LE LIED ET LA MÉLODIE
Choix de l'extrait

Im Wunderschönen Monat Mai
Robert SCHUMANN

Les Roses d'Hispahan
Gabriel FAURÉ

Gretchen am Spinnrade
Franz SCHUBERT

Le Spectre de la rose
Hector BERLIOZ

Click correction

Correction

Retour

Click correction

Correction

Retour

Click correction

Correction

Retour

Click correction

Correction

Retour

00:00
Poème
Im Wunderschönen Monat Mai écrit par Heinrich HEINE
Correction
Im wunderschönen Monat Mai
Als alle Knospen sprangen
Da ist in meinem Herzen
Die Liebe aufgegangen.
Im wunderschönen Monat Mai
Als alle Vögel sangen
Da hab' ich ihr gestanden
Mein Sehnen und Verlangen.
Au merveilleux mois de mai
Quand tous les bourgeons éclataient
L’amour est né
Dans mon coeur
Au merveilleux moi de mai
Quand tous les oiseaux chantaient
Je lui ai avoué
Mon ardent désir, ma nostalgie
Poème
Im Wunderschönen Monat Mai écrit par Heinrich HEINE
Retour
FORME STROPHIQUE
Im wunderschönen Monat Mai
Als alle Knospen sprangen
Da ist in meinem Herzen
Die Liebe aufgegangen.
Im wunderschönen Monat Mai
Als alle Vögel sangen
Da hab' ich ihr gestanden
Mein Sehnen und Verlangen.
Au merveilleux mois de mai
Quand tous les bourgeons éclataient
L’amour est né
Dans mon coeur
Au merveilleux moi de mai
Quand tous les oiseaux chantaient
Je lui ai avoué
Mon ardent désir, ma nostalgie
Poème
Les Roses d'Ispahan écrit par Charles-René LECONTE DE LISLE
Correction
Les roses d'Ispahan dans leur gaine de mousse,
Les jasmins de Mossoul, les fleurs de l'oranger
Ont un parfum moins frais, ont une odeur moins douce,
O blanche Leïlah ! que ton souffle léger.
Ta lèvre est de corail, et ton rire léger
Sonne mieux que l'eau vive et d'une voix plus douce,
Mieux que le vent joyeux qui berce l'oranger,
Mieux que l'oiseau qui chante au bord d’un nid de mousse.
Mais la subtile odeur des roses dans leur mousse,
La brise qui se joue autour de l'oranger
Et l'eau vive qui flue avec sa plainte douce
Ont un charme plus sûr que ton amour léger !
O Leïlah ! depuis que de leur vol léger
Tous les baisers ont fui de ta lèvre si douce,
Il n'est plus de parfum dans le pâle oranger,
Ni de céleste arôme aux roses dans leur mousse.
L'oiseau, sur le duvet humide et sur la mousse,
Ne chante plus parmi la rose et l'oranger ;
L'eau vive des jardins n'a plus de chanson douce,
L'aube ne dore plus le ciel pur et léger.
Oh ! que ton jeune amour, ce papillon léger,
Revienne vers mon coeur d'une aile prompte et douce,
Et qu'il parfume encor la fleur de l'oranger,
Les roses d'Ispahan dans leur gaine de mousse !
Poème
Les Roses d'Ispahan écrit par Charles-René LECONTE DE LISLE
Retour
FORME STROPHIQUE VARIÉE
Les roses d'Ispahan dans leur gaine de mousse,
Les jasmins de Mossoul, les fleurs de l'oranger
Ont un parfum moins frais, ont une odeur moins douce,
O blanche Leïlah ! que ton souffle léger.
Ta lèvre est de corail, et ton rire léger
Sonne mieux que l'eau vive et d'une voix plus douce,
Mieux que le vent joyeux qui berce l'oranger,
Mieux que l'oiseau qui chante au bord d’un nid de mousse.
Mais la subtile odeur des roses dans leur mousse,
