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nistrative et judiciaire qui aurait pour chef supérieur un délégué du Sultan.
Mr Disraeli me semble croire que la Russie cherche à créer un nou vel Etat dont le Prince serait à sa dévotion et cela pour satisfaire ses vues d’ambition au jour de l’écroulement de l’Empire Ottoman.
Les deux Ministres ne se sont pas prononcés sur le résultat pro bable de nos pourparlers, mais ils m’ont assuré qu’ils prendraient la nouvelle proposition en sérieuse considération et apporteraient à cet examen les sentimens (sic!) de confiance pour Votre Majesté et de bon vouloir qu’ils avaient manifestés dans le courant de nos récents entre tiens.
АВПР, К-76, I.
Schouvaloff
214.
КОНЦЕПТ ПРИВАТНОГ ПИСМА ОРЛОВУ
О првом кораку који je предузет с енглеске стране за један споразум у шестеро. Ycnjex тог првог корака зависиће од тога да ли ће пет контнненталних сила да припреме један неуништиви савез пре- ма оклијевањима Енглеске. Важно je да британска влада стекне увје- рење да јединство петорице не може бити уздрмано и да о том води рачуна у комбинацијама коje буде предузимала.
10. VI 1876
Nous partons demain. Je Vous expédie le même jour Fonton.
Dans la dossier je Vous envoie tout ce que j’ai à Vous offrir. Vous me direz, j'espère: мал золотник car ces comunications sont importantes.
Elles développent les avances de l’Angleterre. Vous ferez part ver balement à Mr le Duc Decazes du contenu de la dépêche et de la lettre de Schouvalow relatives à ces ouvertures, verbalement aussi du sens de la lettre confidentielle que j’ai adressée au Cte Schouvalow sous la date du 2./14. Juin.
Depuis, j’ai reçu une seconde expédition de notre Ambassadeur à Londres. Vous pouvez lire à M. Decazes confidentiellement la dépêche de Schouvalow et ma réponse.
Fonton que j’ai fait travailler ferme ici pourra compléter par quel ques détails les renseignements du dossier.
Le premier pas pour une entente à six a été fait sans que l’avance fût venue de notre part. Le succès de ce premier pas dépend essentiel lement du fait que les cinq Puissances continentales opposeraient un faisceau indestructible aux hésitations de l’Angleterre. Il ne s’agit pas ici d’une bravade ou d'une humiliation d’amour-propre de qui ce soit. Mes réponses aux Ministres Anglais prouvent la valeur que nous atta- qhons à leur concours. Ils n’entendent de notre part que le langage qui peut s'adresser à une Puissance de premier ordre. Tout de même il est essentiel qu'ils soient convaincus que l’union des cinq ne saurait être ébranlée et qu’ils en tiennent compte dans les combinaisons qu'ils
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