L’enjeu.


France périphérique

L’enjeu de cette élection à nulle autre pareille apparaît comme de plus en plus évident, au fur et à mesure qu’approche la date du scrutin et que de la confusion des débats, en partie confisqués par la caste médiatique se dissipe.

Beaucoup de Français le ressentent: ce qui se joue c’est, d’une part, le devenir de l’identité française, et d’autre part, la capacité de la France à continuer à maîtriser son destin.

Cette identité à laquelle Braudel avait consacré l’une de ses œuvres les plus passionnantes (1) , dont les racines, profondes plongent au cœur d’un riche passé historique, et d’une culture héritée de cette « France profonde » qui refuse de sombrer dans l’oubli.

Ce destin qui semble lui échapper, à une heure qui ne semble plus être celle des Etats-Nations, aux yeux de ceux qui, au nom d’une sainte ouverture au monde et au culte de l’abandon de ses frontières, considèrent qu’elle doit pour survivre, renoncer à sa souveraineté et à son identité, pour se fondre dans une Europe supranationale incapable d’offrir à la diversité des peuples qui la composent l’espoir d’une destinée commune, parce qu’elle a renoncé à assumer ce que les peuples européens sont fiers de posséder en partage, leur héritage judéo-chrétien….

Or, ce qui a fait la force de la spécificité française, aux temps modernes, c’est d’avoir été un Etat-Nation forgé au fil des siècles , à partir de ses racines chrétiennes, depuis les profondeurs de la protohistoire, autour de la croyance permanente et quasi religieuse à une « France éternelle », une France capable de renaître de ses cendres quand le malheur la frappe, et de retrouver sa place perdue dans le concert des nations. Ce que, avec ironie, certains évoquent sous le vocable de « roman national, qu’il serait nécessaire de réécrire, pour dissoudre ce qui constitue, grâce à l’école républicaine, ce lien indéfinissable qui unit entre eux, les Français de toutes conditions et de toutes confessions.

Ce que j’exprime là, c’est une conviction profonde acquise à travers la lecture  de Fernand Braudel, pour laquelle j’entretiens depuis toujours, une passion qui s’explique, sans doute, – tout comme pour Camus – par le fait qu’il débuta sa carrière de professeur au Lycée Bugeaud d’Alger, où il enseigna, pendant dix ans, en hypocagne….

Il faut relire les trois volumes de « l’Identité de la France », à l’heure où certains voudraient nous faire croire que les seuls territoires dignes d’intérêt pour le futur, sont les grandes villes, adaptées à une économie globalisée, «cosmopolites» et «ouvertes sur le monde».

Comme si était vouée à la disparition, cette France périurbaine et rurale qui est l’âme de notre pays et qui regorge d’initiatives, de solidarités et de savoir-faire complémentaires de ceux des métropoles, et qui, en conséquence, ne mérite pas la condescendance avec laquelle elle est évoquée par les fanatiques de l’idéologie nouvelle, – celle qui a rempli le vide laissé par l’utopie communiste -, d’une « mondialisation » sans limites et sans freins….

Cette France, parfois désignée sous le nom de « France périphérique » depuis la parution du livre percutant de Christophe Guilluy,  et qui demeure dans l’angle mort de la vision des politiques et des médias, cette France là, risque fort de constituer la clé de l’élection présidentielle, tout comme, aux Etats-Unis, où c’est « l’Amérique profonde » qui a fait basculer « l’Amérique d’en-haut », celle des « zélites » de Washington, au profit de Trump….

Je la connais bien, cette France-là: quarante trois années de carrière au Crédit Agricole, au contact étroit avec ce que l’on appelait avec une pointe de mépris, déjà à cette époque, la « ruralité », m’ont appris à respecter ces gens simples et droits, laborieux, attachés à leurs racines, qu’ils soient agriculteurs, artisans ruraux ou ouvriers agricoles.

Ignorée des « zélites » parisiennes, du monde politique et des médias, cette population ne fait pas de bruit, ne défile pas pour revendiquer,  ne casse ni ne brûle rien…. Elle se sent abandonnée par la République, et souvent méprisée : ainsi lorsque le Pouvoir Central décide de lui imposer, sans aucune concertation, de cohabiter avec des populations immigrées venues du bout du monde, dont le mode de vie et les moeurs viennent troubler la quiétude de leurs existences paisibles et sans histoires….

Mais les colères de cette France là sont sourdes. Cette France là est capable de réactions imprévisibles. Et ses intentions de vote risquent fort d’échapper à la perspicacité des Instituts de sondages…

Et pourtant c’est cette population qui a construit la France, qui a souvent payé le prix du sang pour défendre ses frontières. C’est elle qui a constitué le socle de stabilité sur lequel a reposé longtemps la stabilité du pays.

Il serait temps que le monde politique se penche enfin sur ce peuple là qui mérite bien autant d’attention que ces « Français de papiers » dont la victimisation permanente est devenue insupportable à ceux qui souffrent en silence de l’oubli et du mépris de la « social-bobocratie » qui préside aux destinées de ce pays….

Cette élection pourrait bien être la dernière occasion, pour la « France périphérique » de se faire entendre….

(1) Fernand Braudel  » L’identité Française ». Arthaud – Flammarion.

Cabinet noir ???


Livre Hollande

Le climat politique français qui n’était déjà pas brillant est en train de s’alourdir dangereusement.

