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 не би остало по старом. Новиков je Петровићу, који му je саопштио ту књажеву одлуку, рекао да он не може више ништа да савјетује, jep je књаз позванији ио било ко други да донесе одлуку за коју мора бити спреман да поднесе и посљедице. Ипак je рекао да књаз не треба да, поводећи се за Србијом, доведе у опасност позицију коју je стекао код великих сила, које су биле спремне да издејствују код Порте извјесну поправку црногорских граница као награду за његово посредовање. Постоји нарочито опасност да изгуби благона­ клоност Аустро-Угарске, уплићући своју земљу у покрет који пред- ставља опасност за Монархију са великим бројем словенског, а пого- тово српског становништва.
Vienne, le 13/25. Juin 1876, 125.
Sire,
La question monténégrine a suivi les fluctuations de celle de Serbie.
Il y a une quinzaine de jours le Pce Nicolas n'armait ostensiblement que pour Sa défense et Votre Majesté Impériale daignait honorer de Son Auguste suffrage les conseils de prudence que je lui faisais parvenir par l’entremise de Bojidar Petrowitch. De son côté le Ministre des Affaires Etrangères d’Autriche faisait demander à Son Altesse si Elle était dis­ posée à utiliser l’armistice pour concourir sincèrement à la pacification des provinces insurgées.
Depuis lors Mr Petrowitch a échangé avec son Cousin une quinzaine de télégrammes pour obtenir de lui une déclaration satisfaisante, mais la réponse de Cettigne portait invariablement que la Serbie exerçant une pression sur le Monténégro, le Prince Nicolas ne pouvait pas s’engager envers le Cte Andrâssy dans le sens voulu, car si les Serbes entraient en campagne, les Monténégrins seraient obligés de les suivre.
Bojo Petrowitch ignorait d’ailleurs par quelle voie les deux Gouvernements Princiers s’étaient entendus entre eux, par celle de cor­ respondances ou par messagers spéciaux. Il n’admettait pas la version propagée par Milétich à Pest comme quoi l’intermédiaire de cette négociation aurait été Mr Lazo Kostich, un des chefs de l’Omladina, qui venait de faire un séjour prolongé à Cettigne.
Enfin, il y a peu de jours, le Président du Sénat monténégrin reçut une dépêche du Prince l’autorisant à déclarer au Cte Andrâssy que Son Altesse avait de plus en plus la conviction que les Serbes dans toute la péninsule, après la déception de tant de pourparlers, ne pouvaient être contenus plus longtemps et qu’on devait s’attendre sous peu à une explosion, que la Serbie était trop engagée pour rester en dehors, que le Prince Nicolas, quelque fût son désir du contraire, ne pourrait pas non plus rester en arrière après la position qu’il avait du (sic!) prendre envers les insurgés pour les amener à traiter, et après les mesures vexatoires de la Porte consistant en concentrations de troupes et en blocus persistant du côté de l’Albanie.
»Si cependant«, — ajoutait le Prince, — »l’explosion pouvait être évitée quant à présent, je serais heureux d'accepter et de remplir le rôle de médiateur qu’on veut bien m’offirir. Seulement, elle ne saurait plus
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