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одговорио да му je за то потребна сарадња хришћанског становни- штва и да ће зато из његових редова изабрати извјестан број запти- ја. Велики везир je предложив валијама Босне и Херцеговине да у организовању локалне полиције даду знатно мјесто хришћанском елементу, уводећи чак и неке избјеглице. Износи ситуацију у Бугарској и захтјеве које Бугари постављају Порти.
Péra, le 23. Fevrier/6. Mars 1876, 75.
Monsieur le Chancelier,
Mahmoud Pacha a donné à Mouhtar Pacha l’ordre de prendre toutes les mesures nécessaires pour la rentrée en Herzégovine des fa­ milles émigrées et de veiller surtout à ce que la police locale justifie les espérances de l’Europe en se montrant à la hauteur du rôle impor­ tant qu’elle va jouer dans cette circonstance.
Le Grand Vézir a eu la satisfaction de recevoir de Mouhtar Pacha une réponse télégraphique qui prouve sa bonne volonté. Le Commandant en Chef, malgré sa partialité connue pour des mesures répressives, a télégraphié que le concours de la population chrétienne lui semblait indispensable pour mener à bonne fin l'affaire du rapatriement et qu’il croyait nécessaire de choisir un certain nombre de zaptiés parmi cette population.
Mahmoud Pacha a proposé en conséquence aux Valys de Bosnie et de l’Herzégovine de donner une large place à l’élément chrétien dans l’organisation de la police locale et d'y introduire même quelques uns des émigrés. Il espère ainsi mettre ses bonnes intentions à l’abri de tout reproche.
L’état des esprits en Bulgarie commence depuis quelque temps à donner des inquiétudes à la Porte. Le mécontentement qui y règne se manifeste sous une forme toute nouvelle pour les Turcs, celle d’un pé- titionnement pacifique et respectueux mais tenace. Les Bulgares de mandent tour à tour leur entrée dans l’armée, la réforme de la police, celle des impôts et du personnel administratif. En dernier lieu ils ont exigé la reconnaissance de la langue bulgare comme langue officielle et la nomination parmi les Bulgares eux-mêmes des caimacams locaux, en insinuant qu’ils refuseraient le paiement des impôts, si on ne faisait pas droit à ces sollicitations.
Les Ministres turcs sentent la nécessité de faire quelque chose pour les provinces bulgares qui sont le grenier de l’Empire Ottoman. Ils comprennent que si les ressources de ces provinces étaient taries pour le trésor, celui-ci resterait à peu près vide.
Djevdet Pacha est parti pour Andrinople et Roustchouk. Wassa- Effendi s’est embarqué samedi à bord du Lloyd pour se rendre par Raguse à Mostar.
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