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Peut-être a-t-on espéré à Constantinople de pénétrer par cet organe indépendant et sympathique à la Turquie, d’une manière plus complète, la pensée intime du Chancelier d’Allemagne.
Quoiqu’il en soit de ce dernier point, qui résulte pour moi des rapports que je sais avoir existé entre Rachid Pacha et le voyageur an glais, je dois à la vérité de relever que Lord Odo Russell aussi bien qu'Aristarchi ne prêtent pas d’importance à la présence de Lord Strathe- den à Berlin et se plaisent à la rattacher à son activité parlementaire et au désir de se renseigner aux sources mêmes, en vue de ses prochaines discours à la Chambre.
Mon collègue de Turquie m’a parlé à cette occasion avec satisfaction du caractère de la démarche des puissances à Constantinople et de la part qui y revenait au Cabinet Impérial avec une loyauté qu’il aimait à reconnaître. Il croyait tenir ces détails de bonne source. De son côté il avait constamment écrit à Constantinople dans le sens de l’acceptation et en conseillant de le faire franchement et largement. Il était le premier à admettre que bien des choses devaient être modifiées et ne pouvaient plus rester sur l’ancien pied dans son pays.
Mais en me fesant (sic!) ces confidences, mon collègue Ottoman m’a prié de ne les considérer que comme toutes confidentielles et person nelles.
Je lui ai dit de mon côté que le Gouvernement de l’Empereur avait en effet agi avec une entière loyauté et en s’inspirant des relations d’amitié et de bon voisinage des deux pays. Mais que son gouvernement ne pouvait mieux faire qu’en suivant ses conseils et en entrant franche ment dans les vues des Puissances.
АВПР, K-18.
d’Oubril
34.
ИЗВЈЕШТАЈ НОВИКОВА ГОРЧАКОВУ
Порта je прихватила услове које je поставио Беч за повратак избјеглица својим кућама и о промјени става Аустрије на границама према побуњеним покрајинама у правду неутралности.
Vienne, le 30. Janvier/11. Février 1876, 22.
Mon Prince,
L'Ambassadeur d’Autriche à Constantinople a télégraphié que la Porte acceptait les conditions auxquelles on subordonnait à Vienne le retour des réfugiés dans leurs foyers.
Ces conditions comprennent quatre points: 1. l’amnistie et la certi tude que les familles seront sauvegardées contre les représailles de la population musulmane; 2. la remise des impôts au moins pour un an; 3. la nécessité d’accorder aux Chrétiens des matériaux pour reconstruire leurs maisons et 4. des grains pour ensemencer leurs champs.
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