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 Из нескольких источников я слышал, что по возвращении в Подго­ рицу турки не досчитались в своих рядах 5300 человек. Сверх того, они потеряли два стальных горных орудия, которые я видел в Дани- лограде, много знамен, значков, оружия. Потеря черногорцев прости­ рается до 250 убитых и 350 раненых. Прогнав турок, черногорцы заняли свои прежние позиции и убеждены, что если турки на них пойдут снова, то снова будут разбиты.
0.77, 309—315.
Боголюбов
303.
ИЗВЈЕШТАЈ НЕЛИДОВА ГОРЧАКОВУ
Заказан састанак на коме ће се прецизније чути мишљења пред- ставника великих сила о захтјеву кнеза Милана. Уједно изражава сумњу у тотални прекид рата, јер Турци, иако желе мир, настоје да се освете Црној Гори за бројне поразе, тако да прави тренутак за мир није још наступио.
Buyukdéré, le 19/31. Août 1876, 383.
Monsieur le Chancelier,
Tous les Représentants des Grandes Puissances ont reçu des in­ structions télégraphiques leur enjoignant d’appuyer auprès du Gouver- ement Ottoman la demande formulée par le Prince Milan en faveur de la cessation des hostilités. Mais le Baron Werther a seul l’ordre d’in­ sister sur une suspension d'armes sur tous les points. Chez les autres il n’est question que de la Serbie sans mention du Monténégro. Il n’y a que les instructions du Comte Zichy qui parlent des »bases de pacifi­ cation«. Or, comme j’ai eu l’honneur de mander à Votre Altesse par mon respectueux rapport sub 378, la Porte se montre de moins en moins disposée à conclure un simple armistice et tiendrait à ne faire cesser la lutte que pour remettre définitivement l'epée (sic!) dans le fourreau. Les ressources presqu’épuisées (sic!) ne lui permettent pas de tenir sans emploi la nombreuse armée qu’elle a mise sur pied de guerre.
En attendant, un Conseil des Ministres a été tenu hier pour discu­ ter l’accueil qu’il faudra faire à la médiation des Grandes Puissances. Ayant eu à délibérer simultanément sur le changement de règne, le Con­ seil a décidé de ne rien conclure jusqu’à l’avènement du nouveau Sultan. Il appartiendra à Sa Majesté de résoudre cette importante question ou de la soumettre à un Grand Conseil extraordinaire.
En vue de ce résultat négatif des délibérations des Ministres Otto­ mans, nous nous sommes demandés ce que nous avions à faire pour répondre aux ordres de nos Gouvernemens (sic!). Au fond aucune de- marche officielle n'avait encore été faite par nous. Nous avons entretenu d’une façon privée Safvet Pacha de la mission médiatrice dont nous étions chargés et dont il avait déjà connaissance par les Représentants Turcs auprès des Grands Cabinets. Il parut donc urgent de décider ce
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