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 Le personnel de l’Ambassade d'Allemagne resterait néanmoins. Son maintien lui semble indispensable pour exercer une surveillance néces­ saire et dans l’intérêt des nationaux respectifs.
Le Prince de Bismarck s’est demandé à cette occasion, si dans le fait le départ des Ambassadeurs était une mesure opportune et utile. La question peut être envisagée de différens (sic!) points de vue. Il pense que les Turcs en seront plutôt contens (sic!); qu’ils considéreront ce dé­ part comme un cadeau qu’on leur fait pour leur Kairan-Bairam; qu’ils donneraient volontiers les six autres Ambassadeurs, pour se défaire du Général Ignatiew.
»Je vois d’ici«, a observé le Chancelier, »les vieux Turcs, lorsque les derniers Ambassadeurs leur auront tourné le dos, jeter en l'air leurs turbans de joie et les ratrapper à la pointe de leurs cimeterres«.
А.ВПР, K-19.
d’Oubril
474.
ПОВЈЕРЉИВИ ИЗВЈЕШТАЈ УБРИА ГОРЧАКОВУ
О разговору вођеном с Бизмарком у вези с неким комбината­ ми у круговима њемачког генералштаба да руска концентрации трупа на југу представља опасност по Њемачку. Бизмарк je изнио своје ми- шљење о пријатељству између двију земаља, с обавезама Њемачке на захвалност према Русији, и истакао шта je све он учинио да цара Виљема придобије за свој начин гледања, насупрот притисцима који су на њега вршени од стране Енглеске.
Berlin, le 23. Décembre 1876/4. Janvier 1877, 293.
Monsieur le Chancelier,
J'ai profité de mon entretien d’hier avec le P“ de Bismarck pour reprendre la conversation interrompue l’autre jour par l’arrivée de Mr de Bülow. Je lui demandai s’il se préoccupait encore, d’après les combinai­ sons d’officiers de l’Etat Major, des dangers que présentaient pour l’Al­ lemagne nos concentrations du Midi.
Cette observation motiva un échange d’idées d’un ordre plus élevé, en quelque sorte de politique philosophique et morale et dont je tiens à rendre compte à Votre Altesse d’autant plus qu’il embrassait les re­ lations passées et futures des deux pays.
Le Chancelier Allemand m’observa que pour sa part il n’avait ja­ mais prêté de valeur à ces interprétations. Mais des gens sérieux lui en avaient parlé, en relevant combien le Cabinet de Berlin aurait tort, en vue de l’avenir, de se prêter aux velléités et arrière-pensées de la poli­ tique Russe, qui pourraient dans la suite créer à l’Allemagne une posi­ tion difficile.
»Je ne partage pas ces appréhensions«, continua le Pce de Bismarck. »Mon point de vue est tout différent. La Russie a été de tout temps notre amie sincère. Pendant ces dix dernières années, son attitude amicale nous a facilité notre rôle politique et nos succès L’Allemagne doit en tenir
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