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 Chrétiens garderaient les armes comme les Musulmans, il pouvait en résulter de sanglans (sic!) conflits.
Mais la principlale objection de Lord Derby avait porté sur le der­ nier paragraphe du mémorandum qui prévoit la nécessité d’une nouvelle entente dans le cas où l’armistice s’écoulerait sans résultat satisfaisant. Si cette clause arrivait à la connaissance des insurgés, — ainsi raisonnait le Ministre Anglais — et elle ne saurait leur rester secrète — ce serait, selon lui, un stimulant puissant pour faire durer l’insurrection.
En me donnant connaissance de ces détails, le Comte Andrâssy me fit observer que la Porte ne manquerait pas d'y puiser un encoura­ gement pour ses propres résistances. Si le Cabinet de Londres persi­ stait dans ses refus, il ne resterait plus sans doute aux autres Puissance qu’à agir à Constantinople sans le concours de l’Angleterre; néanmoins, il y aurait lieu, selon lui, de tenter un dernier effort pour métré sous les yeux du Gouvernement anglais la grave responsabilité morale qu’il encourrait sï les Turcs se prévalaient de son attitude pour se roidir contre l’action du reste de l’Europe. L’essentiel serait de pouvoir l’ame­ ner sinon à soutenir, du moins à ne pas contrarier le projet des autres Puissances à Constantinople et à appuyer ne fût-ce que l’armistice.
Je me suis fait un devoir, par mon humble télégramme du 5./17. Mai, de placer respectueusement sous les yeux de Votre Majesté Impé­ riale le résumé de cette opinion.
АВПР, K-126.
Novikow
172.
ИЗВЈЕШТАЈ НОВИКОВА ЦАРУ АЛЕКСАНДРУ II
Извјештава га о томе да су како Андраши тако и берлински кабинет сагласни с мишљењем руске владе да корак у Цариграду треба предузети и без учешћа Енглеске, која се није сложила с бер­ линским меморандумом, чим стигне пристанак осталих сила. Што се тиче начина на који ће тај корак бити учињен, Андраши сматра да сви амбасадори сила у Цариграду треба да буду снабдјевени исто- вјетним инструкцијама коje ће они дати турским министрима да про- читају. Није неопходно да тај корак буде предузет колективно.
Vienne, le 9/21. Mai 1876, 94.
Sire,
Le lendemain du jour où j’avais eu avec le Ministre des Affaires Etrangères d’Autriche l'entrevue relatée dans mon humble rapport pré­ cédent, j’ai eu l’honneur de recevoir successivement deux télégrammes du Chancelier de l’Empire du 6./18. Mai. Le premier, écrit avant le Con­ seil des Ministres Anglais, opinait pour une démarche à cinq a Constan­ tinople, en réservant au Cabinet de Londres de soutenir seulement l’armi­ stice s’il en avait l’intention; le second, envoyé après le Conseil, faisait ressortir la nécessité de cette démarche sans l’Angleterre; tous pourpar­ lers ultérieurs avec cette Puissance ne pouvant qu’être stériles et même peu conformes à notre dignité.
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