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 Dans un entretien subséquent, Mr de Bülow est revenu sur cette pensée. Il a observé que les nouvelles de Herzégovine étaient en général satisfesantes (sic!), mais qu’il n’en était pas moins urgent que le Gou­ vernement Turc prit (sic!) des mesures sérieuses pour contenter les po­ pulations herzégoviennes. Il serait fâcheux que ces dernières éprouvas­ sent des mécomptes et des déceptions qui ne faciliteraient pas le travail pacificateur des Puissances.
Le Secrétaire d’Etat me fit part à cette occasion des détails sui- vans (sic!) qui ne manquent pas, il me semble, d'intérêt.
Le Ministère des Affaires Etrangères à Berlin venait de recevoir un mémoire anonyme de Constantinople, confié à la poste et qui sou­ mettait les actes du Sultan à une critique sévère. Il y était représenté comme la cause première et l’origine de tous les maux dont souffre la Turquie. Cet opuscule qui rend le Sultan personnellement responsable des malheurs de Ses Etats, paraissait remonter aux agissemens (sic!) du parti constitutionnel de la jeune Turquie.
Un second fait, non moins curieux, que m’a confié Mr de Bülow, est que les insurgés herzégoviniens entretenaient en Suisse une espèce de représentant ou, ainsi qu’il s’est exprimé, de Ministre des Affaires Etran­ gères.
Cet agent, qui porte un nom Slave, dont mon interlocuteur ne se souvenait plus et qu’il m’a paru n’avoir même jamais bien déchiffré, avait adressé durant cet hiver de nombreuses communications au Gou­ vernement allemand.
Ces détails seront peut être déjà connus de Votre Altesse. J’ai cru néanmoins ne point devoir passer sans silence les confidences du Sécre- taire d’Etat.
J'ai l’honneur d'être avec une très haute considération,
АВПР, K-18.
99.
ИЗВЈЕШТАЈ ШПЕЈЕРА ИГЊАТЈЕВУ
Према ферману хришћанима je дата слобода за избор својих представника у меџлису, али се та привилегија овдје мало поштује.
Скутари, 9 марта 1876 г. No 22.
Милостивый государь Николай Павлович,
В настоящем месяце, как известно вашему превосходительству, происходят повсеместные выборы членов в меджлисы.
Ирадэ и фирман обещали христианским общинам свободу из­ брания их представителей. — У нас эта привилегия соверешнно не существует.
Так в Подгорице обнародовано было каймакамом, чтобы хри­ стиане избрали, по примеру прошлых годов, двойное число членов, т.е. вместо потребных 4-х — 8, с тем, чтобы из выбранных восьми назначены были в меджлис те 4 христианина, на которых укажет он, каймакам. Христианам города Подгорицы ничего, конечно, не оста­
d’Oubril
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