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 стрији. Андраши je изразио сумњу у погледу енглеских понуда, као и самог принципа вазалних аутономија. Није му јасно да ли су ен- глески министри чинили тиме нов покушај да посију неповјерење између Аустрије и Русиje или су жељели да се оправдају због става који су према тим двијема силама заузели у вези с питањем берлин- ског меморандума, али сматра да ни један британски кабинет не би
смио изаћи пред парламент с пројектом о аутономијама.
Vienne, le 13/25. Juin 1876, 120.
Sire,
Ayant eu l’honneur de recevoir l’expédition du Chancelier de l'Em- pire du 5./17. Juin contenant les explications échangées entre l’Ambas- sadeur de Votre Majesté Impériale à Londres et les Ministres Anglais, je me suis fait un devoir, dans la matinée du 9./21., d’en communiquer confidentiellement le contenu au Ministre des Affaires Etrangères d'Au­ triche.
Vu l'habitude de ce dernier de solliciter, soit pour être placé sous les yeux de l’Empereur François-Joseph, soit comme aide-mémoire pour son propre usage, le texte ou un résumé écrit des pièces dont il prend lecture, j’avais profité de l’autorisation de M. le Prince Gortchacov pour remettre au C,e Andrâssy un extrait des conversations de notre Ambas­ sadeur avec Mr Disraeli et Lord Derby, après en avoir élagué tout ce qui accentuait le désir de l’Angleterre de s’entendre de préférence avec la Russie et tout ce qui contenait un blâme à l’adresse de l’Autriche.
Je laissai de plus entre ses mains le texte de la dépêche du Chan­ celier de l'Empire à l’Aide-de-camp Général Cte Schouvalow du 5./17. Juin, avec prière de restitution et, ainsi que voulut bien l’ajouter spontané­ ment le Ministre des Affaires Etrangères, sans en prendre copie«.
Le Cte Andrâssy commença par rendre hommage à la loyauté con­ fiante de notre procédé. N'ayant dérobé que quelques instants de loisir à une matinée de travail pour passer chez moi, il ne prit séance tenante qu’une première lecture de la dépêche du 5 Juin et réserva son jugement sur la question de fond. Toutefois, je pus entrevoir de sa part dès le premier moment une impression de scepticisme tant à l’endroit des avances anglaises que du principe même des autonomies vassales.
Il me dit que le Cte de Beust lui avait déjà transmis, depuis quel­ ques jours, par le télégraphe un résumé des causeries anglaises conçues dans un sens analogue à celles relatées par le C,e Schouvalow, et le Chargé d’affaires d’Angleterre à Vienne. M. French, venait également de lui donner lecture d’un compte-rendu des conversations de Lord Derby avec notre Ambassadeur.
Quel que fût le motif pour lequel le Cabinet de St. James venait de ressaisir le fil de ses pourparlers avec les Cours Impériales, — soit qu’il fût guidé par l’arrière-pensée de dissoudre l’entente entre la Russie et l’Autriche, soit qu’il voulût simplement réparer la manière peu cour­ toise dont il s’était conduit envers ces deux Puissances, — le Cte An­ drâssy hésitait à baser la dessus (sic!) des espérances d’un sérieux retour. Selon lui, les Ministres anglais, particulièrement ignorants en fait de politique orientale, n’attachaient pas une trop grande valeur aux théo­
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