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ИЗВЈЕШТАЈ НЕЛИДОВА ГОРЧАКОВУ
Сусрет са Сафет-пашом имао одјека код Порте. Затражена je модификација ноте која je већ била упућена великим силама поводом одласка добровољаца према Србији. Нелидов даље пише о састанку код британског амбасадора, чији се став према примирју и правима
Србије и Црне Горе у нијансама разликује од става других представ ника великих сила.
Buyukdéré, le 4/16. Octobre 1876, 452
Monsieur le Chancelier,
Pour faire suite à mon dernier rapport du 30 Septembre/12 Octobre sub N. 451, je crois devoir soumettre à Votre Altesse un exposé des circonstances qui ont accompagné la remise des deux notes Turques dont j’ai l’honneur de placer ci-joint des copies.
A la suite des représentations que j’avais faites le matin à Safvet Pacha, ce Ministre est arrivé à la Porte assez inquiet sur l’impression que pourrait produire sur le Cabinet Impérial le passage de la note, relatif aux volontaires. Il essaya d’entrer à ce sujet dans des explications avec le Premier Drogman de l’Ambassade. Mais trouvant Mr Onou égale ment peu disposé à accepter ses raisonnements, Safvet Pacha fit retirer, au moment de l’expédition, la note qui se trouvait déjà entre les mains de mon messager, et témoigna l’intention d’y introduire des modifi cations. Un petit Conseil du Ministère des Affaires Etrangères fut réuni à cet effet. On essaya d’atténuer les expressions qui pourraient paraître blessantes, et sur lesquelles quelques drogmans étrangers, — celui de l’Allemagne entr’autres, — avaient aussi attiré l’attention du Ministre, mais le temps pressait, et comme des influences en sens contraire s’étai
ent fait valoir, la note fut finalement envoyée aux Ambassades dans sa forme primitive. Mais en remettant à notre Premier Drogman l’exemplaire qui m’était destiné, Safvet Pacha le pria de m’assurer, qu’en parlant des volontaires, la Porte n’avait nullement en vue les Russes, mais tous les combattants que les sociétés »secrètes« envoyaient en Serbie. Je n’ai pas jugé cette application digne d'être soumise à Votre Altesse par le té légraphe.
C’est le lendemain qu’eut lieu, conformément aux arrangements convenus entre nous, la réunion chez Sir Henry Elliot. Dans l’espoir que les Cabinets auront le temps de faire connaître jusque la (sic!) leur avis sur la proposition Turquie (sic!), il avait été décidé entre les Représen tants qu’on discuterait les arrangements à provoquer de la part des Gou vernements respectifs, pour répondre au voeu de la Porte au sujet de l’en voi sur le théâtre de la guerre de commissaires pour tracer la ligne de dé marcation. Mais lorsque nous nous trouvâmes (sic!) réunis, il fut constaté que Sir Henry Elliot avait seul reçu une réponse par laquelle Lord Derby se disait entièrement satisfait d'un armistice de six mois.
Dès qu’on se mit à parler du texte de la réponse Turque, je m’em pressai de dénoncer l'inopportunité politique et l’inutialité (sic!) pratique du passage relatif aux volontaires qui soulevait sans nécessité une question brûlante. Je dois constater avec plaisir que tous les Représen
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