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Quoiqu’il en soit, Marinovitch a approuvé sans réserve le langage sévère que le Cte Andrâssy a l’intention de tenir à Belgrad. Il part du point de vue que tout ménagement et toute réticence vis-à-vis du Ca­ binet Serbe actuel seraient un faux calcul qui ne saurait que nuire à la chose publique.
De mon côté, j'ai communiqué au Conseiller d’Etat actuel Kartzow, aussitôt après son retour à Belgrade, l’injonction de Votre Altesse d’avoir à soumettre, sans délai au Cabinet Impérial le résultat des démarches prescrites en date du 3. Février.
Notre agent diplomatique y a déjà répondu par une série de télé­ grammes transmis à St. Pétersbourg au fur et à mesure de leur ré­ ception ici.
АВПР, K-126.
Novikow
86.
ПОВЈЕРЉИВИ ИЗВЈЕШТАЈ НОВИКОВА ГОРЧАКОВУ
О глаоовима који доводе Петра КараВорђевића у везу с догаВа- јем у Крагујевцу и о сумњама кнеза Милана да овај у својим акци- јама ужива подршку Аустро-Угарске, одн. грофа Андрашија.
Vienne, 29. 11/12. III 1876, 51.
Mon Prince,
Les menées de Pierre Karagiorgievich ont attiré l’attention du Gouvernement Austro-hongrois.
On croit à la Chancellerie d’Etat que les camarades de camp de cet agitateur, désoeuvrés après la dispersion de sa bande, n'auraient pas été étrangers aux récens (sic!) désordres de Kragouiévatz.
Ce serait également sous ses auspices qu’aurait fonctionné cette association qui se qualifiait elle-même de »représentant l’universalité des volontés des chrétiens insurgés de la Bosnie et de l’Herzégovine« et qui envoyait aux Grandes Cours de l’Europe des adresses et des mani­ festes sous la signature apocryphe du Général Paulovich. La dernière de ces pièces qu'ait reçue le Comte Andrâssy, portait que la dite Société se disposait à combattre les Turcs sur terre et sur mer et qu’elle avait déjà délivré à cet effet des lettres de marque à plus de 500. vaisseaux!
Les proclamations et ies caricatures commandées à Vienne pour pousser au mépris de la famille Obrénovich n’ont pas encore vu le jour, mais l’Agent de Serbie, Mr Zukich, n’attend que leur édition pour les faire saisir par la police locale qu’il dit empressée à lui venir en aide.
Pour ce qui est du Prétendant lui-même dont la résidence actuelle n’est pas connue, le Ministre des Affaires Etrangères m'a dit que l’ordre avait été donné de s’emparer de sa personne dès qu’il reparaîtrait sur la frontière méridionale de la Monarchie.
Ce n’est donc pas sans surprise que j’ai lu dans un télégramme récent de Mr le Conseiller d’Etat actuel Kartzow l’inculpation proférée par le Prince Milan, comme quoi l’émeute de Kragouiévatz aurait étée
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