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 jovial, j’ai fait entendre à mon Collègue que les allusions désobligeantes dans lesquelles il se complaisait, ne constituaient guères (sic!) un acte de réciprocité équitable pour l’empressement sincère que nous avons mis à nous rallier aux bases de paix proposées par son Gouvernement.
Ici rien n’a encore transpiré sur le jugement que les différents Ca­ binets auraient porté sur l’objet de la mission confiée à l’Envoyé de notre Auguste Maître. J’ignore également si avant d'y répondre, celui de Vienne a sondé, ou non, les dispositions de quelques uns d'entr'eux.
АВПР, K-127.
Novikow
352.
ИЗВЈЕШТАЈ НЕЛИДОВА ГОРЧАКОВУ
О завршној фази разговора представника великих сила пред потписивање мировног документа. Енглески амбасадор остао усамљен у погледу промјене приједлога за мир (била je избрисана ријеч „ауто- номија" за три провинције) и давања концесија Турцима.
Buyukdéré, le 20. Septembre/2. Octobre 1876, 429.
Monsieur le Chancelier,
J’ai eu l’honneur de recevoir les deux télégrammes que Votre Altesse a bien voulu m’adresser en date du 16 et du 18 Septembre pour trans­ mettre ses ordres au sujet des conditions auxquelles les préliminaire de paix auraient pu être signés.
Quoique la résistance obstinée de la Porte fasse craindre que ce moment ne soit pas encore proche, je crois cependant devoir rendre compte à Votre Altesse de la dernière phase des pourparlers entre les représentants des Puissances.
L’opposition décidée que j'avais faite au projet de réformes Turc et le travail direct que j’avais entrepris dans ce même sens auprès de l’Ambassadeur d’Allemagne et du Ministre d’Italie ne sont pas restés sans fruit. Après un échange de communications intimes entre eux, le Comte Corti fit de réprésentations très sérieuses à Sir Henry Elliot pour lui exposer la grave responsabilité qu’il encourrait si par ses agissements isolés il faisait échouer l’action commune des Cabinets en substituant aux projets combinés entre eux des plans nouveaux qui ne sauraient avoir la même valeur. L’Ambassadeur d’Angleterre parut impressionné par ce langage. Il se rendit aussitôt à la Porte pour chercher à décider les Ministres d’adhérer à la demande des Puissances, sauf à faire valoir plus tard les réformes déjà accordées. Mais comme c’est de lui qu’éma­ nait, semble-t-il, l’idée de concessions spontanées il ne lui a pas été facile d’en faire revenir les Turcs. On m’assure même que, ayant voulu dans le temps encourager les Grecs à ne point bouger, il se serait engagé formellement à faire étendre à eux tous les privilèges qui auraient été obtenus pour les Provinces Slaves de la Turquie. A côté de cela Sir Henry Elliot persiste à soutenir que le mot autonomie qui effarouche tellement les Turcs ne se trouve guère à sa place dans un programme qui ne con­
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