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 bonheur de mon Collègue d’Italie qui s’est empressé de l’envoyer à son Gouvernement. »Si je le pouvais«, m’a dit en riant le Comte de Robilant qui a perdu le bras gauche sur un champ de bataille, »je me serais frotté les mains de satisfaction à l'idée que nous ne sommes pas les seuls à avoir encouru la disgrâce de la presse officieuse de Vienne sans l’avoir méritée«. Il faisait allusion aux déclamations récentes des journaux lo­ caux contre les »prétendues« convoitises de l’Italie à l’endroit du Trentin. J’ajouterai que mon Collègue, contrairement à Sir A. Buchanan, apprécie l’opportunité de notre ultimatum et ne lui reconnaît qu'un tort, c’est d’avoir tardé de huit jours.
Depuis que le Baron de Hofmann a quitté la Chancellerie d’Etat pour recueillir la sinécure du Ministère des Finances de la Monarchie, il a été chargé de la direction supérieure de la presse politique et il est peu probable qu’un premier — tienne (?) d’une certaine importance puisse lui échapper.
Sans avoir l’air d’interpeller le Baron Orczy, je lui ai demandé incidemment s’il avait lu l’article en question. Venant au devant de mes désirs, le Chef de Section me répondit que non seulement il le connais­ sait, mais qu’il avait encore assisté à un colloque explicatif entre le Miriistre des Affaires Etrangères et celui des Finances à ce sujet. Le Comte Andrâssy avait exprimé ses regrets les plus vifs d’une publication qui, vu les attaches officielles de la feuille, pouvaient, dans l’opinion publique, être ramenés aux inspirations du Gouvernement et qui en dé­ finitive ne servait que la cause des auteurs de l’interpellation à la Chambre des députés. Le Baron de Hofmann s’y était déclaré complè­ tement étranger en ajoutant que la direction du susdit journal acceptait, il est vrai, les communiqués, mais n’entendait pas qu’on lui imposât une direction quelconque.
Cette déclaration, je dois l’avouer, ne répond pas entièrement aux propos que certains de mes Collègues ont recueillis de la bouche de M. de Hofmann et d’après lesquels il n’aurait pas renié d’une manière absolue la solidarité avec l’article du »Fremdenblatt«.
АВПР, K-127.
Novikow
421.
КОПИЈА ИЗВЈЕШТАЈА ЛУКОВНИКА БОГОЉУБОВА МИЉУТИНУ
О утиску који je руски приједлог о двомјесечном примирју иза- звао у Црној Гори, о расположен^ народа и о оскудности материјал- них средстава којима располаже црногорска држава за вођење дуготрајног рата. Руски војни изасланик предлаже да се Црној Гори што прије обезбиједи пушчана и артиљеријска муниција.
Vienne, le 27. X/8. XI 1876, 8.
Известие о том, что Порта вследствие ультиматума России со­ гласилась на предложенное ей безусловное двухмесячное перемирие, произвело в Черногории сильное впечатление. Нравственный дух чер­ ногорцев возвысился в необыкновенной степени. Они получили ясное,
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