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КОПИЈА ИЗВЈЕШТАЈА КАРЦОВА
Износи како ce развијају операције српске војске против Тура- ка Стручњаци замјерају што ce српска војска бори у облику лепе- зе на осам разних тачака и сматрају да би требало да Срби воде ге- рилски рат, а да главнина војске остане у срцу земље и да на утро- жена мјеста упућује само одреде који ce сматрају довољним за суз- бијање агресије. Тај план, теоријски веома смишљен, наилазио би на велике незгоде када би се спроводио y садашњој ситуацији. Ова- ко, нема још ниједног непријатеља на српској територији док би, иначе, Србија била попаљена и опустошена од стране Черкеза и баши бузука, којима je окружена. Противрјечне вијести о држању српског војника шире и страни новинари којих има више од стотине из свих еврошских земаља. Сама Француска има 22 представника који заузи- мају према Србији скоро исто онако непријатељски став као аустриј- ски и мађарски репортери који, у ствари, у погледу анимозности пре ма Србима, не уступају ни пред самим Турцима.
6. Juillet 1876.
Dès le début de la lutte contre la Porte, la Serbie déploya son armée en forme d’éventail dans un mouvement excentrique vers les frontières où l’attaque eut lieu presque simultanément sur huit points différents.
S’il faut en croire le jugement porté à ce sujet par quelques mili taires expérimentés, le morcellement des forces combattantes serait une faute grave, en ce quil offrirait à l’ennemi plus de chances pour les détruire en détail. Au point de vue de ces critiques, les faibles ressources de la Principauté auraient dû lui imposer le devoir de s’en tenir stricte ment à la petite guerre, en ne laissant au dehors que des bandes de volontaires. Le gros de l’armée, fortement retranchée au coeur du pays; n'aurait eu alors à envoyer vers les points menacés de la frontière que les détachements jugés nécessaires pour en repousser les agressions. Ce mode de procéder, tout en donnant plus de temps pour l’instruction des miliciens à peine arrachés à la charrue, offrira en outre l'avantage de conserver presque intacte pour une action décisive la masse princi pale des forces militaires.
Pareil plan, très ingénieux en théorie, aurait néanmoins pu rencon trer de bien graves inconvénients dans son application aux circonstances présentes. Entourée de hordes de Circassiens et de bachi-bouzouks, la Serbie aurait vu bientôt plusieurs de ses districts frontières mis à feu et à sang par ses sauvages voisins, tandis qu’avec le morcellement actuel de son armée, elle n’a pas encore un seul ennemi sur son territoire. En plus, on se rangerait volontiers à l’avis de ceux qui soutiennent que pour for mer le soldat de champ de bataille vaudrait au moins autant que le champ de manoeuvres.
Quoiqu’il en soit, en abordant la tâche ardue d'un exposé des opé rations militaires depuis l’ouverture des hostilités jusqu’à la date actuelle, je me trouve dans le plus grand embarras pour retirer des
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