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 tient que des garanties insignifiantes pour les populations de trois Pro­ vinces. Ce n’est certainement pas en manifestant de pareilles dispositions qu'on peut exercer une action efficace sur la Porte. Heureusement les autres Représentants ne partagent guère le jugement de l’Ambassadeur d’Angleterre. Le Comte Zichy seul paraissait s’en rapprocher un peu. Mais le Baron de Werther soutient que le terme d’autonomie doit former le mot d’ordre qu’il s’agit de faire prévaloir aux yeux des Turcs, et dont les Cabinets auront plus tard à définir la signification pratique. Le Mi­ nistre d’Italie se rallie aussi à cette manière de voir.
Il résulte de ce que précède que, si, contrairement aux prévisions du moment, le Gouvernement Ottoman se décidait subitement à adhérer à la demande des Puissances, un travail intérieur entre leurs Repré­ sentants à Constantinople arrêterait encore la conclusion des prélimi­ naires à moins de les calquer fidèlement sur les termes peu explicites, et même logiquement peu corrects et peu compréhensibles de l’instruc­ tion adressée par Lord Derby à Sir Henry Elliot.
АВПР, K-31.
Nélidow
353.
КОПИЈА ДЕПЕШЕ РУСКИМ АМБАСАДОРИМА КОД ВЕЛИКИХ СИЛА
Ниje било успјеха у успостављању обуставе непријатељстава, а преговори о миру су наишли на неочекиване тешкоће у Цариграду; борба je обновлена у долини Мораве; цар који не може да гледа проливања крви на Балкану предлаже дворовима—гарантима да захти- јевају одмах обуставу крвопролића, намећући објема странама при- мирје од шест недјеља, како би се кабинетима дало времена да разми- сле о дефинитивном регулисању неријешених питања.
Le 21. IX 1876, 241.
En clair
Une suspension d’hostilités régulière d’une durée suffisante n'ayant pas été établie et les négociations de paix rencontrant des difficultés inattendues à Constantinople, la lutte a été renouvelée dans la vallée de la Morava, le Gouvernement Impérial ne saurait voir d'un oeil indif­ férent le sang couler dans la presqu’île des Balkans. L'Empereur propose aux Cours garantes d'arrêter cette effusion de sang en imposant immédia­ tement aux deux parties un armistice ou une trêve de six semaines pour
donner aux Cabinets le temps d’aviser au règlement définitif des questions pendantes.
En chiffres
Faites comprendre que si, contre notre attente, les Cabinets ne ré­ pondaient pas à cet appel pressant, la Russie serait obligée, bien à regret, de prendre une attitude isolée, conforme à sa dignité.
АВПР, K-91.
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