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 нија чији су бродови морала да заведе извјесне рестрикције у пут- ничком саобраћају. Новиков je изјавио да би руска влада имала те- шкоће да се ефикасно супротстави том доласку добровољаца, пошто они напуштају Русију с редовним пасошима које имају одраније и не објављујући унапријед куда крећу.
Vienne, le 14/26. Septembre 1876, 171.
Mon Prince,
Ainsi que j’ai eu l’honneur d’en informer Votre Altesse par voie télégraphique, le Ministre des Affaires Etrangères d’Autriche a invaria­ blement partagé le point de vue et l’action du Cabinet Impérial quant à l’armistice.
Non qu’il eût accepté sans réserve les données de Belgrade attri­ buant aux Turcs les violations de la trêve convenue, données qui ne répondaient pas entièrement aux informations de source autrichienne. Mais il n’attachait, me dit-il, qu’une importance secondaire à la question de savoir qui était l’agresseur. Il n’ignorait pas que dans des suspen­ sions d’armes d’une aussi courte durée et à conditions aussi peu défi­ nies que celle concédée par le Gouv' Turc, il était presque impossible d’en assurer le maintien même entre armées régulières appartenant à des nations civilisées. Un rien, les besoins du fourragement et de l’ali­ mentation pouvaient donner lieu à des rixes partielles et celles-ci se transformer en fusillade et en mêlée générale sans qu’on sût au juste d’où serait parti le premier coup. Seul, un armistice formel avec des lignes de démarcation offrait des chances d’une cessation réelle des hostilités.
La Porte ne s’y laissant pas amener, la responsabilité en retombait sur elle et le C,e Andrâssy était d’avis, comme nous, qu’on ne pouvait assez insister auprès des Ministres Turcs, voire même en les menaçant, pour leur faire accepter un armistice pur et simple.
Le Cte Zichy avait été chargé à plusieurs reprises de s’énoncer éner­ giquement, fût-ce envers le Sultan lui-même, contre les demi-mesures de la Porte qui ne pouvaient contenter personne. Il ne paraît pourtant pas que jusqu’ici la voix de la raison ait triomphé à Constantinople.
Le Ministre des Affaires Etrangères ne m’a pas caché que, dans son idée, l’armistice pouvait également être utilisé par nous à l’effet de mettre un terme à l’affluence toujours corissante (sic!) en Serbie de nos volontaires.
Il m’a réitéré à cette occasion, ses anciens scrupules contre ces migrations armées qui entretenaient les jalousies nationales entre nous et l’Autriche-Hongrie, nuisaient au prestige du nom russe à l’étranger par la tenue de moins en moins correcte de nos hommes et créaient des difficultés aux rapports internationaux. La Porte, il est vrai, s’était ex­ cusée à Vienne des coups de fusil tirés par les bachi-bouzouks contre des bateaux du Danube qui avaient à bord des volontaires russes, mais elle n’en avait moins manifesté l’intention de ne plus les laisser atterir à la rive du fleuve qui lui appartenait, et la Compagnie menacée dans ses intérêts vitaux, avait dû apporter des restrictions au mouvement des passagers.
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