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ства да испита Турке у погледу извјесних уступака Србији, од којих би најкрупнији био српска администрација у Босни и Херцеговини, a најмањи извјесно територијално проширење, као на пр. Мали Звор- ник
Vienne le 2/14. Juin 1876, 116.
Sire,
Un revirement significatif semble avoir eu lieu dans la politique du Cabinet Serbe.
Les conseils de prudence que, d’ordre de Votre Majesté Impériale, le Conseiller d’Etat Actuel Kartzow a portés à Belgrad et qu'ont succes­ sivement appuyés les agents d'Angleterre, de France, d’Italie et d’Al­ lemagne, ont arrêté le Gouv* Princier sur sa pente aventureuse.
Si l’agent d’Autriche-Hongrie ne s’y est pas associé, c’est qu’il avait déjà épuisé précédemment tous ses moyens d’action. Pendant son séjour à Pest, le Prince de Wrede a avoué à son Chef l’impuissance complète de sa parole à Belgrad, à moins qu’il ne lui fût permis de faire entrevoir des menaces. Le C,e Andràssy s’y étant refusé, l’agent Austro-Hongrois revint à son poste avec l’instruction de s’abstenir et c’est ainsi qu’il se trouva être le seul de ses collègues à garder le silence vis-à-vis du Gouv' Serbe.
L’insuccès continu des négociations avec le Monténégro et les évènements (sic!) de Constantinople paraissent avoir contribué au changement de l’attitude politique des Serbes vis-à-vis de la Cour Suzeraine.
Le Grand Vézir avait demandé à Belgrad des explications sur le but des armements Serbes. Mr Ristitch aurait pu donner une réponse plus ou moins évasive à l’instar de la déclaration qui avait été faite dans le temps à l’agent d’Autriche: il a préféré accentuer d’une manière explicite les dispositions amicales de son Gouvernement envers la Turquie.
D’après un télégramme du Cte Zichy, la réponse de Belgrad repré­ senterait les préparatifs militaires de la Serbie comme une satisfaction qui avait dû être donnée au sentiment public, mais elle ajouterait que »convaincu comme l’était le Gouvernement que la Principauté puisait sa propre force dans l’intégrité de l’Empire Ottoman«, il ne pouvait pas nourrir d’intentions hostiles à l’égard de la Porte et qu’un messager spécial en porterait l'assurance à Constantinople.
Ce messager n’aurait-il pas l’ordre de sonder les Turcs sur certaines concessions dont le maximum serait le voeu d’une administration Serbe en Bosnie et Herzégovine et le minimum pourrait se résoudre en acquisitions territoriales, telles que le petit Zwornik.
АВПР, K-126.
Novikow
206.
ИЗВЈЕШТАЈ НОВИКОВА ЦАРУ АЛЕКСАНДРУ II
Божидар Петровић, који je продужио боравак у Бечу да би пра- тио развој догађаја, саопштио je Новикову телеграм књаза Николе, упућен Горчакову и Андрашију, у коме износи да га извјесни поступ- ци Турака (претварање Никшића у базу за операције против Црне
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