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En chiffres: Proposons déclarer à la Porte que les cinq Puissances persistant dans un accord complet et intime pour la pacification des provinces insurgées, — consentent à suspendre leur démarche jusqu’à la preuve que le Gouvernement Ottoman aura procédé à réaliser les importantes réformes qu’il assure vouloir octroyer prochainement et spontanément.
АВПР, K-18.
195.
ИЗВЈЕШТАЈ УБРИА ЦАРУ АЛЕКСАНДРУ II
Бизмарк изјавио да je Њемачка спремна да се у Цариграду при- дружи кораку који руска влада предлаже, а сагласио се с тим и Ан драши, додуше оклијевајући и против воље. Став енглеске владе и њених 19 оклопњача у Цариграду охрабриће Турке да одбију захтјев трију сила. Убри му je тада изнио нови руски приједлог, који je управо примио од Горчакова, а за који Бизмарк још није чуо. Бизмарк je изразио жељу да се у изјаву, репродуковану у Горчаков- љевој депеши, унесе такође да je одлагање корака било мотивисано промјеном на престолу и надом да ће нова влада примијенити ефика- сније мјере да испуни обећања дата од стране претходне владе.
Berlin, le 27. Mai/8. Juin 1876, 123.
Sire,
En rentrant avant hier du Neue Palais, j’ai trouvé en ville le télé gramme de Monsieur le Chancelier de l’Empire, contenant la nouvelle déclaration que le Cabinet Impérial propose de faire à Constantinople.
J'allais m’acquitter dans la matinée d’hier de cette communication importante, lorsque je fus devancé par un billet de Mr de Bülow, me priant de passer au Ministère.
M’étant de suite rendu chez lui, le Secrétaire d'Etat me mit en peu de mots au courant de la situation, relativement à la démarche antérieu rement proposée par nous et me pria de passer chez les Prince de Bis marck qui m’attendait et désirait me voir.
Je trouvai, Sire, le Chancelier Allemand frais et dispos, tout diffé rente de ce que je l’avais laissé au moment de son départ pour le Lauen- bourg. La santé lui était revenue avec ses quelques jours d’air, de repos
et de campagne.
Il m’initia en peu de mots à la situation, telle que je l’ai soumise
dans mes télégrammes développés d'hier à Mr le Prince Gortchacow. L’Allemagne, pour sa part, était prête à s'associer à Constantinople à la démarche proposée par nous. Le Comte Andrâssy consentait à y adhérer, mais avec hésitation, à contre coeur et uniquement par égards pour nous. Il en résultait une situation qui laissait beaucoup à désirer
et que le Chancelier a caractérisée de »unbehaglich«.
De plus, sous l’impression de l’attitude de l'Angleterre, de l’encoura
gement qu’y puiserait le Gouvernement Turc, des 19. cuirassés Anglais, annoncés ou présens (sic!), la Porte refuserait notre demande et formu lerait peut être sa réponse en termes très secs.
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