La brise qui se joue autour de l'oranger
Et l'eau vive qui flue avec sa plainte douce
Ont un charme plus sûr que ton amour léger !
O Leïlah ! depuis que de leur vol léger
Tous les baisers ont fui de ta lèvre si douce,
Il n'est plus de parfum dans le pâle oranger,
Ni de céleste arôme aux roses dans leur mousse.
L'oiseau, sur le duvet humide et sur la mousse,
Ne chante plus parmi la rose et l'oranger ;
L'eau vive des jardins n'a plus de chanson douce,
L'aube ne dore plus le ciel pur et léger.
Oh ! que ton jeune amour, ce papillon léger,
Revienne vers mon coeur d'une aile prompte et douce,
Et qu'il parfume encor la fleur de l'oranger,
Les roses d'Ispahan dans leur gaine de mousse !
Poème
Gretchen am Spinnrade écrit par Johan Wolfgang von GOETHE
Correction
Meine Ruh´ ist hin,
Mein Herz ist schwer;
Ich finde sie nimmer
Und nimmermehr.
Wo ich ihn nicht hab
Ist mir das Grab,
Die ganze Welt
Ist mir vergällt´.
Mein armer Kopf
Ist mir verrückt,
Mein armer Sinn
Ist mir zerstückt.
Meine Ruh´ ist hin,
Mein Herz ist schwer;
Ich finde sie nimmer
und nimmer mehr.
Nach ihm nur schau´ ich
Zum Fenster hinaus,
Nach ihm nur geh´ ich
Aus dem Haus.
Sein hoher Gang,
Sein´ edle Gestalt,
Seines Mundes Lächeln,
Seiner Augen Gewalt,
Und seiner Rede
Zauberfluß,
Sein Händedruck,
Und ach sein Kuß!
Mein Ruh´ ist hin.
Mein Herz ist schwer,
Ich finde sie nimmer
Und nimmer mehr.
Mein Busen drängt
Sich nach ihm hin.
Ach dürft´ ich fassen
Und halten ihn!
Und küssen ihn
So wie ich wollt´,
An seinen Küssen
Vergehen sollt´!
O könnt ich ihn küssen
So wie ich wollt´,
An seinen Küssen
Vergehen sollt´!
An seinen Küssen
Vergehen sollt´!
Mein Ruh´ ist hin.
Mein Herz ist schwer,
Mon repos m’a quittée
Mon cœur est lourd.
Je ne le retrouverai jamais
Jamais plus.
Où je ne l’ai pas
C’est pour moi une tombe,
Le monde entier
Me saisit de dégoût.
Ma pauvre tête
Perd la raison,
Mon pauvre esprit
Est déchiré.
Mon repos m’a quittée
Mon cœur est lourd.
Je ne le retrouverai jamais
Jamais plus.
Pour lui seulement je regarde
Par la fenêtre,
Pour lui seulement je sors
De la maison.
Sa démarche fière,
Sa noble silhouette,
Son sourire aux lèvres,
La force de son regard.
Le flux enchanté
De ses paroles,
L’étreinte de ses mains,
Et son baiser!
Mon repos m’a quittée
Mon coeur est lourd.
Je ne le retrouverai jamais
Jamais plus.
Mon corps
A soif de lui.
Ah, que ne puis-je le saisir
Et le tenir,
Et l’embrasser
Tout mon saoul?
Sous ses baisers
Que ne puis-je mourir !
O puis-je l’embrasser
Tout mon saoul?
Sous ses baisers
Que ne puis-je mourir !
Sous ses baisers
Que ne puis-je mourir !
Mon repos m’a quittée
Mon coeur est lourd.
Poème
Gretchen am Spinnrade écrit par Johan Wolfgang von GOETHE
Retour
FORME RONDO (Couplets-Refrain)
Meine Ruh´ ist hin,
Mein Herz ist schwer;
Ich finde sie nimmer
Und nimmermehr.
Wo ich ihn nicht hab
Ist mir das Grab,
Die ganze Welt
Ist mir vergällt´.
Mein armer Kopf
Ist mir verrückt,
Mein armer Sinn
Ist mir zerstückt.
Meine Ruh´ ist hin,
Mein Herz ist schwer;
Ich finde sie nimmer
und nimmer mehr.
Nach ihm nur schau´ ich
Zum Fenster hinaus,
Nach ihm nur geh´ ich
