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 во всяком случае ввиду таковой возможности Черногория поручает себя милости и защите государей.
8) На этот параграф я не знал, что ответить.
9) Я и сам допускаю возможность что Турция будет не в состоя­ нии водворить мир, а если и водворит его теперь, то вскоре восстание вспыхнет еще более сильное, и потому Черногория с радостью встре­ чает изъявление о возможности соглашения Австрии с Черногориею и встретит его всегда с той доверенностью, какая ей внушается по­ стоянным благорасположением Австрии.
10) Я уже выше сказал и определил положение, какое примет Черногория.
И) Нестанет ли новая борьба — настоящая ее готовность ото­ зваться желанию держав в пользу мира и всегдашние ее приятельские отношения к Австрии служат для нее гарантиею, что и ее интересы не будут забыты.
12—13) Угрозы, может быть, излишни; я сказал это немного сухо.
Quand nous avons eu tout fini j’ai demandé au général de me donner franchement son appréciation personnelle sur les chances de la pacilîication. Il n’y croit pas, mais il m’a affirmé en même tems (sic!) que l’Autriche était sérieusement décidée de ne plus voir entre les doigts les faits et gestes de ses sujets et des insurgé sur la frontière — c’est à dire il a ordre de fermer la Dalmatie.
A présent je veux vous dire une chose bien triste: pendant que je rendais visite à S(on) E(xcellence) son aide de camp déchifrait une dépêche (sic!) du comte Andrâssy et la iui apportait en ma présence. S(on) E(xcellence) me dit tout bas et sur ma promesse de garder le secret ces mots de la déèche (sic!): Un envoyé serbe est à Cettigné pour conclure une aliance (sic!) entre la Serbie et le Monténégro. Le Prince Nicolas a accepté en principe les projets envoyés de Belgrade — en savez vous quelque chose?«
Vous comprendrez facilement ma stupéfaction (sic!) et la situation dans laquelle je me trouvais devant cette indiscrétion. Sans cependant perdre mon sang froid, je répondis à S(on) E(xcellence) en lui donnant pour raison de la présence de Mr Alimpich à Cettigné celle que j’ai ex­ posée dans ma dernière dépêche (sic!) au Prince Gortchakoff et comme à ce propos le général ne recommandait d’être bien prudant (sic!) dans mes relations (sic!) avec la Serbie, j'ai cru devoir (jedna reč nečitka) face de cette trahison dont je me trouvais victime à brûle pourpoint (sic!) lui dire que je comprenais bien les choses ainsi, mais que cependant les événements pouvaient se complique à tel point et les choses s’ag­ graver de telle sorte qu'il me devienne impossible de me séparer de mon élément. Si je me suis prononcé aussi catégoriquement, c’est que j’ai cru de mon devoir de Serbe vis-à-vis d’un étranger de répondre ainsi — dût cette réponse me coûter (sic!) cher.
L’incident en resta la (sic!); mais je vous avoue que j’en étais et suis encore bien ennuyé. D’où peut venir cette indiscrétion? C’est moi et Bojo seuls qui étions dans le secret de l'affaire — si Vous n’en saviez rien — nous étions ladessus (sic!) d’accord. Vous comprendrez bien en tout cas que de telles choses sont bien propres à me refroidire (sic!) considérablement et à ne me faire aborder qu'avec une extraime (sic!)
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