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Ainsi que j’ai eu l’honneur de le mander à Votre Altesse, je n’avais pas manqué de lire et de laisser prendre copie à Mr de Bülow de la dépêche ministérielle du 28. Juillet relative aux faits constatés en Bulga­ rie par l’enquête de Mr Baring et les rapports de nos propres agens (sic!).
Le Secrétaire d’Etat s’était énoncé de la manière la plus sympa­ thique sur les motifs de la démarche du Cabinet Impérial. Il ne doutait pas d’ailleurs de l'exactitude de nos informations, qui coïncidaient avec ses propres renseignemens (sic!). Le personnel allemand des chemins de fer de Philippopoli les confirmait de son côté. Le Gouvt. Allemand ne fesait (sic!) toutefois pas usage de ces données, par mesure de pru­ dence et dans l’intérêt de ses informateurs. Mais il était complètement édifié sur la portée des agissemens (sic!) des Turcs en Bulgarie et n'hési­ tait pas pour sa part à s’associer à toute démarche qu’elles pourraient provoquer à Constantinople de la part des Puissances Chrétiennes.
J’ai eu l’honneur de confirmer à Votre Altesse par mon télégramme du 31. Juillet/12. Août, ci-joint en copie, la suggestion que le Pce de Bismarck avait fait parvenir au Cabinet Impérial par l’intermédaire du G1 de Schweinitz, au sujet des atrocités qui se commettaient en Serbie. Le Gvt Allemand était prêt à l’avance à prendre part à toute démarche que nous jugerions utile de proposer de ce chef à Constantinople.
D’après ce que j’ai appris deux jours plus tard par Mr de Bülow, cette suggestion s'était croisée avec une démarche du Cabinet Anglais prescrivant à Sir H. Elliot d’exiger la cessation de ces cruantés.
Ayant appris dans la soirée du 3/15 Août que Votre Altesse avait invité Mr de Nélidoff à appuyer de son côté énergiquement cette démarche de l’Angleterre, je me suis empressé d’en informer Mr de Bülow par un billet que je lui écrivis le soir même de la réception de Votre télégramme.
J’ai vu depuis le Secrétaire d’Etat et lui ai demandé si le Cab‘ de Berlin avait suivi notre exemple.
Il voulut bien me dire que la démarche de Lord Derby s’était croisée avec d’autres propositions et combinaisons qui se trouvaient à l’étude; que rien n’avait été décidé, mais qu’il avait soumis les télégrammes et informations reçues, tant à l’Empereur et Roi qui venait d'arriver à Babelsberg, qu'au Pœ de Bismarck à Varzin.
АВПР, K-19.
d’Oubril
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ИЗВЈЕШТАЈ ЈОНИНА ГОРЧАКОВУ
Књаз Никола желио да одржи Муктар-пашу изолованим у Тре- бињу, али je обавијештен да Црној Гори пријети опасност од Алба- није, a није сигуран шта ће учинити Дервиш-паша из правда Сје- нице. Због тога je оставио Петра Вукотића у Херцеговини, a cûm je кренуо да помогне Вожу Петровићу у Бјелопавлићима. У овом тре- нутку књаза Николу највише интересује успостављање везе са Ср- бијом, али, због слабих односа, то не иде лако. Ристић јавља да они очекују исход неких битака између Ниша и Алексинца, па тек онда да се поведу преговори о миру.
Oria-Louka, le 11/23. Août 1876, 281.
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