L’émission politique diffusée hier soir sur France2, une chaîne du Service Public nous en a fourni une sombre illustration.

Je ne suis pas un Avocat de Fillon à propos duquel j’ai parfois émis de sérieuses réserves dans les pages de ce blog.( https://berdepas.com/2017/01/28/laffaire-fillon/ )

Mais qu’on se le dise, cette campagne électorale qui se vautre dans les caniveaux, ne concerne pas seulement l’avenir de Fillon dont je me fiche éperdument : il s’agit de l’avenir de la France, ce pays en voie de sombrer dans des pratiques dignes des « Républiques bananières ».

Une France dont le redressement est devenu vital si elle ne veut pas rejoindre les pays qui après avoir perdu leur souveraineté en raison de leur endettement, sont aujourd’hui placés sous tutelle de l’Europe et du FMI.

Une France qui a commencé à sombrer en 1981 sous un Mitterrand champion de la magouille, spécialiste des combinaisons douteuses, et des fréquentations suspectes, adepte des écoutes téléphoniques jusque dans les alcôves de ceux qu’il « surveillait », et qui a fait subir après une période de choix économiques délirants, deux dévaluations successives en quelques mois, à une France qui a continué à s’enfoncer avec les 35 heures de Martine Aubry, et que Hollande aura finalement mise à genoux grâce à une politique fiscale décourageant toutes les initiatives économiques, car conçue et donc perçue comme confiscatoire par ceux qui créent les richesses du pays.

Après cinq années de Présidence, l’échec de Hollande a été tel que, sous la pression de ses propres « amis », et en particulier celle de son Premier Ministre Manuel Valls, que pour la première fois dans l’Histoire de la cinquième République, il n’a pu se présenter aux suffrages du peuple français, tant son impopularité, à l’échelle de son échec, était grande.

Mais ce « Pépère »cache sous sa bonhommie apparente, un personnage équivoque, et pervers qui nous avait déjà donné la mesure de son ambiguïté dans un livre de « confidences » à deux journalistes d’investigation du quotidien « Le Monde ». 

Un nouveau livre vient de sortir sous la plume de trois journalistes, dont l’un du Canard Enchaîné, qui soulèvent un coin de voile sur les mœurs d’une République en cours de décomposition:

Bienvenue Place Beauvau, Police : les secrets inavouables d’un quinquennat, d’Olivia Recasens, Didier Hassoux et Christophe Labbé, éd. Robert Laffont,

On devrait pouvoir se procurer ce livre depuis peu, sur Amazone, – à condition d’attendre car son édition est déjà épuisée .A moins qu’un « acheteur » discret ne s’approprie les exemplaires au fur et à mesure de leur parution, pour les soustraire à la curiosité du grand public ???

Mais on peut lire d’ores et déjà, sa notice de présentation sur Amazone, qui en dit long sur son contenu et sur les questions qu’il soulève, quoi qu’en disent les commentateurs qui cherchent à « noyer le poisson » et à brouiller les pistes de ceux qui s’interrogent sur la formidable machine à détruire qui s’est mise en marche au lendemain de la désignation de Fillon par les électeurs de la Primaire de la Droite, et qui vise, selon moi, bien moins à détruire Fillon qu’à faire disparaître la Droite d’une élection qui ne devait pas pouvoir lui échapper, tant l’alternance était attendue par une majorité de Français.

Que dit cette notice ??? Je cite:

« Secrets d’État, compromissions et guerres fratricides : bienvenue place Beauvau !
La machine policière française est opaque et sclérosée. Hollande et ses ministres, faute de vouloir et de pouvoir la transformer en profondeur, ont tenté de s’en servir à des fins politiques. Pour qui veut contrôler les affaires, le ministère de l’Intérieur est en effet un lieu stratégique, grâce aux grandes oreilles des renseignements et aux yeux aguerris des flics en tous genres.
Pourquoi la légalité est-elle si souvent bafouée chez ceux qui sont précisément censés faire régner l’ordre ? Le Président a-t-il un cabinet noir ? Faut-il être franc-maçon pour réussir dans la police ? Qui mettra un terme à la guerre sans merci que se livrent les diverses officines de renseignement ? Comment la gauche s’est-elle accommodée des réseaux mafieux corses ? Quel est le poids du FN dans la police ?
Dans le plus grand secret, les auteurs ont mené leurs investigations durant plusieurs années. Ils ont interviewé des centaines de témoins (ministres, conseillers spéciaux, patrons de police, agents de renseignement, gardiens de la paix…), ont écumé les commissariats, fouillé le ministère, épluché les dossiers les plus confidentiels pour livrer cette enquête percutante et mettre en lumière le plus cuisant échec du quinquennat qui s’achève. » (Fin de citation).

J’attends avec impatience la disponibilité de ce livre car les questions qu’il soulève et qui sont évoquées dans ce texte, constituent une sorte de réquisitoire contre Hollande, contre ses méthodes, mais aussi contre tout un système qui tente de se survivre en lançant, en la personne de Macron, un leurre destiné à préserver ce qui peut encore l’être des positions acquises par l’oligarchie au pouvoir, et à tenter de sauver le quinquennat de Hollande, menacé de rester dans l’Histoire comme celui du « mariage pour tous » et de l’affaire Léonarda…

Je me promets d’en faire une exégèse sur ce blog, dès que j’aurai pu, enfin me procurer ce brûlot…

Hallucinant et scandaleux !!!


