Page 474 - index
P. 474
heureux avait à Breno une famille. Celle-ci voulu (sic!) au moins avoir le corps du défunt pour pouvoir l’enterrer, parce que les Turcs l’avaient abandonné comme de raison sur le chemin devant le blokhaus (sic!).
Un habitant de Breno se prête pour ouvrir les négociations à ce sujet avec le commandant. Celui-ci consent de rendre le corps mais à la condition d’être payé — il demenda (sic!) deux ducats. Il n’y avait rien à faire, quelques pauvres réfugiés habitant le Breno se cotisent, réunis sent la somme demandée et le commandant délivré (sic!) le corps qui fut enterré. Le noble officier commandant de Drien est capitaine dans une armée appartenant à une des puissances européennes — ce n’etait plus un bachibouzouk.
АВПР, ГА-749.
A. Yonine
284.
ИЗВЈЕШТАЈ НОВИКОВА ГОРЧАКОВУ
Ha питање упућено Андрашију да ли сматра да je наступио тренутак за интервенцију сила у турско-српском сукобу, било да сами Срби то замоле или да би се спријечило да Турци, упавши на српску територију, не изврше покољ као у Бугарској, Андраши je одговорио негативно. По његовом мишљењу, ту би интервенцију би ло тешко наметнути побједничкој страни, чак ако би je она друга и затражила, а у садашњој ситуацији и једна и друга страна би мо- гле оптужити силе да су омеле њихову акцију. Србија, и перед не- успјеха које je претрпјела, није спремна да прекине борбу. Само je кнез Милан обесхрабрен, док су министри и омладина више но икад ријешени да наставе рат. Уосталом, Срби сада концентришу трупе у унутрашђости земље, те без обзира на боље наоружање Турака могу постићи обрт у ратној срећи, јер су у турској војсци официри и врховна команда веома неспособни.
Vienne, le 30. Juillet/11. Août 1876, 148.
Mon Prince,
Dans le même moment où l’Agent de Serbie me faisait part de ses inquiétudes, je profitais d’une entrevue avec le Ministre des affaires étrangères d’Autriche pour sonder ses intentions quant au plus ou moins d’opportunité d’une interposition des Puissances.
Je lui demandai académiqument s’il en croyait le moment venu, soit que le Gouvernement Serbe lui-même vînt à la solliciter, soit, à défaut d’une démarche pareille, pour empêcher que l'invasion Turque ne donnât le signal à des scènes d’extermination comme en Bulgarie.
Le Cte Andràssy me répondit négativement. Si la médiation était demandée par une des parties adverses, encore serait-il difficile de la faire accepter par l’autre partie victorieuse. A plus forte raison serait-elle intempestive lorsqu’elle n’est reclamée ni par les uns ni par les autres. Nous risquerions non seulement un refus, mais encore de nous voir accuser des deux parts d’avoir entravé l’action à leur détriment. Ce
472