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 би се енергично успротивила да се аутономија протегне и на Бугар- ску, јер би je истовремено морала дати Грцима, па и свим осталим поданицима Царства. Шувалов je увјеравао Дербија да руски цар не жели у садашњој ситуацији потпуну независност словенских по крајина нити њихово потпуно одвајање од Турске, већ само стварно побољшање судбине хришћанског становништва. Пошто je локална и административна аутономија по мишљењу пара једина установа за постизање тог циља, Русија не сматра „local self-government" као принцип разбијања Царевина, већ прије подстицај њиховог одр
жавања и консолидовања. Ако га Дерби прихвата за Босну и Херце- говину. зашто га одбацује за Бугарску и грчке покрајине?
Londres, le 21. Octobre/2. Novembre 1876, 175.
Sire,
Aussitôt que l'acceptation de notre ultimatum fut venue à Londres, je me suis rendu chez le Principal Secrétaire d'Etat pour lui demander d’accélérer les instructions à Sir H. Elliot afin de l'autoriser à discuter avec les autres Représentants des Puissances Chrétiennes les bases de la paix proposées par l’Angleterre. J’expliquai aussi que la question d’une conférence restait provisoirement réservée.
Lord Derby ne s’est pas refusé d’obtempérer à ma demande, mais, comme il hésite chaque fois qu’il faut prendre une décision quelconque je me suis vu obligé de lui expliquer longuement qu'il n'y avait pas de temps à perdre, ni de raison pour suspecter les limites que nous vou­ lions donner à cette discussion. Le terme employé dans le télégramme de Mr le Chancelier de l’Empire — celui de »bases de paix anglaises« — devant servir de garantie suffisante.
Le Principal Secrétaire d'Etat répliqua par l’argument que ce n’était plus des bases de paix qu’il fallait poser en ce moment, mais tracer »la constitution« qu’il s’agissait de donner aux provinces chrétiennes, et il me proposa d’envoyer à Sir H. Elliot des instructions ad hoc.
Je protestai contre l'expression de »constitution« qui était nou­ velle, dont le sens ni la portée n’avaient été définis jusqu’à ce moment et qui pourrait faire croire à l’Ambassadeur Britannique à Constanti­ nople que son Gouvernement avait effectivement abandonné les bases qu’il avait offertes lui-même. Si tel était le cas, il valait mieux que Lord Derby me le dise de suite et clairement. »Non, nous ne les avons pas abandonnées, me répondit mon interlocuteur, »mais nous étions con­ venus de ne pas employer à priori le mot d’autonomie qui effarouche la Porte.«
Je lui fis remarquer que le Représentant de la Turquie ne prenant pas de part aux délibérations préliminaires, il n'y avait pas lieu d’éviter le mot et que d’ailleurs on avait écarté les bases de la paix qui mention­ naient les »institutions autonomes« pour obtenir plus facilement l’ar­ mistice. Ce point une fois acquis, il n’y avait plus d’obstacle à appeler les choses par leur vrai nom.
Lord Derby entra ensuite dans de longues explications qui n’étaient évidemment que la reproduction des craintes qui lui sont inspirées par
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