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ИЗВЈЕШТАЈ ШУВАЛОВА ЦАРУ АЛЕКСАНДРУ II
Покушава да објасни држање Енглеске у погледу Турске стра­ хом од Русиje као будућег господара Цариграда и побија мишљење амбасадора у Цариграду, генерала Игњатјева, да Енглеска има на Истоку ратоборне намјере.
Londres, le 20. Juin/2. Juillet 1876, 80.
Sire,
Notre Ambassadeur à Constantinople déduit de l’attitude que l’Angleterre a prise en Orient, ses intentions belliqueuses; il propose à Votre Majesté de prendre au Caucase une attitudé analogue.
L'opinion du général Ignatiew se base sur les intrigues de Sir Henry Elliot, le langage de l’Amiral Drummond et la présence dans les eaux turques de la flotte britannique; cette opinion concerne le pays auprès duquel je représente Votre Majesté, et c'est à ce titre que je me crois autorisé à Lui soumettre mes appréciations à ce sujet.
La politique de l’Angleterre est hésitante, elle est tortueuse, mais elle ne me semble pas guerrière.
L’Angleterre se sent isolée et n’ose point accuser sa solidarité avec la Turquie. Cette solidarité est un fait, et un des confidents de Mr Disraeli m’a dit tout récemment que la Porte avait demandé la protection de TAngleterre en échange de sa soumission à tous les conseils qui vien­ draient de sa part.
Le Gouvernement Anglais cherche à s’entendre avec quelqu’un et ne trouve pas avec qui: le Comte Andrâssy est à ses yeux l’auteur de tous les maux, le Duc Decazes le représentant d’une nation affaiblie qui cherche à se faire un piédestal de conciliateur, le Prince Bismark un sournois qui verrait avec plaisir les cartes se brouiller, afin de s'en prendre avec de plus franches coudées au catholicisme et à la France. Nous restons enfin, mais l'Angleterre ne sait pas se départir de ses méfiances séculaires et chercher une solution pacifique dans l’accord avec ceux qui sont à ses yeux les maîtres futurs de Constantinople et de l’Empire Slave.
Ce n’est donc pas un élan belliqueux, mais la peur de nous qui est le mobile des armemens (sic!) considérables qui se font en Angleterre et des démonstrations de sa flotte.
On peut affirmer avec certitude que l’Angleterre ne cherche pas la guerre, que personne ici ne la veut, mais il s’agit de savoir si la politique de Mr Disraeli n'y amène pas d’une manière inconsciente.
АВПР, К-67, I.
C“ Schouvaloff
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ИЗВЈЕШТАЈ ШУВАЛОВА ЦАРУ АЛЕКСАНДРУ II
Побија тврдње амбасадора у Цариграду Игњатјева да je пре­ стижу Русије нанесен ударац скорашњим догађајима и тврди да je Русија једина сила које се Енглеска плаши, а то зато што цијени
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