Paris: Hotel Matignon, reunion de travail

On hésite, en effet entre ces deux qualificatifs !!! A moins que les deux à la fois soient appropriés….

En effet, il faut se reporter à la Presse étrangère pour découvrir une information, qui, dans le contexte juridico-médiatique qui accompagne la candidature de François Fillon à la Présidence de la République, suscite la sidération.

Une sidération tout aussi puissante que celle suscitée au lendemain de la publication par le Canard Enchaîné du « Pénélope Gate », alors que Fillon, vainqueur inattendu de la « Primaire de la Droite », apparaissait comme un vainqueur probable de l’élection Présidentielle.

En effet, on peut lire sur le site du grand quotidien belge « Le Soir » un article révélant une information qui avait échappé à l’insondable curiosité de nos journaleux d’investigation:

http://www.lesoir.be/1464686/article/actualite/france/2017-03-20/contrats-genants-des-filles-du-ministre-l-interieur-francais-l-assemblee

Je cite : « François Fillon n’est pas le seul à avoir employé des membres de sa famille. Le ministre de l’Intérieur français, Bruno Le Roux, a employé ses deux filles comme collaboratrices parlementaires, alors qu’elles étaient encore lycéennes puis étudiantes pour un total d’environ 55.000 euros, révèle ce lundi soir « Quotidien ».

Des jobs étudiants

Bruno Le Roux a employé ses deux filles en CDD à l’Assemblée nationale lorsqu’il était député de Seine-Saint-Denis alors qu’elles n’étaient âgées que de 16 ans. Ce dernier a confirmé l’information. « Bien entendu, j’ai mes filles qui ont travaillé avec moi sur des étés, notamment, ou des périodes de vacances scolaires, mais jamais en permanence », a-t-il expliqué.

Pour le ministre de l’Intérieur, il ne s’agit pas de népotisme. « Moi je me souviens avoir pris aussi des gens qui m’étaient recommandés sur l’été, et donc je crois que c’est quelque chose qui se fait assez régulièrement, d’essayer de faire découvrir des choses, d’essayer de faire découvrir un travail », se justifie-t-il.

Encore lycéennes

Aujourd’hui âgées de 23 et 20 ans, ses filles ont cumulé chacune 14 et 10 CDD, tous effectués pendant les vacances scolaires entre 2009 et 2016. Elles ont commencé à travailler à l’Assemblée nationale à 16 ans, l’aîné ayant même effectué un premier contrat de 12 jours à l’âge de 15 ans.

L’Assemblée nationale permet effectivement de travailler dès 14 ans pendant les congés scolaires. Sauf que l’âge minimum légal pour travailler en France est de 16 ans. La fille de Bruno Le Roux a donc bénéficié d’une exception : elle n’a pu travailler à 15 ans que parce qu’elle était embauchée par un parent.

Peut-on être collaborateur parlementaire à 16 ans ? « Pour faire un boulot d’été, oui », estime Bruno Le Roux. « On parle d’un boulot d’été auprès d’un parlementaire. Et quand il faut faire du classement, quand il faut faire un certain nombre de tâches parlementaires, je trouve que c’est une bonne école de faire ça ».

Double emploi

L’histoire aurait pu s’arrêter là mais « Quotidien » attire l’attention sur un contrat en particulier. Du 10 juin au 9 septembre 2013, l’aînée de Bruno Le Roux était employée par son père alors qu’elle effectuait un stage chez Yves Rocher à Tournai. Comment a-t-elle pu effectuer les deux postes en même temps ?

« Chaque contrat faisait l’objet de missions qui ont été honorées (…), puisque ces missions ont pu être effectuées en horaires renforcés avant et après le stage, et en travail à distance durant le stage (travail de rédaction, mise à jour de fichiers, recherches, etc) et durant plusieurs jours supplémentaires à l’automne », explique le cabinet de Bruno Le Roux.

Une explication similaire est donnée pour un contrat de la benjamine du 20 avril au 22 mai 2015, qui était à la fois employée par son père et scolarisée en classe préparatoire au Lycée Jacques Decour à Paris.

Cette information diffusée par un journal de Gauche de référence en Belgique se passe de tout commentaire superflu, et contribuera sans doute à ouvrir les yeux de ceux qui sont aveuglés et étourdis par une campagne médiatique sans précédent destinée à abattre le leader de la Droite française seul capable, à cette heure encore, de présenter une solution d’alternance raisonnable et efficace.

Post Scriptum : Ce billet est antérieur à la publication de cette information dans la Presse française qui entre temps s’était réveillée ...

L’innommable chaos


Tellement vrai !!!

Maxime Tandonnet - Mon blog personnel

Jamais, dans toute l’histoire de la République, les Français n’ont été à tel point méprisés, moqués, manipulés. A travers M. Macron, la scène politico-médiatique leur offre une sorte de sauveur providentiel digne d’un autre âge. Son unique mérite: être jeune, beau, télégénique. On en oublie tout simplement qu’il a été le conseiller et le ministre de l’Economie de M. Hollande, c’est-à-dire un homme clé d’un quinquennat jugé désastreux par une majorité de Français. La contradiction est évidente: il se présente comme le candidat de « la véritable alternance » alors qu’il est dans la stricte continuité d’une politique menée depuis 5 ans… « Ni droite ni gauche », c’est gentil mais comment définir une ligne présidentielle avec des soutiens totalement disparates? Sur l’économie, la politique internationale, la sécurité, l’immigration, l’Europe? Je ne comprends pas comment une telle imposture, un tel néant peut aussi bien triompher dans la naïveté générale. Chez la candidate lepéniste, les choses sont encore…

Voir l’article original 363 mots de plus

L’Europe !!! l’Europe !!! l’Europe !!!


