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Je proposai au Comte Derby de lui fournir quelques explications à ce sujet, mais il les déclina se couvrant de son incompétence dans ces matières.
J’ai appris, ie soir même, par une voie confidentielle et sûre que Lord Derby avait été primitivement favorable à l’acceptation des pro positions autrichiennes dont l’examen lui avait laissé une bonne impres sion, lorsque plusieurs de ses collègeus l’ont influencé dans un sens contraire, en le mettant en garde contre une démarche qui n’aboutirait probablement pas auprès de la Porte, mais surtout en faisant ressortir l’analogie qui existait entre certains points du document autrichien et les aspirations de la population agraire en Irlande.
On lui a démontré les inconvéniens (sic!) qui en résulteraient si /Angleterre appuyait en Turquie un ordre de choses contre lequel elle devrait réagir dans se propres possessions.
Pour me résumer, mon Prince, voici ce qu’il y a lieu d’attendre de l’examen en conseil du Cabinet des propositions autrichiennes.
L’Angleterre se montrera probablement prête à s’associer à l’action des autres Puissances, mais y fera des réserves qui porteront principale ment sur les points concernant ies impôts et la loi agraire. Elles de manderont un remaniement de ce document.
Mon collègue d’Allemagne a recueilli de son entretien avec le Principal Secrétaire d'Etat cette même impression. Il la communique à son Gouvernement.
Il appartiendra à Sa Majesté l’Empereur de décider si ies nouvelles négociations motivées par les modifications à introduire dans la note, n’en annuleraient pas toute la portée; si la perte de temps qu’elles oc casionneraient serait réparable, et s’il n’y pas lieu de passer outre et de laisser l'Angleterre dans une abstention dont le premier effet sera mauvais, sans doute, mais qui ne se traduira pas, en tant qu'il est permis de le juger, par des actes qui entraveraient la marche des autres Puis sances.
Si de nouveaux pourparlers s’engageaient et que la fonte des neiges et le printemps précoce dans ces contrées venaient à aggraver la situ ation en Herzégovine, cela paralyserait les effets du programme actuel qui pourrait ne plus s’adapter aux exigences du moment. Ne vaut-il pas mieux tenter le succès sans le concours de l'Angleterre, que de compro mettre les efforts de la diplomatie des trois Cours pour l’avoir attendu trop long temps (sic!).
АВПР, K-90.
Schouvaloff
5.
ПОВЈЕРЉИВИ ИЗВЈЕШТАЈ НОВИКОВА ГОРЧАКОВУ
Пошто je италијанска влада прихватила без резерве Андрашије- ву ноту, остало je да се придобију и двије велике западне силе. Фран- цуски амбасадор je добио извјештај од своје владе да je она у цје- лини усвојила аустро-угарску ноту и да се труди да придобије за то и британски кабинет, тражећи формулу која би за Лондон била нај- прихватљивија. Рјешење je нађено y везивању те нове ноте за уго
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