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ter l'effusion du sang. C'est ce que nous avions fait par notre sommation, et l'Europe devrait nous en savoir gré comme aussi de l'avoir préservée des progrès trop rapides des Turcs. Quel embarras, en effet, n’eût pas été créé à la diplomatie par leur marche précipitée sur Belgrade!
Je me suis énoncé dans le même sens vis-à-vis du Bun Orczy en ajou tant que l’Autriche, plus que nous encore, en sa qualité de Puissance limitrophe, devait être satisfaite de se voir prémunie ainsi contre le voisinage incommode des Turcs envahissant la Principauté.
АВПР, K-127.
Novikow
420.
ИЗВЈЕШТАЈ НОВИКОВА ГОРЧАКОВУ
Полузванични „Fremdenblatt" y уводном чланку коментарише поступак Русије у вези с питањем о примирју и истиче да je Русиjа, узимајући на себе улогу извршиоца европске пресуде која још није ни била донесена, те je према томе била акт искључиво руске поли тике, први пут изашла из оквира савеза трију царева, па бечки ка бинет нема разлога да je слиједи у том правцу. Новиков сматра да je у то умијешан барон Хофман, који je прије извјесног времена пријешао из Државне канцеларије у министарство фннансија и ко ме je повјерен врховни надзор над политичком штампом. Андраши je пребацио Хофману објављивање тог чланка у листу који важи као полузваничан и, према томе, биће тумачења да он изражава гледи- ште кабинета, док се, у ствари, таквим писањем само иде на руку потписницима познате интерпелације.
Vienne, le 26. Х/7. XI 1876, 191.
Mon Prince,
Je crois devoir rendre compte à Votre Altesse d’un curieux incident qui se rattache à l’ordre d’idées exposé dans mon précédent rapport.
Le »Fremdenblatt« vient de publier, dans son numéro du 4. No vembre, un article de fond qui a eu du retentissement dans les cercles diplomatiques. Il y était dit que la Russie, en formulant l’ultimatum, s’était mise en frais d'énergie et d’habileté pour enfoncer une porte ouverte; qu’elle avait commandé là où il eût suffi de prier; que du mo ment où elle se détachait ainsi des autres Puissances pour se poser en exécutrice d’une sentence européenne qui n’avait pas encore été pro noncée, le Cabinet de Vienne n’avait pas lieu de la suivre dans cette direction; enfin, que l’ultimatum avait été un acte de politique exclu sivement russe, moyennant lequel le Cabinet de St. Pétersbourg, sortant pour la première fois du cadre de l’alliance des trois Empereurs, n’avait servi que ses propres intérêts.
Un pareil article, contrastant avec le langage que le même journal avait toujours tenu pour préconiser la solidité de l’entente à trois, et coïncidant avec le discours du Trône allemand qui assigne au Cabinet de Berlin une attitude médiatrice entre Vienne et St. Pétersbourg, — cet article, dis-je, n’a pu comme de raison passer inaperçu. Il a fait le
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