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»Nous espérons«, lui dis-je, »que les autres Puissances agiront de même; que la non-intervention sera absolue et que la balance ne penchera ni en faveur des uns, ni en faveur des autres«.
J’exprimai enfin à Mr Disraeli la pensée énoncée par Votre Altesse que si l’accord des Puissances avait fait défaut pour prévenir la lutte, il se manifesterait désormais pour la circonscrire et en arrêter le dé veloppement.
Mr Disraeli se montra très satisfait de tous ces renseignements, des »bonnes nouvelles« que je lui donnais. Il me réitéra l'opinion qu’il avait émise dans ses précédents entretiens, notamment l’impossibilité qu’il y avait eu de prévenir la lutte et l’effusion du sang et m’assura du désir de l’Angleterre de ne point s’isoler et d'agir quand le moment serait venu de concert avec la Russie et les autres Puissances.
»J’apprends seulement«, ajouta le premier Ministre, »que le Duc Decazes continue à s’agiter et j'appelle cette agitation stupide. Quand On est dans sa position et que l’on a une Herzégovine chez soi on ne devait pas proposer des mesures aux autres«.
АВПР, К-76, I.
C“ Schouvaloff
252.
ИЗВЈЕШТАЈ ЈОНИНА ГОРЧАКОВУ
Пеко Павловић je прослиједио 15 турских заробљеника и 20 ра- њених Црногораца послије једног сукоба. Власти у Дубровнику не знају како да се поставе и шта да учине ни са једнима ни са другима. Помоћ свакако треба пружити, али треба наћи модус.
Raguse, le 5/17. Juillet 1876, 249.
Mon Prince
Avant hier s'est produit à Raguse un cas que les auteurs sur le droit des gens n'ont pas prevu en traitant des devoirs des neûtres (sic!) vis-à-vis des voisins belligérants, comme ils ne prévoyaient pas non plus l’anomalie de l'existence de la Turquie comme puissance Européenne.
Peko Pavlov, ayant pris à Klek 15 prisonniers dont un capitaine (Jusboch) légèrement blessé, les a fait reconduire et consigner par les hommes à l’autorité militaire de Stagno en prétextant le manque des vivres dans le camp monténégrin.
Le major commandant à Stagno (!) les a fait accompagner par ces mêmes monténégrins et par six soldats jusqu’à Raguse où ils sont actu ellement gardés à vue.
Bien que le capitaine et un soldat blessé aient été mis ici provisoi rement à l’hôpital avec les vingts (sic!) monténégrins blessés dans la même affaire, l’autorité civile ainsi que militaire de Raguse est très embarrassée ne sachant quoi faire ni de ces blessés ni de ces prison niers valides.
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