Sous ce rapport les ouvertures de l’Angleterre quant aux conditions de paix offraient déjà une base favorable à l’entente future.
Mais quant au premier point — le refus de l’armistice, il était bien autrement important.
Les Puissances médiatrices n’avaient demandé que l’armistice.
La Porte le refusait.
Il s’agissait donc de décider du modus vivendi en vue de ce fait.
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