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de Werther, toujours correct, a cherché à ramener Ld Cambell à de meilleures appréciations, mais il n'a pu modifier le parti pris de ce dernier.
S’étant rendu de Constantinople à Berlin, au lieu de se diriger sur Bucarest et de revenir à Londres, ainsi qu’il l’avait annoncé à son départ, Ld Cambell a fait entendre à Odo Russel qu’il était chargé d’une mission spéciale du Sultan auprès du Pce de Bismarck. L’Ambassadeur Britan nique s’est empressé de télégraphier à Constantinople pour être renseigné sur cette étrange mission. Sir H. Elliot ainsi que le Baron de Werther ont dû s’adresser au Gd Vézir et à Rachid Pacha pour savoir la vérité à ce sujet. Il se trouve que Rachid Pacha, de même que les autres Ministres Ottomans, avait énoncé en présence de Ld Cambell l’opinion que le Mon ténégro n'observait pas une stricte neutralité en face de l’insurrection Herzégovinienne et que la Porte avait constaté la présence de nombreux Monténégrins, sujets du Prince Nicolas, dans les bandes rebelles. Ld Cambell avait demandé l'autorisation de »rapporter cette appréciation à son ami le Prince de Bismarck, s’il le voyait«. Rachid Pacha répondit qu’il n’avait aucune raison de cacher ses paroles et que celles-ci pouvaient être répétées en toutes occasions. C’est à ce simple fait que se réduit le mandat dont Ld Cambell prétendait avoir été chargé.
A l’heure qu'il est les renseignemens (sic!) transmis à Berlin par mes collègues d’Allemagne et d’Angleterre ont probablement écarté le malentendu qui avait failli se produire.
J’aime à espérer que le Prince de Bismarck ne prendra pas au sé rieux le diplomate volontaire qui se fait passer tantôt pour son ami, tantôt pour un mandataire du Sultan, voulant servir de trait d’union entre eux! J’ai rencontré trois ou quatre fois Lord Cambell dans les salons et ne me suis pas trouvé en rapports directs avec lui. Mais j’ai pu me convaincre qu’il est imbu de préjugés politiques et parait peu in telligent.
АВПР, K-27.
N. Ignatiew
32.
ИЗВЈЕШТАЈ УБРИА ГОРЧАКОВУ
Упознао Билова c пројектом одговора Порте амбасадорима у Ца- риграду, а истовремено и с размјеном идеја између Новикова и Ан- драшија о томе. Билов je захвалио на саопштењима и објашњењу по- јединих мање јасних тачака, као што je на пр. одсуство ријечи „оба- веза" у том пројекту. Берлински кабинет je примио из Цариграда извјештај о томе како je спроведен корак сила и како га je турски министар спољних послова Рашид-паша примио. Аустро-угарски ам- басадор je прочитао текст Андрашијеве ноте, а затим предао копију Рашиду. Руски и њемачки амбасадор су само предали текст, не про читавши га. Амбасадори Енглеске и Италије су одмах потом поду- прли корак својих колега, а француски амбасадор je то учинио нак- надно, пошто je морао да сачека најављене му инструкције. Рашид je повољно примио овакав потез, само je напоменуо да би му било ми
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