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кама средство којим би могле дејствовати на устанике. Y тим по сљедњим енглеским потезима Андраши видно намјеру Енглеске да, приступајући заједничком пројекту, искористи шансу да измијени примјену те одлуке.
Vienne, le 14/26. Janvier 1876, 7.
Mon Prince,
Le Ministre des Affaires Etrangères d’Autriche m'a initié aux dé tails de ses pourparlers avec le Cabinet de St. James.
Ainsi que j’ai déjà eu l’honneur d’en informer Votre Altesse, le Comte de Beust avait fait savoir ici que æ Gouvernement anglais s’était décidé à prêter à la dépêche du 30. Décembre un appui général en ré servant les détails à un examen ultérieur.
Le Comte Andrâssy répliqua qu'il ne saisissait pas entièrement l'étendue de l'adhésion anglaise. Comment l’entendait-on à Londres? Y réservait-on les points de détail à un examen intérieur du Conseil des Ministres ou à une discussion européenne à Constantinople?
Après avoir différé sa réponse jusqu'au retour de Lord Derby parti pour Osborne, le Comte de Beust télégraphia à Vienne le 11./23. qu’il avait posé au Principal Secrétaire d’Etat de S. M. Britannique la question, de son chef sous une forme moins dubitative en lui exprimant la certi tude que la décision récente du Conseil impliquait une adhésion défini tive de l’Angleterre. Seulement il avait cru devoir y ajouter la demande, si, dans l’idée de Lord Derby, la démarche des Puissances à Constanti nople devait être faite sans retard, ou s’il aimait mieux qu’on la suspen dît encore jusqu'à ce qu'il eût mit son dernier mot.
Le Ministre anglais ayant choisi la seconde modalité, Mr de Beust l’avait recommandée à Vienne, attendu, disait-il, qu’il n’en résulterait un délai que de deux à trois jours et qu’il valait mieux que Sir H. Elliot agît sur des instructions précises.
Le Comte Andrâssy a été contrarié de ce nouveau retard. Non seule ment, me dit-il, il n’avait pas prescrit à l’Ambassadeur de Londres de poser à Lord Derby l’alternative en question, mais il ne lui avait pas laissé ignorer que l’Autriche était pressée d’agir et que les autres Puis sances l’y engageaient également. Toutefois refuser le délai demandé constituerait un manque de procédés envers l’Angleterre; il s’y résignerait donc en profitant du répit pour munir d’instructions le Représentant
d’Autriche à Constantinople.
Mais il y avait un autre point sur lequel on voyait surgir des dif
ficultés. Jusqu’ici les réserves britanniques n’avaient porté que sur deux questions: l’allocation des impôts directs aux besoins des provinces elles-mêmes et l'acquisition des terrains par les tenanciers, — sur ia première/ parce qu'il était à craindre qu'elle ne lésât les intérêts des créanciers anglais auxquels l’impôt sur les moutons servait de garantie, — sur la seconde, parce qu’elle touchait à un état de choses offrant des analogies avec l’Irlande. Mais quant à l’engagement à demander à la Porte, le Cabinet de St. James n’y avait fait aucune objection.
Or, tout récemment, Mr de Beust avait relevé avec une certaine surprise l’insinuation de Lord Derby comme quoi il vaudrait mieux se borner à adresser à la Porte des conseils amicaux. L'Ambassadeur y
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