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 турски услови одбаце. Изгледа да je енергично и сагласно иступа- н>е сила утицало на Турке да пристану на обуставу непријатељстава. Што се тиче енглеских приједлога, њемачка влада сматра их од не- процјењиве важности за рјешење тешкоћа у неточном питању, али, же- лећи да остане на плану споразума трију царевина, хтјела би да претходно сазна мишљење Аустро Угарске и у вези с тим je Бизмарк већ предузео повјерљиви демарш у Бечу. Ти приједлози су аустро- -угарској влади поднесени заједно од стране Русије и Енглеске и, по првим вијестима, нијесу наишли на повољан пријем код Андрашија.
Berlin, le 5/17. Septembre 1876, 186.
Monsieur le Chancelier,
Je suis retourné ce matin au Département des Affaires Etrangères, en vue du courrier direct dont je dispose ce soir et afin d'être à même de soumettre à Votre Altesse un résumé des dernières nouvelles reçues à Berlin.
Mon entretien avec Mr de Bülow a porté sur les deux points suivants:
1) La réponse et les conditions de la Porte; et
2) sur les propositions que nous a adressées l’Angleterre. Relativement au premier point, le Secrétaire d’Etat m’a confirmé
l’entente qui s'établissait entre les Puissances pour le rejet de ces pro­ positions.
A Londres et à Vienne elles ont été jugées inadmisibles. L’Italie allant même plus loin, a fait déclarer à Constantinople qu’elle rendait la Porte responsable de ces décisions. Ici l'on attend le développment ultérieur de cette situation tout en repoussant également les conditions de la Turquie.
Il semblerait qu’à Constantinople même l’on commence à se rendre compte du faux pas auquel on s’y est laissé entraîner. Lord Elliot aurait du moins mandé à Londres Vendredi dernier, que la Turquie paraissait moins hostile à l’idée d’un armistice. Le Bon de Werther télé­ graphie d’autre part hier soir, que l’on incline à Constantinople à admet­ tre une suspension d’armes.
Ces données Vous auront déjà été transmises directement. Je ne les mentionne que pour rendre mon compte-rendu aussi complet que possible/
Quant au second point, les propositions de l’Angletterre, Mr de Bülow m’a confirmé ce matin l’intérêt et la satisfaction avec lesquels elles sont acceptées par le Gouvernement Allemand. Il y voit un fait inappréciable pour la situation des difficultés Orientales actuelles. Seulement le Cabinet de Berlin, désirant faire concorder ces bases avec l’entente des trois Empires, a tenu à pressentir également les impres­ sions et les vues du Cabinet de Vienne.
Le Secrétaire d’Etat m’a confié sous le sceau du secret que le Pœ de Bismarck, avec le coup d’oeil politique qui le distingue, avait de suite saisi l’importance des ouvertures anglaises et en avait fait l’objet d’une démarche très confidentielle à Vienne pour en relever la valeur.
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