Aus dem Haus.
Sein hoher Gang,
Sein´ edle Gestalt,
Seines Mundes Lächeln,
Seiner Augen Gewalt,
Und seiner Rede
Zauberfluß,
Sein Händedruck,
Und ach sein Kuß!
Mein Ruh´ ist hin.
Mein Herz ist schwer,
Ich finde sie nimmer
Und nimmer mehr.
Mein Busen drängt
Sich nach ihm hin.
Ach dürft´ ich fassen
Und halten ihn!
Und küssen ihn
So wie ich wollt´,
An seinen Küssen
Vergehen sollt´!
O könnt ich ihn küssen
So wie ich wollt´,
An seinen Küssen
Vergehen sollt´!
An seinen Küssen
Vergehen sollt´!
Mein Ruh´ ist hin.
Mein Herz ist schwer,
Mon repos m’a quittée
Mon cœur est lourd.
Je ne le retrouverai jamais
Jamais plus.
Où je ne l’ai pas
C’est pour moi une tombe,
Le monde entier
Me saisit de dégoût.
Ma pauvre tête
Perd la raison,
Mon pauvre esprit
Est déchiré.
Mon repos m’a quittée
Mon cœur est lourd.
Je ne le retrouverai jamais
Jamais plus.
Pour lui seulement je regarde
Par la fenêtre,
Pour lui seulement je sors
De la maison.
Sa démarche fière,
Sa noble silhouette,
Son sourire aux lèvres,
La force de son regard.
Le flux enchanté
De ses paroles,
L’étreinte de ses mains,
Et son baiser!
Mon repos m’a quittée
Mon coeur est lourd.
Je ne le retrouverai jamais
Jamais plus.
Mon corps
A soif de lui.
Ah, que ne puis-je le saisir
Et le tenir,
Et l’embrasser
Tout mon saoul?
Sous ses baisers
Que ne puis-je mourir !
O puis-je l’embrasser
Tout mon saoul?
Sous ses baisers
Que ne puis-je mourir !
Sous ses baisers
Que ne puis-je mourir !
Mon repos m’a quittée
Mon coeur est lourd.
Poème
Le Spectre de la rose écrit par Théophile GAUTIER
Correction
Soulève ta paupière close
Qu'effleure un songe virginal
Je suis le spectre d'une rose
Que tu portais hier au bal
Tu me pris encore emperlée
Des pleurs d'argent de l'arrosoir
Et parmi la fête étoilée
Tu me promenas tout le soir.
Ô toi, qui de ma mort fus cause
Sans que tu puisses le chasser
Toutes les nuits mon spectre rose
A ton chevet viendra danser.
Mais ne crains rien, je ne réclame
Ni messe, ni De Profundis ;
Ce léger parfum est mon âme
Et j'arrive du paradis.
Mon destin fut digne d'envie :
Et pour avoir un trépas si beau
Plus d'un aurait donné sa vie,
Car sur ton sein j’ai mon tombeau,
Et sur l'albâtre où je repose
Un poète avec un baiser
Ecrivit : « Ci-gît une rose
Que tous les rois vont jalouser. »
Poème
Le Spectre de la rose écrit par Théophile GAUTIER
Retour
FORME RÉCITATIVE (Durchkomponiert)
Soulève ta paupière close
Qu'effleure un songe virginal
Je suis le spectre d'une rose
Que tu portais hier au bal
Tu me pris encore emperlée
Des pleurs d'argent de l'arrosoir
Et parmi la fête étoilée
Tu me promenas tout le soir.
Ô toi, qui de ma mort fus cause
Sans que tu puisses le chasser
Toutes les nuits mon spectre rose
A ton chevet viendra danser.
Mais ne crains rien, je ne réclame
Ni messe, ni De Profundis ;
Ce léger parfum est mon âme
Et j'arrive du paradis.
Mon destin fut digne d'envie :
Et pour avoir un trépas si beau
Plus d'un aurait donné sa vie,
Car sur ton sein j’ai mon tombeau,
Et sur l'albâtre où je repose
Un poète avec un baiser
Ecrivit : « Ci-gît une rose
Que tous les rois vont jalouser. »