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нове да енергичним мјерама стане на пут тој агитацији. Српска вла- да je послала у Војводину своје агенте да уписују зајам и да врбују добровољце. Ти сакупљачи прилога снабдјевени су препорукама во- ђа аустро-угарских Срба: Милетића, Полита, Лазе Костића и других, додуше без потписа, тако да власти не могу ништа да предузму про­ тив њих. Предлагано je проглашење опсадног стања у пограничним крајевима, настањеним Србима, али се Андраши није с тим сагласио. Командант Војне границе генерал Молинари тражио je од Беча ин- струкције какве кораке да предузме када избије рат између Србије и Турске. Одлучено je да се појача кордон на граници, али само при- падницима домобрана, тј. војника из тих крајева, који по прописи- ма не могу да врше војну службу ван свог краја.
Vienne, le 13/25. VI 1876, 124.
Sire,
Ce qui aggrave la portée du mouvement des Serbes, c’est le carac­ tère révolutionnaire dont il est entaché.
Ce n’est plus la Principauté qui veut faire la guerre à la Turquie; c’est toute la race Serbe qui s’agite au nom de la »Grande idée«.
Dans ces conditions le caractère primitif de la lutte en Herzégo­ vine, sa portée Chrétienne, — celle qui la rend hautement sympathique comme combat de la croix contre le croissant, tend à s’effacer de plus en plus devant l’idée ultranationale des slaves et la théorie de l’émanci­ pation des peuples.
Cette tendance malheureuse s’est surtout accentuée à Belgrade depuis qu’un Ministère Omladiniste y est au pouvoir et que le patriarche de la jeune Serbie, l’agitateur, l’athée et le socialiste Milétich tient la haute main dans les conseils du Gouv1 Princier.
Revenu à Pest de son excursion à Belgrad, il s’est vanté à Mr Eber, qui cumule les fonctions de député hongrois et d’un correspondant du »Times«, d’avoir converti le Pce Milan à la conviction que le foyer de Neusatz n’était pas un facteur dont Son Altesse pût faire impunément abstraction, mais une force dont Elle devait tenir compte.
Il est naturel que le Gouv1 Hongrois ait conçu des inquiétudes sur ce réveil de la nationalité Serbe en Transleithenie et qu’il songe dès à présent à contenir et au besoin à réprimer les agitations qui pourraient en résulter au sein même de la Monarchie.
Il paraît certain que le Cab' de Belgrad aurait envoyé des agents secrets chez les Serbes de l’Autriche, à Neusatz, dans les confins mili­ taires et jusqu’à Kikinda avec la double mission d’engager les patriotes à souscrire à l’emprunt intérieur forcé dont le produit dans la Principauté même ne suffit pas aux besoins de la guerre et d’enrôler des volontaires pour la lutte nationale.
On croit savoir à la Chancellerie d’Etat que ces racoleurs auraient exercé parmi la population Serbe de la Slavonie et de la Woïvodina de véritables exactions à l’aide de billets de recommandation dont ils étaient porteurs et que certains signes de ralliement faisaient reconnaître pour être émanés des Chefs du parti de l’action. Toutefois, ne portant pas de signatures, ces pièces de conviction ne laissent guère de marge
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