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En résumé, malgré l’invasion des troupes Ottomanes en Serbie on ne saurait encore constater des avantages décisifs ni d’un côté, ni de l’autre. Si au point de vue de l’humanité il est naturel que les Puissances Européennes veuillent, par une intervention médiatrice, mettre fin un moment plus tôt à l’effusion du sang, les intérêts de nos coreligionnaires exigeraient peut-être qu’on ne se pressât pas d'arrêter les combattans. (sic!) Les quelques centaines de victimes humaines de plus qu’on voudrait épargner aujourd’hui, pourraient en conserver plus tard des milliers, car on ne saurait se défendre de l’idée que les exigences bien entendus de l’humanité réclameraient éventuellement des solutions plus radicales, capables de prémunir les Chrétiens contre les misères et les horreurs de tout genre, inséparables de l’exercice arbitraire et absolu de la do­ mination Ottomane.
АВПР, K.-30.
Nélidow
282.
ИЗВЈЕШТАЈ ЈОНИНА ГОРЧАКОВУ
О врло незавидној ситуацији y којој ce нашао Муктар-паша y Билећи, коју je блокирао књаз Никола. Јонин помиње турски пораз против Пека Павловића и даje низ претпоставки о кретању турске војске од Босне до Сјенице, које се своди на то да ли je уносније помоћи Муктар-паши (или га жртвовати), или подједнако развити фронтове и према Србији и према Црној Гори. На крају, исправља ранији утисак о књазу Николи и његовом повлачењу према Црној Гори и истине да се црногорски владар у свим ситуацијама понашао врло храбро и умјешно.
Raguse, le 29. Juillet/10. Août 1876, 268.
Mon Prince
Depuis la bataille de Voutchi-do, ainsi que l’ont appelée les Mon­ ténégrins, il n’y a plus eu de rencontre serieux (sic!) entre les Turcs et l’armée du Prince.
Ainsi que j'ai eu l’honneur de rapporter à Votre Altesse, le lende­ main de la bataille Mouhtar pacha se sauva de Bilek à Trébigné avec le reste de son armée. A la hâte il a réuni ici, avec la garnison de Trébigné et les bachi-bouzouks, entre neuf et douze bataillons de troupes et voulu le surlendemain matin, le 19/31 juillet, s’échapper de Trébigné, par le chemin de Mostar. Mais le Prince a eu déjà le temps de prendre posses­ sion des trois routes, par lesquelles Mouhtar pouvait sortir de Trébigné: celles de Mostar, Bilek et Raguse.
L’avangarde (sic!) de Mouhtar se heurta contre le corps de Peko Pavlow et, sans trop persister, batti (sic!) en retraite. Le lendemain, les Monténégrins ont attaqué les retranchements avancés des Turcs sur les hauteurs dominantes (sic!) la ville, et les ont prises, ayant perdu seule­ ment 8 blessés. Les Turcs sont aujourd’hui amassés danl la forteresse et les faubourgs de Trébigné où la population civile est double depuis les
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