Europe

De Gaulle, dont le talent oratoire n’est plus à démontrer, avait eu une formule pour stigmatiser les fanatiques d’une Europe supranationale. Je le cite :

« Il faut prendre les choses comme elles sont, car on ne fait pas de politique autrement que sur les réalités. Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant « l’Europe ! », « l’Europe ! », « l’Europe ! » mais cela n’aboutit à rien et cela ne signifie rien.(…)Vous en avez qui crient : « Mais l’Europe, l’Europe supranationale ! il n’y a qu’à mettre tout cela ensemble, il n’y a qu’à fondre tout cela ensemble, les Français avec les Allemands, les Italiens avec les Anglais », etc.Oui, vous savez, c’est commode et quelquefois c’est assez séduisant, on va sur des chimères, on va sur des mythes. Mais il y a les réalités et les réalités ne se traitent pas comme cela. Les réalités se traitent à partir d’elles-mêmes. »( Fin de citation ).

Il fut une époque où, jeune Pied-Noir de 30 ans, rentrant d’Algérie, la rage au cœur, avec une femme et deux enfants, et deux valises ( dans l’attente d’un petit container de déménagement qui ne nous est jamais parvenu ), après avoir consacré trente mois des plus belles années de sa jeunesse à combattre « dans le djebel », prenant conscience de vivre la fin d’une époque, je réalisais que ce qui avait poussé de Gaulle à précipiter cyniquement notre exil, c’était l’impérieuse nécessité, pour la France, de mettre un terme à la « période coloniale », pour se tourner vers un nouvel avenir, en s’engageant toute entière dans un « Projet Européen » qui allait enthousiasmer une génération entière.

J’ai fait partie de cette génération.

J’ai longtemps cru que les perspectives qu’offrait la construction de l’Europe justifiaient que l’on oublie les rancœurs, que l’on renonce à l’esprit de revanche, et que la nouvelle amitié franco-allemande que l’on nous présentait comme un exemple de la maturité de ces deux grands peuples qu’étaient Français et Allemands, faisait naître l’espoir d’un renouveau de la puissance et de l’influence d’un continent qui avait connu toutes les horreurs et la ruine de plusieurs guerres fratricides.

L’un de mes grands-pères avait succombé, pour la France, en « 14-18″…. Et mon père avait « fait la guerre de 40″…..

C’était l’époque où l’on pouvait encore croire que l’Europe pouvait rayonner sur la planète grâce à la richesse de son patrimoine intellectuel, à la vitalité de son savoir-faire technologique. C’était l’époque de la « génération Erasmus », où l’on pouvait encore croire qu’il existait un « modèle intellectuel européen » hérité d’une culture judéo-chrétienne : nous nous prenions pour les héritiers de Pascal, de Voltaire, d’Erasme de Roterdam, de Rembrandt, de Cervantès, de Dante, de Goethe, de Jean-Sébastion Bach, de Bethoven et de Debussy et Ravel….et j’en passe….

Notre génération a ainsi rêvé d’une Europe qui après avoir ensemencé la terre entière en diffusant sa conception des Droits de l’Homme et de la Démocratie, deviendrait, pour les peuples européens, un havre de prospérité et de sécurité.

Il ne m’a fallu attendre que quelques années pour comprendre qu’il s’agissait d’un rêve fou.

Tout d’abord parce que j’ai assez vite compris que ce rêve s’était dissout, avant de se briser, dans une conception technocratique de l’Europe.

J’ai assez vite compris que l’Union européenne n’est pas l’Europe.

L’Europe, c’est un ensemble de nations qui ont une longue Histoire, qui s’efforcent de cohabiter depuis des siècles, souvent en s’opposant durement mais aussi en s’enrichissant réciproquement de leurs différences. L’Union européenne, elle, est une pure construction , un montage juridico-technocratique  né de l’idée que cette construction ne pouvait s’épanouir qu’en en confiant le gouvernail à une technostructure non élue, ce qui peu à peu, a éloigné l’Europe des peuples européens.

L’Union européenne, c’est devenu, avant tout, une volonté de pouvoir supranational, c’est à dire qui surplombe et encadre l’action des États-membres au point de les enserrer dans une sorte de carcan.

Tout se passe comme si cette technostructure ne s’était donné d’autre finalité que de conduire les peuples européens là où ils ne souhaitaient pas forcément aller, c’est à dire vers une Europe fédérale dont le seul objectif est de favoriser l’adaptation à une mondialisation acceptée comme une sorte de fatalité objective.

Le projet de Constitution européenne, laborieusement élaboré par Giscard d’Estaing m’avait mis la puce à l’oreille, lorsque j’ai appris avec une stupeur inquiète que l’on renonçait à faire mention, dans le préambule de la future Constitution, « les origines judéo-chrétiennes » de la civilisation européenne. J’y ai immédiatement vu un signe d’encouragement aux velléités conquérantes de l’Islam en Europe.

