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»Que ferions nous«, a finalement observé le Prince de Bismarck, »ce serait la guerre, ou une position des plus fausses«.
Je l’interrompis ici pour lui faire part de notre nouvelle proposi tion, dont il n’avait pas encore connaissance et qui évidemment, obser vai-je, était basée sur les considérations qu’il venait de me développer, ainsi que sur les informations parvenues entretems (sic!) à Ems.
Je lui donnai lecture en même tems (sic!) du télégramme de Mon sieur le Chancelier du 25. Mai / 6. Juin.
Le Prince de Bismarck fut, on ne peut plus, satisfait de cette pro position nouvelle. Il y vit une évolution politique des plus habiles. Les Puissances avaient, à son avis, tout avantage à attendre, à voir les évé- nemens (sic!) se dérouler et à laisser patauger le nouveau Gouvernement Turc composé, en partie du moins, de pleutres enduits d’un vernis pa risien.
J’ai tenu, Sire, à citer textuellement le Prince de Bismarck.
Mais, tout en admettant la déclaration reproduite dans le télé gramme de Monsieur le Prince Gortchacow, le Chancelier Allemand vou drait que la rédaction en fut développée. Il désirerait entr’autres: »que le sursis, qu’éprouve la démarche des Puissances, fut motivé par le chan gement de Trône et l’espoir que le nouveau Gouvernement aura recours à des mesures plus efficaces pour remplir les promesses du Gouverne ment qui l’avait précédé«.
J’ai pris note de ce passage dans le Cabinet même du Prince de Bismarck et lui en ai donné lecture, avant de le quitter, pour m’assurer de rendre fidèlement sa pensée.
Selon son désir, j’ai fait parvenir à Mr de Bülow, en rentrant chez moi, la copie textuelle, sauf le préambule, du télégramme de Mr le Prince Gortchacow, en ajoutant dans mon billet d’accompagnement que cette première rédaction serait probablement encore développée et complétée-
АВПР, K-18.
P. Oubril
196.
ИЗВЈЕШТАЈ УБРИА ЦАРУ АЛЕКСАНДРУ II
Y сном излагању Бизмарк ce позабавио изузетним положајем Аустрије, положајима турске владе и устаника, извлачећи неколико закључака за будућност. Рекао je да треба водити рачуна о бојазни Аустрије од успостављања велике Србије по узору некадашње срп- ске краљевине, која би вршила утицај на Србе и Словене у Хрватској, па чак и на Словаке. Бизмарк ту бојазан сма- тра претјераном, али вјерује да би Аустрија прије анектирала тур- ску Хрватску но што би пристала на успостављање српске краљевине. Што се тиче Турака, они би искористили предложено примирје да увећају своју војску и средства за акцију, али je сумњиво да ли би Турска имала средстава да издржава ту увећану војску.
Berlin, le 27. Mai/8. Juin 1876, 124. 21 Русија и босанско-херцеговачки устанак П 321