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P. S. On m’avait promis, avant le départ du bateau, la réponse Turque, qui a été retirée au dernier moment pour subir de nouvelles modifications. Le passage relatif aux volontaires sera, dit-on, omis par respect pour nous.
АВПР, K-31.
Nélidow
372.
ИЗВЈЕШТАЈ ШУВАЛОВА ЦАРУ АЛЕКСАНДРУ II
Форстер, један од најугледнијих чланова либералне странке, одр- жао je говор по повратку из Београда и Цариграда, у коме je изразио симпатије за ствар хришћана у Турској и захтијевао знатна побољша- ња њиховог положаја. Ипак, сматра да Бугарска не би могла добити потпуну аутономију у смислу политичке независности, јер она за то још није довољно зрела. Све оно што би силе постигле у корист Босне, Херцеговине и Бугарске требало би сматрати пролазним мје- рама у једном прелазном времену, које би касније довело становни- штво тих покрајина до обимнијих политичких слобода.
Londres, 30. IX/12. X 1876, 156.
Sire,
Mr Forster, l’un des membres les plus marquants du parti libéral au Parlement, a prononcé un discours à son retour de Belgrade et de Constantinople.
Il a fait dans un langage modéré l’exposé de la situation actuelle. Sans approuver la conduite précédente du Gouvernement Britannique il a dit cependant qu'il ne trouvait rien a redire à l’attitude adoptée depuis par le Ministère et principalement par Lord Derby. Tout en se montrant sympathique à la cause des Chrétiens et en demandant de grandes améliorations du sort des habitants de la Bulgarie, il n’est pas d’avis qu'on puisse accorder à cette province une autonomie complète, qui aurait la signification d’une indépendance politique. La Bulgarie n’est pas encore assez mûre pour une situation semblable. Tout ce que la sollicitude des Grandes Puissances obtiendrait pour la Bosnie, l’Herzé- govine et la Bulgarie ne devait être considéré que comme des mesures passagères, destinées à régir une époque de transition, qui devrait ame ner plus tard les populations de ces provinces à une plus grande extension de libertés politiques.
Tel a été en résumé le discours de Mr Forster, assez favorable à la cause des Chrétiens, mais rempli néanmoins d’assez de réticences qui ont plues (sic!) au Cabinet de Lord Beaconsfield.
Le jour même où Mr Forster parlait à Bradford, М' Gladstone adressait une lettre à un meeting tenu à Londres.
Elle se distingue par l’acerbité des accusations dirigées contre le Miniistère et la gravité des mesures qu’il propose.
Du moment où le Premier Ministre a avoué lui-même dans un discours prononcé à Ailsbury que le Cabinet n’était plus en conformité d’idées avec le pays, Mr Gladstone pense que le devoir du Gouvernement
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