Mais pour moi, tout a réellement commencé avec l’échec du référendum de 2005 sur la Constitution européenne, et avec le tour de passe-passe qui a permis de contourner les réticences populaires envers un modèle européen dont on sentait bien que son objectif était d’effacer de la mémoire des peuples tout sentiment d’appartenance à un État-nation. Car l’État-nation, c’est ce qui heurte tout projet d’insertion de l’Europe dans une construction mondialiste dont le projet me paraît être une sorte de rêve occidental, qui n’est partagé dans aucune autre partie du monde.

Or, il semblerait que nous soyons parvenus à la fin d’un processus et que la prise de conscience de l’égarement du projet européen se soit répandue en Europe.

Car, peu à peu, les peuples ont compris que l’UE, ce n’est pas seulement la Commission de Bruxelles. Les trois grandes institutions supranationales que sont la Banque centrale européenne, la Cour de justice de l’Union (CJUE) et la Commission, ont entamé profondément la souveraineté des États membres, sans que les peuples aient pu constater, en contrepartie, que l’action de ces « Institutions » les aient protégés contre les crises graves, telles que la crise financière mondiales de 2008, contre les risques de démantèlement de sa puissance industrielle, et encore moins contre le terrorisme et la perspective d’une immigration massive et incontrôlée, et surtout, contre les effets néfastes d’une « mondialisation » qui ne profite qu’à une minorité, et écrase tous les autres….

N’ayant aucune légitimité démocratique, ces Institutions n’ont tenu, jusqu’ici, que parce que les pays membres acceptent de leur céder des prérogatives. C’est une forme de servitude volontaire en somme, à laquelle les peuples sont désormais soumis.

Mais, un pays qui en aurait la volonté politique pourrait tout à fait se reprendre. Le processus du Brexit nous en administre la preuve. Et l’on comprend mieux, ainsi, les formidables tirs de barrage auquel l’Angleterre a été soumise, assorti de menaces explicites, aux quelles ont participé, dans toute l’Europe, la caste médiatique qui s’était déjà illustrée dans un combat perdu contre l’élection de Trump aux USA.

L’une des premières choses annoncées par Theresa May lors de son discours sur le Brexit du 17 janvier a été sa volonté de répudier à terme la jurisprudence de la Cour de Justice de l’UE qui peu à peu s’était employée à restreindre la capacité juridique des États à légiférer, hors des directives européennes.

L’exemple hongrois est également significatif. Sans même prendre la peine de sortir de l’Union, la Hongrie a réformé sa Constitution et sa justice afin de ne plus avoir à appliquer sur son sol les décisions de la Cour de Justice européenne dont nul ne sait, en Europe, comment sont désignés les Magistrats qui la composent….

Une sortie en douceur de « l’ordre juridique européen », en quelque sorte, que les autorités européennes sont impuissantes à condamner apparaît comme de plus en plus possible et c’est ce qui explique le mouvement de panique que provoque, parmi les « zélites » européennes, la perspective d’une victoire électorale du Front National en France…..

Nous serions donc en train de vivre une sorte de « crépuscule de l’Europe d’en-haut »….

Le projet européen, qui a déçu une génération entière, à laquelle j’appartiens, se voit soudain confronté à la montée des scepticismes populaires, que ses « zélites » cherchent à discréditer en lui collant l’étiquette « populiste » qui en dit long sur la méfiance des « zélites » européennes à l’égard des peuples…..

La France déchirée.


Hollande s’apprête à « passer la main » en laissant derrière lui, une France au bord de la crise de nerfs.

Incapable d’avoir été autre chose qu’un « professionnel de la magouille », Hollande a dirigé la France comme il a dirigé le Parti Socialiste, en tirant sur des « ficelles », en «montant des coups », en divisant pour régner, en jouant toujours au plus malin, et en s’emmêlant les pieds dans les tapis de son Palais.

Son bilan, pitoyable, c’est un Parti socialiste en lambeaux, et une France déchirée, qui ne s’est jamais remise du conflit de société ouvert par « l’affaire du mariage pour tous »…

A aucun moment de son quinquennat dévastateur, Hollande ne s’est hissé à la hauteur de sa fonction, qui était d’incarner « Le Président de tous les Français ». Il a gouverné pour une fraction du pays, la pire, celle pour laquelle de Gaulle ( qui n’a jamais été mon idole ) n’avait pas de mots assez durs.

de-gaulle

Bien pire : à aucun moment de son quinquennat, Hollande n’a donné le sentiment qu’il pouvait endosser le costume du « Président »dont il n’avait pas la stature. Élu  par défaut, il a dirigé le pays comme il dirigeait le Parti Socialiste, dont les hiérarques le méprisaient : en tirant des ficelles, en montant des coups, en zigzagant au gré des pulsions des frondeurs de son Parti, qu’il aura réduit en miettes.

