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 нуло с неудержимою силою, не возимеют полного и обеспеченного прочными гарантиями осуществления.
Вы уполномочены прочитать и передать копию с настоящей депе­ ши г-ну министру иностранных дел.
О.П, 64—65.
429.
ИЗВЈЕШТАЈ ШУВАЛОВА ГОРЧАКОВУ
О држању британског кабинета према догађајима на Балкану. Londres, le 1/13. Novembre 1876. 189.
Monsieur le Chancelier,
Je présume que Votre Altesse voudra répondre à la dépêche an­ glaise du 30. Octobre qui Vous a été remise par Lord A. Lofties.
Le Principal Secrétaire d’Etat, voyant que la situation se complique, semble vouloir se laver les mains et rejeter sur d’autres la responsabilité d’une solution violente des questions qui s’agitent en Orient.
La politique anglaise pendant cette dernière année a été trop égo­ ïste et trop tortueuse pour s’attribuer actuellement l’apparence »im­ maculée« que la dépêche de Lord Derby se plaît à lui accorder.
Le Ministère Impérial n’aurait guère besoin de mes indications pour réfuter le document en question. Je crois cependant utile de désigner brièvement les quelques défauts de la cuirasse, si l'on voulait avoir en vue de fournir les armes à l’opposition.
Je commence par mentionner une circonstance qui est tout à fait inconnue du public anglais, — ce sont mes premiers entretiens avec Lord Derby après mon entrevue avec Votre Altesse à Vevey en automne 1875. Vous me chargiez alors d’insister sur les dangers de l’insurrection naissante et sur les appréhensions de la voir se transformer en question d'Orient. Je me réfère à ma dépêche au Baron de Jomini en date du 2/14 Octobre 1875 No 102. Lord Derby n’y attachait alors aucune im­ portance et les rapports des agens (sic!) britanniques contredisaient nos informations et mettaient en doute l’existence même de cette insurrection.
Si l'on nous avait écoutés, que de choses qui ne seraient pas ar­ rivées.
Il me semble, mon Prince, qu’il faudrait également appuyer sur le rejet du mémorandum de Berlin, car c’est un terrain sur lequel l’op­ position attaque volontiers le Gouvernement. Les Ministres anglais pré­ tendent actuellement qu’ils ne l’ont pas accepté parce que la conclusion de ce mémorandum faisait pressentir l’occupation.
Il est bon de leur rappeler qu’ils n'ont même pas demandé d’ex­ plications sur le sens et la portée du passage qui mentionnait que les trois Cours Impériales sont d’avis qu’il deviendrait nécessaire d’ajouter à leur action diplomatique la sanction d’une entente en vue des mesures efficaces qui paraîtraient réclamées dans l’intérêt de la paix générale pour arrêter le mal et en empêcher le développement.
Ils ont rejeté le mémorandum sans l’avoir sérieusement examiné, sans y proposer d'amendemens (sic!) et sans dire à l’Europe ce qu’ils auraient préféré en place.
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