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Notre conversation se borna à ces quelques observations.
Mr de Bülow ajouta encore qu’il y avait du reste de tous côtés une complète accalmie politique. La situation du moment lui semblait ainsi des plus satisfesantes (sic!).
Le Ministère avait reçu par télégraphe l'avis du Général de Schwei- nitz qu’il avait remis ses lettres de créance à notre Auguste Maître en audience privée. Mr de Bülow espérait recevoir demain matin par cour rier les premiers rapports de l’Ambassadeur.
АВПР, K-J8.
d’Oubril
84.
ИЗВЈЕШТАЈ НОВИКОВА ГОРЧАКОВУ
О интерпелацији коју je у пештанском Сабору поднио Полит- -Десанчић у вези са ставом Угарске према Србији и хришћанима у Турској и о одтовору предсједника мађарске владе грофа Тисе на ту интерпелацију.
Vienne, le 29. Fevrier/12. Mars 1876, 49.
Mon Prince,
La déclaration du Prince Milan qu’il ne ferait pas la guerre aux Turcs à moins d’avoir la certitude que les Puissances n’interviendraient pas en Serbie, est peu adroite en ce qu’elle évoque spontanément le fantôme de l’intervention et semble vouloir lui donner du corps, — car il est évident que l’Europe ne saurait accorder au Gouvernement Serbe le bill d’indemnité qu’il demande.
»Ce serait une prime d’encouragement pour courir sus aux Turcs«, — m’a dit avec raison le Cte Andrâssy.
Il a été confirmé dans cette appréciation par un incident parle mentaire qui s’est produit récemment à la Diète de Pesth.
M. Polit, député des provinces serbes de la Monarchie et lié d’ami tié avec les radicaux qui sont aujourd’hui à la tête du gouvernement de Belgrad, vient de prononcer un discours au sujet de l’attitude de l’Au- triche-Hongrie dans la question de Bosnie et d’Herzégovine.
Après avoir jeté de l’ombrage sur l'action exercée par la Russie en Serbie et au Monténégro et blâmé le Cte Andrâssy de s’être départi du principe de non-ingérence qui, selon l’orateur, offrait à l’Europe les meilleures garanties contre les ambitions russes vis-à-vis de la Turquie, — M. Polit protesta de son dévouement pour les intérêts de la Hongrie et accentua les avantages qu’elle retirerait d’une politique plus préve nante à l’égard des Serbes et des populations chrétiennes limitrophes.
Après ce préambule évidemment destiné à capter la bienveillance de l'auditoire, l’orateur adressa au Gouvernement une interpellation en quatre points dont le troisième seul a de l’importance, les autres y servant de cadre.
Il posa la question de savoir quelle attitude le Cabinet de Pesth comptait adopter devant une extension éventuelle du mouvement Chré
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