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qu’on ferait, sous quelle forme et dans quelle proportion. L’Ambassadeur d’Angleterre, doyen provisoire du Corps diplomatique, a été invité par ses Collègues à réunir chez lui les Représentants des Grandes Puissances pour délibérer sur ce sujet, Cette réunion aura lieu demain.
N’étant autorisé jusqu'à présent qu’à appuyer les Collègues lors qu’ils auront reçu leurs instructions, j’ai évité de m’avancer ou de me prononcer d’une façon quelconque dans l’échange d’idées préalable qui a eu lieu hier chez le Ministre d’Italie, après un dîner en l’honneur de Mr Perouzzi. Je n’ai pas cru cependant pouvoir m’opposer à la réunion pro
jetée et cela d’autant moins qu’aucun des Représentants n’a d’ordre po stif pour une démarche définie. Dans leurs instructions plus explicites et plus détaillées que les miennes, il n’est toujours question que d’entente avec les Collègues et »d’appui à prêter à leurs efforts«.
Comme impression générale de cette première phase préparatioire de la médiation je crois devoir constater le peu d’empressement qu’on a l’air de montrer de toute part à en venir à un arrangement pacifique. Quelque différents qu’en soient les motifs chez les diverses personnes, on semble s'unir tacitement dans le sentiment que le vrai moment d’une pacification solide n’est pas encore venu. Les Turcs désirent bien mettre fin à la guerre, mais il voudraient d’abord remporter quelques succès devant Alexinatz, et peut-etre prendre leur revanche des échecs subis en face du Monténégro. Or le Général Anglais Kemball assigne au moins quinze jours pour la prise d’Alexinatz, si toutefois elle peut avoir lieu, et Dervich Pacha demande encore des renforts et du temps pour orga niseur une expédition sérieuse contre la Montagne Noire. Cependant le Grand Vezir a dit dernièrement que si la Porte consultait la paix sans avoir obtenu de satisfaction pour son amour propre militaire, elle ne saurait que faire de l’armée de 200.000 hommes qu'elle a réunie avec
tant de frais? D’un autre côté, une dépêche de M. Kartzew m’informe que le Général Tcherniaew plus rassuré sur la valeur de ses troupes, de mande à retarder les négociations de paix. Ce ne sont pas, il faut l’avouer, des symptômes favorables pour la prompte conclusion d’un arrange ment définitif dont les préliminaires mêmes ne peuvent pas être fer mement établis aussi longtemps qu’ils seront soumis aux fluctuations de la fortune des armes.
Et lorsqu’on parle d’un simple armistice pour négocier calmement, on se trouve en face de l'opposition des Turcs, qui ne pourrait être vaincue, semble-t-il, que si des ordres précis étaient transmis dans ce but à tous les Représentants des Grandes Puissances auprès de la Porte.
АВПР, K-31.
Nélidow
304.
ИЗВЈЕШТАЈ ЈАСТРЕБОВА ИГЊАТЈЕВУ
Питајући ce ca чуђењем зашто књаз Никола ниje до краја иско- ристио побједу над Муктар-пашиним трупама на Вучјем долу, даје неке податке о пристизању нових турских јединица на херцеговачко ратиште.
20 августа 1876 года. 509
