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неког Борђа (Бура) Павловића. Преписи тог документа круже Цари- градом. Порта демантује да je у Цариград стигао телеграм босанских муслимана упућен султану. Валија из Сарајева тврди да су словен­ ски комитети покушали да наведу босанске муслимане да упуте адре­ су аустријском пару са циљем да се спријечи улазак аустро-угарских трупа у Босну. Валија je спријечио сваку такву словенско-муслиман- ску демонстранту.
Pera, le 13/25. Janvier 1876, 21.
Monsieur le Chancelier,
Les généraux Nedjeb et Chevket Pachas, ainsi que l’aide de Camp du Sultan Halil Pacha sont arrivés ici de Klek. Leur langage ne sert qu’à entretenir le mécontentement qui règne déjà contre le Monténégro tant à la Porte qu’au Palais. Server Pacha a été autorisé d’attendre à Mostar le nouveau Gouverneur général Aly Pacha afin de ne pas laisser les autorités militaires seules vis-à-vis des Monténégrins.
Les Turcs espéraient que les neiges amèneraient une suspension forcée des hostilités pendant laquelle ils n’auraient qu’à approvisionner leurs troupes. Les insurgés attaquèrent néanmoins Mardi et Jeudi der­ niers un convoi qui se rendait à Trébigné. Selon la version de la Porte ils furent entièrement défaits. Un de leurs chefs, le voïewode de Ba- niani, Maxime, fut tué. Mais Mr Yonine et Mr Yastrébow affirment au contraire que les troupes Ottomanes ont subi dans cette rencontre un échec considérable. Il est de fait, dans tous les cas que le Commandant en chef, Moukhtar Pacha est parti le lendemain de Mostar avec 8(?) batail­ lons pour renouveler ia lutte.
La Porte est très alarmée de l’apparition d’une bande de 800 anciens Grànzer qui aurait passé la Save et serait entrée en Bosnie. Pendant une escarmouche avec cette bande quelques coups de feu auraient été tirés sur les Turcs du territoire austro-hongrois de l’autre côté de la Save. Le commandant Ottoman soutient dans son rapport n’avoir pas répondu à ces coups de feu par respect pour un territoire étranger.
Selon des nouvelles de Novi Bazar et de ia frontière Serbe de grands préparatifs militaires se feraient en Serbie pour le printemps. Les in­ formations étrangères de Belgrad semblent le confirmer. Mes Collègues d’Autriche-Hongrie et d’Allemagne ont interpellé à ce sujet Mr Magazi- nowitch, qui ne leur a pas caché qu’il serait impossible d’arrêter les Serbes, si le Monténégro se décidait à prendre partie ouvertement pour l'insurrection. Le Comte Zichy et le Baron de Werther ont fait entendre à l’agent Serbe de la manière la pius positive que leurs Cabinets exi­ geaient du Gouvernement de Belgrad qu’il se tienne tranquille dans tous les cas.
J’ai eu à démentir de faux renseignements parvenus de Belgrad aux Ambassadeurs d’Autriche-Hongrie et d’Allemagne relativement à l’agitation soi disant créée en Serbie par des émissaires appartenant à des comités Slaves en Russie. J’ai dit à mes deux Collègues que des comités de ce genre n’existaient pas chez nous et qu’il n’y avait en Russie que des associations de bienfaisance qui ne s’occupaient pas de politique.
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