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Après les observations relatées dans mon très humble rapport précédent, le Prince de Bismarck s’est longuement étendu sur la posi tion exceptionnelle de l’Autriche, celles du Gouvernement Turc actuel et des insurgés et en a tiré successivement quelques inductions d’avenir.
Il a appuyé en premier lieu sur l’utilité de tenir compte des impres sions du Cabinet de Vienne si contraire à l’établissement d’une grande Servie, calquée en quelque sorte sur l’ancien Royaume Serbe. L'Autriche redoute l’attraction qu’exercerait un pareil état sur ses propres Serbes et ses Slaves de Croatie, attraction qui s’étendrait même jusqu’aux Slo vaques.
Le Prince de Bismarck trouve, pour sa part, ces craintes exagérées. Il me l'a répété à plus d’une reprise. Mais elles n’en subsistent pas moins; même au point qe l’Autriche consentirait plutôt, et quoique à son corps défendant, à s’annexer la Croatie turque que de se prêter à l'établisse ment d’un Royaume Serbe.
Relativement à la Turquie, le Chancelier Allemand se rend compte de la possibilité qu’elle profite de la suspension d’armes proposée par elle, pour augmenter ses armées et ses moyens d’action. Mais pourra-t- -elle entretenir et payer cette armée augmentée? Il m’a énoncé des dou tes à cet égard. Le nouveau Gouvernement...
АВПР, K-18.
P. Oubril
197.
ИЗВЈЕШТАЈ УБРИА АЛЕКСАНДРУ II
Држање Енглеске и разне демонстрације њене ратоборности ни- јесу озбиљне, али су, ипак, опасне. Бизмарк je желио да потражи об- јашњења од британског амбасадора да ли Дизраелијеве ријечи и члан- ци у „Тајмсу" значе да Енглеска жели рат. Такође je од интереса дознати прави циљ доласка лордова адмиралитета у посјету ратној луци Вилхелмсхафен што je изазвало у Берлину извјесно узбуђење. Њемачки амбасадор у Лондону истине да у енглеској влади постоје двије струје: Дизраели и Солзбери који представљају странку акције, док су Дерби и стари торијевци склони мирнијем и умјеренијем по- нашању.
Berlin, le 27. Mai/8. Juin 1876, 126.
Sire,
Les allures de l’Angleterre s’inspirent d’erremens (sic!) singuliers. Le langage de Mr Disraëli, les articles du Times, un déploiement extraordi naire de forces navales, des insinuations de guerre dans la presse, l’an nonce d’assurances maritimes contre des dangers de guerre, la visite des Lords de l'Amirauté à l’embouchure du Weser et à Wilhelmshafen — sont des faits qui agitent l’opinion publique et éveillent des ap- préhenisons.
Néanmoins, Sire, je me permets de croire, que ces démonstrations ne sont pas sérieuses; que le Ministère anglais ne veut pas la guerre et qu’il a surtout en vue de relever le prestige, tellement déchu dans ces derniers tems (sic!), de l’Angleterre.
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