Page 313 - index
P. 313

 sur ce qu’il y avait à faire. Ils pourront en même temps se prononcer sur la valeur de la note convenue, dont je crois devoir déposer ci-près une copie, et s’entendre entr’eux, soit pour y introduire des change­ ments, soit pour la faire remettre telle quelle, soit, en égard à la situa­ tion modifiée de la Turquie, pour repredre (sic!) la question sur d’autres
bases.
АВПР, K-29.
Ignatiew
187.
ИЗВЈЕШТАЈ ШУВАЛОВА ГОРЧАКОВУ
Саопштава му текст изјаве коју je у Доњем дому дао Дизраели о ситуацији у Турској. Предсједник владе je констатовао да, према извјештајима којима располаже, у Турској влада мир, а да Порта није разматрала документ који се назива Берлинским меморандумом. Сматра да je немогуће порицати да je стање ствари у Турској крити­ чно, али je британска влада предузела све да заштити част и интере­ се земље.
Londres, le 1. Mai/2. Juin 1876, 59.
Je viens de télégraphier à Votre Altesse la teneur d’une déclara­ tion faite hier soir à la Chambre par le Premier Ministre en réponse à une interpellation du Marquis de Hartington.
Je me fais un devoir de compléter mon télégramme en Vous com­ muniquant, mon Prince, la traduction aussi verbale que possible, des paroles de Mr Disraeli.
Il a dit:
»Je n'ai pas d’informations particulières sur l’état actuel des affai­ res en Turquie à ajouter à celles qui ont été communiquées mardi à la Chambre par le Sous-Secrétaire d’Etat pour les Affaires Etrangères. Je viens de recevoir un télégramme de Constantinople, mais il ne con­ tient rien qui pourrait intéresser la Chambre, si non que tout y est tran­ quille et qu’en apparence la population est tout à fait satisfaite. La note, déignée généralement, à ce que je crois, sous le nom de mémorandum de Berlin, n’a pas été soumise à la considération de la Porte, et j’ose exprimer l’espoir que jamais la nécessité ne se présentera de le faire. Il n’y a pas de doute que l’état des affaires de ce côté là ne soit critique; ce serait de l’affectation que de le nier. Le Gouvernement de Sa Maje­ sté la Reine a pris les mesures de précaution qui, selon lui, étaient néces­ saires à la sauvegarde de l’honneur et des intérêts de ce pays-ci, et il a l’intention de poursuivre cette politique de précaution. Je désire en même temps déclarer de la manière la plus péremptoire, au nom du Gouvernement de Sa Majesté la Reine, qu’à son avis les intérêts du pays seront le mieux sauvergardées par le maintien de la paix, et que l’hon­ neur de l’Angleterre ne peut être plus efficacement soutenu qu’en pre­ nant une part essentielle aux efforts qui tendront vers ce but«.
J’ai l'honneur de joindre ci-près le texte même du discours du Premier Ministre.
АВПР, К-76, I. Schouvaloff 311





















































































   311   312   313   314   315