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 enfin que remise leur était faite d’une année de dîmes et de deux années d'impôts. Les deux Commissaires pour les provinces insurgés allaient se rendre, munis de fonds, sur les lieux de leur destination. —
Il appartiendra à la Porte de faire proclamer l’amnistie et les mesures réparatrices destinées à ramener les populations. Dans l’idée du Comte Andrâssy, les Consuls devraient seconder cette action, mais en évitant une ingérence ostensible qui pourrait les placer devant l'éven­ tualité d'un échec et indiquer le semblant d’une reconnaissance des insurgés comme belligerans.
En revanche, des agens (sic!) subalternes, tels que Verčević, Vice- Consul d’Autriche à Trébigné, sont déjà en pourparlers avec quelques chefs pour leur faire déposer les armes.
АВПР, K-126.
Novikow
75.
ИЗВЈЕШТАЈ НОВИКОВА ГОРЧАКОВУ
Извјештава га о скоро идентичним потезима Београда и Цети- н>а на кораке које су предузимале Русија и Аустрија, о догаВају у Крагујевцу и о покушајима кнеза Милана да склопи споразум с кн>а- зом Николом о заједничкој акцији Србије и Црне Горе.
Vienne, le 20. Fevrier/2. Mars 1876, 46.
Mon Prince,
Ainsi que Votre Altesse aura bien voulu le relever de ma dernière expédition en Cour, j’avais profité de la présence du Conseiller d’Etat actuel Kartzow à Vienne pour lui recommander de l’énergie dans le langage admonitif qui lui était prescrit vis-à-vis du Gouvernement Serbe.
Notre agent diplomatique avait pris congé de moi le 12./24. Février pour retourner à son poste.
Deux jours plus tard, j'eus l'honneur de recevoir le télégramme du 14./26. par lequel Votre Altesse a bien voulu m’informer qu’Elle at­ tendait le résultat de nos démarches à Belgrade et à Cettigné.
J’en communiquerai aussitôt à MM" lonin et Kartzow.
Je reçus d'abord une réponse télégraphique du secrétaire de notre Consulat Général à Belgrade. Le Prince Milan avait dit à Mr Ladyjewsky que l’envoi du Sénateur Ranko avait été décidé en vue des complications sérieuses qui s’annonçaient en Orient et dans le but de raffermir l’en­ tente de la Serbie et du Monténégro sur la base de la reconnaissance d’une mutuelle solidarité d’intérêts.
Mr Kartzow, on le voit, n’était pas encore rentré à Belgrade, ce que je ne puis m’expliquer que par le débordement du Danube qui ve­ nait de se produire avec une violence exceptionnelle.
Les éclaircissements donnés par le Prince de Serbie au Secrétaire de notre Consulat Général ne nous apprenaient rien de nouveau et il ne restait plus qu’à attendre que notre agent diplomatique, rendu à son poste, s’expliquât derechef et plus sérieusement avec Son Altesse.
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