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 жио мјере које ће британски представник у Цариграду предузети, у складу с акцијом представника осталих сила у циљу постизања при- мирја.
Londres, le 22. Août/3. Septembre 1876, 124.
Monsieur le Chancelier,
M’étant rendu chez le Principal Secrétaire d’Etat, j’ai eu avec lui un entretien dont je me fais un devoir de rendre compte à Votre Altesse.
Lord Derby a dit qu’il avait reçu dernièrement quelques nouvelles informations. Le Prince de Monténégro avait fait à Vienne une démarche auprès du Comte Andrâssy pour demander l'intervention des Grandes Puissances en vue d'une cessation des hostilités. Il désirerait que le Comte Andrâssy lui serve d’intermédiaire auprès des Cabinets, et se serait en même temps adressé directement au Gouvernement Impérial.
Lord Derby a ajouté ensuite que tous les renseignemens qui lui parvenaient portaient que les différents Gouvernemens étaient d’accord que leurs Représentants à Constantinople auraient à faire simultanément des démarches auprès de la Porte en vue d'amener le rétablissement de la paix, mais qu’il n’y avait pas lieu de faire une démarche collective. On éviterait ainsi une perte de tems (sic!) fâcheuse qu’auraient nécessité les Puissances pour convenir d’un langage identique à tenir et on obtiendrait les mêmes résultats si tout le monde agissait à Constantinople dans un même esprit et dans les mêmes intentions.
Le Principal Secrétaire d’Etat a fini par dire qu’il avait adressé avant hier les instructions suivantes à Sir H. Elliot.
L’Ambassadeur d'Angleterre devait proposer à la Porte un armi­ stice.
Il en informerait les autres Représentants étrangers et demanderait leur appui.
Tout les combattans (sic!) devraient être inclus dans l'armistice.
Sur ce point Lord Derby a remarqué qu’il entendait par là la Serbie, le Monténégro et les provinces insurgées. Mais, selon lui, il n’y avait presque plus de bandes armées dans ces provinces, car elles étaient venues se fondre dans les rangs de l'armée Monténégrine. A son point de vue ceci faciliterait la conclusion d’un armistice et la définition de la position respective des belligérans (sic!).
Lord Derby pense que l’armistice ne devrait pas dépasser un mois.
Afin de rendre aussi fidèlement que possible les intentions du Cabinet anglais, telles qu’elles m’ont été expliquées par le Ministre des Affaires Etrangères, et la nature des communications que Sir H. Elliot doit faire à Constantinople — je ne crois pas inutile de placer ci-près sous les yeux de Votre Altesse, une courte notice que Lord Derby a rédigé
(sic!) devant moi et qu’il m’a remis (sic!) comme aide mémoire.
Tels sont, en résumé, les renseignemens (sic!) que m’a fournis Lord Derby.
L’impression que j’ai pu retirer de mon entretien avec lui, c’est que, dans les conditions actuelles du moment, le Cabinet anglais se montre­
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