Et au moment d’en répondre devant les Français, il se défausse, en lançant le leurre Macron ( on ne saura jamais si ce fut à « l’insu de son plein gré ), destiné à « poursuivre son œuvre » et surtout à faire oublier son bilan . Ce Macron, sorti de sa boîte comme une sorte de diablotin guidé par la baguette magique de quelques milliardaires de la haute finance et des médias, qui plaît à l’oligarchie bobocratique qui domine le pays, car elle retrouve sa propre image dans ce personnage ambigu….

bayrou

 Ce Macron dont le talent est incontestable, arrive fort à propos pour séduire ceux qui,  dans le marigot politique, n’ont d’autre motivation que la nécessité vitale de survivre à Hollande,  afin de préserver les privilèges et les honneurs que dispense la République à ceux qui parviennent au sommet de l’État.

Le même Macron est présenté par la quasi unanimité des médias comme l’incontournable futur Président de la République. Comme si l’expérience Hollande, ou plutôt l’inexpérience de Hollande qui n’avait jamais été, jusqu’à son élection qu’un apparatchik, ne leur avait pas servi de leçon….

Ces médias à la fois sourds et aveugles aux frustrations d’un peuple de droite qui se sait majoritaire dans le pays et qui ronge son frein depuis plusieurs quinquennats, furieux d’avoir élu des candidats de droite qui, sitôt élus, s’empressent de « prendre des initiatives en direction de la Gauche », espérant stupidement gagner les faveurs d’un électorat captif car devenu dépendant de l’État Providence, et accroché à ceux qui lui promettent toujours plus….

Margaret Thatcher avait une phrase lapidaire pour parler des socialistes : « Le socialisme ne dure que jusqu’à ce que se termine l’argent des autres »…Or les Caisses de l’État sont vides et le socialisme n’ayant plus grand chose à « distribuer » est confronté à la perspective de sa disparition ou du moins d’un recul significatif, en France comme dans toute l’Europe.

Tout cela explique les raisons pour lesquelles l’oligarchie au pouvoir tente par tous les moyens, d’empêcher un retour au pouvoir de la Droite.

Mais elle s’est piégée elle-même !!! Pour casser l’unité de la Droite française la Gauche a utilisé jusqu’à aujourd’hui, la ficelle qui consiste à faire monter le Front National. Et le Front National est monté, à un point tel qu’il représente aujourd’hui, une réelle force politique, que les errements actuels risquent fort d’amener au pouvoir.

Derrière la mort politique de Fillon, ce catho assumé, – que l’on veut abattre à tout prix, ce qui explique la violence qui s’est levée contre lui dès le lendemain des primaires qu’il a remportées spectaculairement au point de sidérer ceux qui ne l’avaient pas vu venir et qui avait déjà élu leur candidat en la personne d’Alain Juppé -, il y a quelque chose qui est profondément atteint, ce sont les équilibres politiques de la France.

Celui qui présente un programme qui vise à un rééquilibrage économique, à une réforme de l’éducation, à un assainissement des dépenses de la Sécurité Sociale, à une refonte de la politique européenne, à une révision des analyses géopolitiques, doit être abattu.

Et l’on ne trouve rien de mieux pour l’abattre que de s’attaquer à sa femme, à travers des « révélations » sorties au moment choisi pour mettre la Droite dans le pire des embarras.

Les magouilles actuelles sont dérisoires.

Comment peut-on imaginer de « débrancher Fillon », démocratiquement désigné haut-la-main, par un vote au cours d’une « Primaire ouverte », au prétexte qu’il va être mis en examen ???

 Tout d’abord, il ne serait pas le premier homme de Droite à être juridiquement blanchi par un non-lieu après avoir été condamné sans appel par la caste médiatique. Tous les prétendants à l’élection suprême, en France, ont été la cible d’attaques violentes qui se sont terminées en queue de poisson.

Qui ne se souvient des « diamants de Giscard » ou des « avions renifleurs », des procès faits à Chirac ( devenu depuis une icône de la Gauche socialiste ) pour « les odeurs », pour des emplois fictifs et autres affaires du même genre, sans parler de l’acharnement judiciaire contre Sarkozy qui jusqu’ici ressemble à la montagne qui a accouché d’une souris…. Aujourd’hui, c’est le tour de Fillon, alors même que la curiosité  des « médias d’investigation »s’arrête aux frontières des scandales de la Gauche au pouvoir, dont on ne trouve la trace que dans les réseaux sociaux, à condition de savoir faire un tri….

A cette heure, « débrancher » Fillon, selon le vœu de la caste médiatique, pour le remplacer par Juppé, c’est à dire remplacer celui qui serait mis en examen pour une affaire d’emplois fictifs et qui pourrait encore bénéficier d’un non-lieu, par celui qui a été effectivement condamné pour les mêmes raisons c’est la dernière trouvaille de ceux qui veulent échapper à la cure de rigueur que nécessite le redressement d’un État au bord de la faillite et déjà dépouillé de sa souveraineté par les influences étrangères conjuguées à celles des diktats des Institutions européennes de plus en plus contestées dans toute l’Europe ???

C’est pousser à son paroxysme la frustration d’un électorat de la Droite patriote ( je sais que ce mot fait sourire) qui, par fureur, risque, quelles qu’en soient les conséquences, de se venger en reportant ses voix, même si elle en rejette le projet, sur le Front National, qui, en embuscade n’attend que cela pour « briser le plafond de verre » qui l’a jusqu’ici empêché de parvenir au pouvoir !!!

