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ново наређено да изађе из Гацка и обезбиједи снабдијевање Никши- ћа који располаже храном још само за два дана, а од сила je тражи- ла да изврше притисак на Цетиње, како би се спријечило да Црно- горци узму отворено учешћа у борбама које ће се водити у њиховом сусједству. Андраши je одбио и захвалност и захтјев за притисак на Цетиње, рекавши да би то требало вршити у Цариграду гдје су, и поред свих обећања и гарантије црногорског књаза, одлучили да оку- шају срећу оружјем, те je изјавио да Порти препушта читаву одго- ворност за посљедице. Андраши je о овој турској намјери обавије- стио књаза, који je ca своје стране ставио до знања Андрашију да ће упутити на границу два батаљона у циљу посматрања, на шта je Ан­ драши одговорио да нема ништа да приговори тој његовој намјери.
Vienne, le 22. Avril/4. Mai 1876, 84.
Mon Prince,
Par mon rapport du 16./28. Avril No 78 j'ai eu l’honneur de sou­ mettre à Votre Altesse les péripéties des négociations dont le Cab' de Vienne avait tenu le fil entre Cettigne et Constantinople en vue d'un
armistice et de l'approvisionnement de Nikchitch.
J'en complète le récit d’après les données verbales que le Ministre des Affaires étrangères d’Autriche a bien voulu me communiquer depuis.
Sur la demande du Sultan que la Russie et l’Autriche-Hongrie vou­ lussent bien engager le Prince de Monténégro à détendre la situation en prêtant la main au ravitaillement de Nikchitch, le Cte Andrâssy s'était
employé avec succès auprès de Son Altesse dans cette direction. Des insi­ nuations dont il ne connaissait pas la provenance ayant fait craindre aux Ministres turcs que les vivres dont le P“ Nicolas avait consenti à faire passer le convoi sur son territoire ne fussent attaqués et enlevés par les insurgés au sortir de la Principauté — Son Altesse, sondée d'ici, n’avait pas hésité à en garantir l’inviolabilité sur tout le parcours y compris l’espace entre la frontière monténégrine et le lieu de destination. Le Mi­ nistre des Affaires Etrangères d’Autriche s’était empressé d’en donner avis à Constantinople. Mais déjà d’autres courants y avaient prévalu. La Porte le faisait remercier pour ses bons offices, mais elle l’informait qu'Ahmed-Moukhtar-Pacha avait reçu l’ordre de sortir de Gatzko pour ravitailler la forteresse bloquée. Elle mettait en avant une question d’ur­ gence — Nikchitch n’ayant plus de vivres que pour deux jours — et par une circulaire adressée aux grands Cabinets, elle leur demandait d’exercer leur pression à Cettigné afin d’empêcher les Monténégrins de participer ouvertement aux combats qui se produiraient dans leur voi­ sinage.
Le Cte Andrâssy déclina les remercimens (sic!) aussi bien que la pression sur le Monténégro. S’il fallait en exercer une — répondit-il, ce serait à Constantinople et non à Cettigné. Il exprima ses regrets de ce que la Porte, au moment où le P“ Nicolas allait satisfaire à toutes ses exigences et se portait garant de leur exécution, eût cru devoir revenir sur une négociation que le Cab‘ de Vienne avait commencé sur le propre voeu du Gouv' Turc, procédé aussi désobligeant qu'irrégulier. Du mo­
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