Un nouveau sauvetage... Audio cette fois-ci !

Le studio Grundig RPC300 à coeur ouvert

Là vous le voyez triste et les ampoules éteintes comme il était fin 2017... Plus rien ne fonctionnait.

Quand on ouvre un système complexe, on se dit d'abord qu'on n'y arrivera pas, puis on l'observe pendant de longues heures... Enfin, on finit par y arriver et on se prend même à l'améliorer...

Maintenant il lit de la musique en streaming

Il a retrouvé ses couleurs et je lui ai greffé une solution sans fil lui permettant de lire la musique en streaming : le WTX micro streamer ! Au fond, le boîtier avec la led bleue entre les enceintes, c'est lui ! Il embarque un DAC Wolfson 24-bit/192kHz.

On le pilote avec l'application gratuite « Advance playstream » pour smartphones et tablettes (Android ou Apple). On peut l'utiliser également via son PC.

Le potentiomètre de volume du son ne grésille même pas !

Je me souviens que mon père avait acheté ce studio HIFI en 1977. Puis il a été détrôné par une autre chaîne HIFI et a croupi pendant de longues années dans un sous-sol de Lambersart... Je l'ai récupéré, dépoussiéré et un peu utilisé jusqu'à ce qu'il devienne totalement muet. Dans les tous derniers jours de 2017, j'ai eu envie de l'entendre à nouveau !

Ajustage de la fréquence des préréglages FM

Ce studio a marqué mon adolescence ainsi que celui de ma soeur ! Nous avons écouté nombre de disques et de cassettes audio qui nous faisaient rêver.

Quand j'explique ce que je fais, on me répond en général "mais on ne trouve plus de cassettes audio..." ou alors on me regarde comme une curiosité...

J'éprouve une grande joue à retrouver et redonner vie à un objet du passé ! A l'époque on faisait déjà de la qualité, c'est un vrai régal que de voir la réaction de personnes jeunes étonnées devant la musicalité de l'appareil !

Ses deux vu-mètres et le voyant stéréo

Au delà du bonheur qu'il y a à chercher la panne, débusquer le ou les composants récalcitrants, il y a aussi la prise de conscience du sérieux d'antan !

Lorsque je me suis plongé dans le RPC300, j'ai pu constater tout le sérieux des ingénieurs allemands de l'époque. Dépanner cet appareil a été un régal, les schémas sont d'une grande précision, tout y est documenté et l'on retrouve chaque composant grâce à un système de coordonnées ingénieux. Il n'en faut pas plus pour me satisfaire.

J'ai trouvé les coupables !

Merci au fusible de 200 mA de bien avoir voulu se sacrifier. Vous pouvez cliquer sur l'image pour voir le héros. Deux condensateurs en court-circuit portent la responsabilité. Je les dénonce ici même : C905 47µF/63V et C907 220 µF/100V. J'ai immédiatement remplacé ces deux vétérans par des plus jeunes et moins encombrants, ça a suffit pour ressusciter la châine.

CATASTROPHE !

Si le son et tout le toutim fonctionnait parfaitement, je ne m'attendais pas à ça !

Vous voyez ce que c'est ? Non ? Eh bien c'est tout bonnement l'engrenage qui entraîne toute la mécanique du lecteur de cassette HIFI CN500 intégré au studio !

Il a perdu 7 ou 8 dents le pauvre ! Impossible de faire plus de 3/4 de tour de cabestan, ça limite fortement l'usage des cassettes

Comment faire ? Vais-je devoir renoncer à la lecture des cassettes ?

Une idée !

Pour garder le studio avec son aspect actuel, j'ai d'abord pensé à une solution de contournement : un adaptateur magnétique simulant le déplacement d'une bande devant la tête magnétique du CN500 !!! Héhé pas bête, il suffirait de loger dans le studio un lecteur mp3 sur lequel j'aurais enregistré toute ma bandothèque... Oui mais... Non ! Je me suis mis dans l'idée de réparer cet engrenage.

Comment faire, plus personne ne fabrique cette pièce et si j'achète un lecteur CN500 d'occasion, je retrouverai le même problème... La matière de cet engrenage se désagrège avec le temps... Regardez !

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