Nous serions donc à la veille de voir se réaliser, en France, « l’effet Trump », c’est à dire la vengeance contre un système à bout de souffle, d’une « France périphérique » excédée par le mépris de ceux qui se croient à l’abri derrière leurs petites combines, dont les ficelles sont tirées on ne sait plus très bien par qui, tant il y a d’interférences des « forces de l’argent » dans cette élection, qui vont de la finance internationale, jusqu’à la prise de contrôle des médias français par quelques milliardaires militants prêts à mettre leur fortune sur la table, dans l’espoir d’empêcher qu’on ne la renverse….Sans compter les investisseurs étrangers dans nos médias comme le Qatar qui a près de 13% du groupe Lagardère de presse, radio, télé, publication de livres, et autres.

Car, la seule vraie question est celle qui concerne le respect du  suffrage populaire.

Tenter de faire diversion en mettant en avant l’impossibilité de soumettre à la critique des médias « libres et indépendants » ( !!!) et une Justice qui semble avoir oublié qu’elle « juge au nom du Peuple français » et non au nom de l’idéologie qui s’est exprimée dans la lamentable « affaire du mur des cons », s’apparente à une  dernière manœuvre, tout aussi dérisoire, pour étouffer les voix qui montent d’un peuple en colère.

En effet, les accusations de populisme envers quiconque prétend s’interroger sur le pouvoir des juges ou des médias n’a d’autre objet que de nous priver du débat nécessaire sur l’équilibre des pouvoirs dans notre démocratie malade et dans une France au bord de la déchirure.

Être conservateur ou ne pas être….


conservateurs

Je suis « Conservateur », et viscéralement, attaché à la  défense de la dignité des gens ordinaires, de ceux qui « bossent »pour réussir ou juste pour s’en sortir, de ceux qui aiment leur pays et leur famille, et même de ceux dont l’agnostique que je suis ne partage pas la Foi, de ceux, enfin, qui ne supportent plus l’arrogance hautaine de certaines « zélites » qui, du haut de leur prétendue intelligence d’un monde qui ne sait plus trop où il va, traitent avec mépris tous ceux qui ne partagent pas leurs besoins récurrents de « faire table rase du passé »….

Je n’ai jamais été un « fan » de la Révolution Française et de son goût immodéré pour les exécutions en Place de Grêve, et j’ai depuis la classe de seconde au Lycée Bugeaud d’Alger, toujours considéré l’exécution de Louis XVI comme un assassinat, quitte à être mis au ban de la classe par un professeur communiste….

Pied Noir et fier de l’être, petit-fils d’immigrants espagnols, italiens maltais…et suisses, je me suis toujours senti, sans doute en raison de l’éducation que j’ai reçue dans mon milieu familial, comme profondément français, culturellement français, et à ce titre héritier d’une histoire de France, dont j’assume, en tant que modeste citoyen, les pages héroïques, comme les pages sombres.

Pour moi, «le patriotisme appartient à l’univers affectif des conservateurs». J’ai pleinement conscience de l’incongruité de cette affirmation à une époque où il est de bon ton de dénigrer ceux qui sont restés « cocardiers », dans un environnement où les « sachants » nous expliquent du haut de leur prétendue « ouverture au monde » que l’avenir appartient à l’abolition des frontières.

Être attaché à son pays, à ses traditions, à sa culture, n’est pas forcément « être xénophobe ».

Ayant grandi en Algérie, parmi les Arabes chez qui j’ai conservé longtemps de nombreux amis d’enfance, – hélas aujourd’hui presque tous disparus -, ayant beaucoup voyagé et m’étant, par nécessité, adapté à de nombreux environnements culturels, je n’ai pas sur « l’Etranger » un regard hostile.

Mes responsabilités professionnelles m’ont amené à travailler longtemps en Algérie, puis, plus tard , au Maroc, en Tunisie, en Iran, au Liban, au Sénégal, en Egypte, en Roumanie, en Argentine, en Uruguay, et même, pendant près de deux ans au Vietnam, et en Russie : j’ai acquis, évidemment, une toute autre perception du monde que celle de ceux qui ne sont jamais sortis de leur trou….

 Partout où j’ai dû vivre, je me suis senti obligé de respecter les Lois et des règles de vie des pays dans lesquels je me trouvais.

Et je ne connais pas un seul des innombrables pays dans lesquels j’ai séjourné, professionnellement ou en tant que touriste, où il eût été possible d’entrer, sans papier, sans visa, ou sans autorisation de séjour….

Nulle part je n’ai rencontré cette attitude absurde de ceux pour qui la France est devenue, sans que les Français ne s’en rendent compte, le « Pays des Droits de l’Autre »par une sorte de détournement pervers de ce qu’elle est depuis la Révolution française, c’est à dire « Le Pays des Droits de l’Homme »…..

Je suis donc un incorrigible « conservateur », et je ne partage pas du tout le point de vue de ceux qui considèrent ce parti pris comme rétrograde.

Tout d’abord, je tiens à préciser que, selon moi, le conservatisme est davantage une attitude qu’une idéologie ou une doctrine politique. Il y a en effet autant de conservateurs différents qu’il y a de systèmes ou de cultures à conserver. Ainsi, beaucoup de « Verts », attachés, légitimement selon moi, à la protection de la Nature dont nous avons hérité,devraient être classés parmi « les Conservateurs »….

