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ћање неповјерења према Русији; 3) да позива Русију да се непосре- дно објасни с Енглеском, без посредника који не уживају Дизраели- јево повјерење и 4) да ce устаници неће задовољити реформами, да се боре за независност и да неће положити оружје док ову не иэво- јују или док их турске снаге не буду уништиле. Наглашава Дербијеву збуњеност и неодлучност да да било какав одговор.
Londres, le 10/22. VI 1876, 6>.
Sire,
J’ai donné lecture au Comte Derby de la dépêche de Mr le Chan celier de l’Empire du 5./17. Juin.
Vu l’importance de cette communication je l’ai fait précéder de quelques explication verbales.
J’ai rappelé au Principal Secrétaire d'Etat mes deux entretiens avec Mr Disraeli et l’échange d’idées qui en a été la conséquence entre Lord Derby et moi.
J ai cherché à constater les points suivants:
1. Que c’est Mr Disraeli qui a pris l'initiative de déclarations que
j’ai immédiatement soumises à Votre Majesté;
2. Que le Premier Ministre récusait tout sentiment de méfiance
à l’égard de la Russie;
3. Qu’il invitait la Russie à s’expliquer directement avec ГAngle terre sans entremise d’intermédiaires qui ne jouissent pas de la confiance du Premier Ministre;
4. Que les insurgés ne se contenteraient pas de réformes, qu’ils se battent pour l'indépendance et ne déposeraient les armes qu’après l'avoir conquise, ou après avoir été écrasés par les forces turques.
»Voici«, dis-je, »la réponse de l'Empereur, mon Auguste Maître à ces déclarations«, et je lui donnai, à deux reprises, lecture de la dépêche du 5./17. Juin.
Il était facile de voir que son contenu produisait sur Lord Derby une impression d’autant plus vive que son manque d’initiative lui fait redouter les situations nettement accusées et les réponses catégoriques à ce qui lui est demandé.
Une personne qui tient de près au Principal Secrétaire d’Etat m’a confié depuis qu’il s’était vivement ému de cette communication, non qu’elle ne s’accordât point avec les vues de Lord Derby, mais parce qu’elle exigeait des décisisons que celui-ci ne savait jamais prendre.
Je consigne dans mes rapports subséquents les observations qui m’ont été faites ou, pour parler plus exactement, les explications qui m’ont été demandées.
»Vous ne vous attendez pas«, me dit Lord Derby, »à ce que je Vous donne quelque réponse aujourd’hui«.
»Non«, lui répondis-je, »mais ce qui je suis en droit d'attendre, c'est que Vous manifestiez à cette occasion les sentimens (sic!) que Vous m’avez témoignés pour l’Empereur et le pays que je représente«.
АВПР, К-76, I. Schouvaloff 358