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 rait plus disposé qu’il ne l’avait été peut-être précédemment, à se rap­ procher des intentions des autres Grandes Puissances et qu’il serait prêt à agir à Constantinople dans un sens qui pourrait amener un concours de tous 1s Représntants étrangers, en vue d’un rétablissement de la paix en Orient.
Cette tendance plus accusée que par le passé, a sa raison d’être dans deux causes; l'une l’incertitude des opérations militaires qui n’ont fait pencher jusqu’à présent la balance ni en faveur des Slaves, ni en faveur des Turcs, — l’autre le mouvement qui s’opère dans l’opinion publique en Angleterre et qui semblerait de plus en plus se déclarer contre les iniquités et l'impuissance du régime Ottoman en Europe.
C’est sous cette double pression que le Ministère de Lord Beacons- field se voit amené à agir dans un sens qui se conformerait davantage aux vues du Cabinet Impérial.
АВПР, К-76, II.
M. Bartholomei
311.
ИЗВЈЕШТАЈ НЕЛИДОВА ГОРЧАКОВУ
О састанку код сер X. Елиота на коме je подржан приједло! прекиду непријатељстава Србије и Црне Горе са Турском. Послије дуже дискусије, упућен je заједнички ед-мемоар Сафет-паши, али тек предстоје разговори око услова за мир, пошто je Порта показала мали интерес за примирје уколико се не утврде прецизни услови.
Buyukdéré, 23. Août/4. Septembre 1876, 389.
Monsieur le Chancelier,
J’ai eu l’honneur de recevoir les télégrammes secrets de Votre Altesse du 21. Août relatifs à la manière dont le Cabinet Impérial envisageait la question de l’Armistice. Mais avant de Vous rendre compte, Monsieur le Chancelier, de l’usage que j'en ai fait, je demande la permission de faire un récit succint des négociations précédentes qui m’ont amené à Vous adresser ma dépêché du 20. Août.
Les Représentans (sic!) des Grandes Puissances avaient résolu de se réunir chez Sir Henry Elliot Vendredi pour discuter la démarche qu’ils avaient à faire en vertu des instructions dont ils étaient munis. Ayant reçu l’ordre »d’appuyer mes collègues« j’ai cru devoir prendre part à leurs délibérations, à la suite, desquelles il a été décidé de com­ muniquer successivement à Safvet Pacha l'ordre que nous avions reçu d’offrir à la Porte la médiation des Grandes Puissances pour la cessation des hostilités sur tous le points et cela à la suite de désir exprimé par les Princes de Serbie et de Monténégro de mettre un terme à la lutte.
Cette démarche verbale devait être appuyée par un aide mémoire, concordant, mais non identique, que chacun de nous remettrait au Mini­ stre des Affaires Etrangères. Mais avant d’adhérer définitivement à ce plan d’action je demandai à prendre les ordres de Votre Altesse. L’ambas­
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