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 De notre côté, nous ne pourrions pas nous y croire liés et, en ce cas, l’Angleterre ne l'observerait pas. Le Comte Andrâssy y a ajouté la fermeture de Cattaro qui a été réclamée par les Anglais, afin de donner à cette mesure le caractère de l'impartialité. Toutefois, le Cabinet de Vienne prévoit l’impossibilité d’empêcher l’assistance privée de venir en aide aux Chrétiens vu les vives sympathies des populations Dalmates.
Il a été convenu:
1°. Quant au présent:
Les Puissances observeront le principe de non-intervention dans le moment actuel, se réservant de s’entendre ultérieurement (sic!) si les circonstances l’exigeaient.
Les ports de Klek et de Cattaro seront fermés aux deux parties.
En aucun cas on n’assistera les Turcs contre les Chrétiens.
2°. Quant à l’avenir:
a. En cas de succès des Turcs, les Puissances s’entendront pour les arrêter s’ils se livrent à des violences excessives contre les Chrétiens.
Elles exigeront le rétablissement du status quo ante en Serbie, y compris l’abolition des forteresses turques.
Quant à la Bosnie et à l’Herzegovine, les Puissances insisteront à Constantinople pour qu’elles soient organisées sur la base du pro­ gramme tracé par la dépêche du. 30 Décembre et le Mémoire de Berlin ou, du moins, d’après le règlement crétois.
b. Si les Chrétiens sont victorieux:
Les Puissances agiront d’accord pour régler les conséquences de la guerre.
Le Cabinet de Vienne considère cette compensation comme une condition vitale sans laquelle elle ne pourrait admettre un agrandisse­ ment des Principautés Slaves voisines.
Si le Gouvernement Russe le jugait possible et utile, il lui est ré­ servé de s’annexer le port de Batoum.
Elles ne favoriseront pas l’établissement d'un grand Etat Slave, mais le Monténégro (sic!) et la Serbie pourront s’annexer: le premier l’Herzegovine (sic!) et un port sur l’Adriatique, la seconde quelques par­ ties de la vieille Serbie et de la Bosnie.
Mais, en pareil cas, l’Autriche aura la faculté de s’annexer la Croa­ tie Turque et quelques parties de la Bosnie contiguës à ses frontières, d’après un tracé à convenir.
De son côté, la Russie aurait alors la faculté de reprendre la partie de la Bessarabie cédée par le Traité de 1856.
Si, enfin, les conséquences d’un succès des Chrétiens devaient amener l’entier écroulement de l’Empire Ottoman en Europe, la Bulgarie et la Roumélie pourraient former des Principautés indépendantes dans leurs circonscriptions naturelles. L’Epire et la Thessalie seraient libres de s’annexer à la Grèce.
Constantinople pourrait être érigé en ville libre.
Р.Г.О, 36—38.
26 Русија и босанско-херцеговачки устанак И
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