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 eu récemment avec les insurgés sur ce territoire. Le bruit en question, me dit-il, était tendencieux et faux: les eaux adjacentes à ladite enclave étant mare clausum, les Turcs n’auraient pu violer d’une manière aussi flagrante la foi des traités.
АВПР, K-126.
Novikow
24.
ИЗВЈЕШТАЈ НОВИКОВА ГОРЧАКОВУ
О разговору с Аидрашијем о даљој активности конзула окуплье- них у Мостару, о избјеглицама и њиховом повратку на своја огњишта, о ставовима Србије и Црне Горе, о новчаној помоћи коју je Аустрија давала Црној Гори ради помагања избјеглица на њеној територији, о аустријским испорукама оружја књажевинама Србији и Црној Го­ ри и начину како je то оружје стизало до устаника, итд.
Vienne, le 22. 1/3. II 1876, 14.
Mon Prince,
Après les explications consignées dans mon précédent rapport nous passâmes, le Ministre des Affaires Etrangères et moi, à la question inverse: ce qu’il y aurait à faire si, la Porte cédant, les insurgés faisaient mine de vouloir persister dans leur attitude. Je n’eus pas de peine à m’apercevoir que cette seconde hypothèse figurait au premier plan des préoccupations de mon interlocuteur.
Par quelle voie d’abord les chrétiens auraientjils connaissance des décisions prises en leur faveur et des obligations qu'ehés leurs (sic!) imposeraient en retour?
Le Comte Andrâssy n’est pas d’avis d’employer comme intermé­ diaires de cette négociation nos délégués réunis à Mostar. Selon lui, les Consuls devraient, sans nul doute, être munis d’instructions qui porte­ raient que les Puissances ayant obtenu en faveur des chrétiens des concessions épuisant la mesure de ce qu’on avait cru pouvoir faire actu­ ellement pour l’amélioration de leur sort, ceux-ci devaient s’en tenir pour satisfaits et se conformer au verdict européen. Mais il n’était pas de la dignité de nos Consuls d’aller comme la première fois à la re­ cherche d'insurgés introuvables, ni dans l’intérêt de leur action, d’y don­ ner trop de retentissement en réunissant autour d’eux une assemblée de notables pour leur signifier les volontés de l’Europe sauf à risquer un nouvel échec. D’ailleurs ils devraient le faire à six, tandis qu’aux yeux des insurgés il n’y avait que la voix des agents de Russie et d’Au­ triche qui eût une valeur réelle. Il importait donc avant tout de faire ressortir devant eux la communauté de vues existant entre ces deux Puissances.
La tâche de notifier aux combattants chrétiens les résultats de notre action à Constantinople et d’y préparer parmi eux un accueil fa­ vorable incomberait ainsi, selon le Ministre, aux agents consulaires de l’Autriche dans les localités voisines de l’insurrection et aux comman­
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