J’observe, en outre, que le conservatisme est avant tout défini par ses adversaires, à savoir « les progressistes ». Selon eux, l’Histoire a un sens, elle suit une « marche en avant » devant laquelle il s’agit de s’incliner. Les conservateurs seraient donc ceux qui refusent ce mouvement et qui s’accrochent aux temps anciens, tandis que les réactionnaires vont plus loin encore en souhaitant un renversement du sens de l’Histoire c’est-à-dire un retour en arrière.

Je ne suis donc pas un « réactionnaire », car je ne crois pas à la possibilité des retours en arrière en Histoire…Je crois, au contraire, que par moments, quand l’Histoire bégaie, il n’est pas inutile de s’arrêter et de réfléchir avant d’avancer….

Pour moi, le conservatisme doit être la voix de l’humilité et du respect des générations passées qui ont construit progressivement la société que nous connaissons, qui comporte aussi des bienfaits….

L’homme moderne est trop souvent caractérisé par son arrogance et sa propension à se croire capable de tout réinventer comme si l’Histoire qui le précédait n’était qu’un simple brouillon et comme si « du passé » il fallait toujours « faire table rase ». J’ai acquis la certitude que le progrès les plus significatifs dans les sociétés humaines sont ceux qui se réalisent de manière progressive, dans la durée, et non dans un climat de rupture systématique qui plonge les individus dans un angoissant climat d’insécurité permanent.

Avant de vouloir changer un système, il importe de comprendre son évolution passée qui explique son fonctionnement actuel.

Il n’est donc pas certain que l’attachement à « l’Etat-Nation » qu’est la France, à son Histoire, à ses traditions, à sa culture , de même que l’attachement viscéral à des valeurs telles que « la Famille », la réussite par le travail et si nécessaire, au delà de l’effort, par les sacrifices, soit sur la pente du déclin.

Quoi qu’en pensent tous ces gens qui paradent dans le paysage médiatique qui prêchent une morale misérabiliste et sont de farouches adeptes de la « solidarité » fondée sur l’aumône publique, la spoliation des classes moyennes et l’hyper-enrichissement d’une toute petite caste de privilégiés à laquelle ils appartiennent (ou aspirent à appartenir).

Ils sont très souvent les fervents praticiens d’un commerce très lucratif : la « charity-business » qui les propulse sur toutes les scènes : le grand écran, les chaînes de télévision, la grande presse écrite. Ainsi, la vue de l’image d’un petit enfant mort noyé sur une plage les bouleverse mais leurs indignations sont de courte durée. La page est vite tournée…. Cela les dispense de s’interroger sur le sort de ceux qui périssent sous les roquettes tombées sur de misérables demeures….

Partout les mêmes têtes et la même voix. Le même crédo. La même soupe culturelle. Tous appliquent la même recette : on verse des larmes sur la misère du monde. On prêche l’ouverture à l’autre pour mieux pratiquer le repli sur soi.

Mais attention ! Comme aurait dit Jacques Brel, « Chez ces gens-là, on ne pratique pas le mélange, on le prône, Monsieur !»

Car on cultive « l’entre-soi » de manière exclusive. Les nouvelles admissions dans ce club fermé sont rares. Il faut au préalable montrer patte blanche, c’est-à-dire ânonner avec la meute le credo du progressisme sans boussole.

Trop souvent moqués par les évangélistes du « Progrès », les conservateurs reviennent au cœur de la vie publique au moment où se dissipe le récit enchanté d’un progressisme qui ressemble de plus en plus à une course sans fin vers un avenir devenu totalement imprévisible, tant le monde auquel nous avons abouti, à force de lâchetés, de renoncements et de dénis, est devenu dangereux..

La fuite en avant de nos sociétés sans âme donne le vertige à ceux qui, hostiles au « déconstructivisme », ont encore les pieds sur terre : comme c’est toujours le cas dans les périodes où rode le tragique, le besoin d’enracinement refait surface.

La poussée conservatrice qui traverse en profondeur la France depuis quelques années, en est le témoignage. Cette poussée dépasse et de loin, les frontières de notre pays.

C’est ce qui inquiète les fous de « mondialisation », de « multiculturalisme », de « métissages » en tous genres, ceux qui rêvent de la disparition des « États-nations » au profit d’un monde sans-frontières: ils ne voient pas que cette conception de l’avenir du monde n’est partagée qu’en Europe et que par les « zélites »mondialistes.

Après l’utopie communiste, et ses ravages, jusque dans « les pays frères », les conservateurs dont je suis, ne sont pas près de tomber dans le piège dangereux de ces nouvelles utopies….

Déconstruction.


jacques-derrida

Jacques Derrida, jeune.

Nous sommes parvenus à un carrefour, et le destin de la France se joue dans les deux mois qui viennent, en fonction de la voie que choisira le peuple français, placé dans le cadre de cette élection présidentielle, devant une alternative décisive.

En même temps, se joue le destin de l’Occident. Car un basculement de la France entraînerait l’Europe dans sa survie, et déstabiliserait les équilibres planétaires, avec des conséquences imprévisibles.

Comment en sommes nous arrivés là ??? C’est la question que je me suis posée tout au long de la lecture d’un livre que je viens de refermer.

Je viens, en effet, de terminer la lecture d’un ouvrage  consacré à la pensée de Jacques Derrida.

Je me suis toujours intéressé à ce que l’on publie sur ce philosophe, pour les mêmes raisons que celles qui font que je suis depuis toujours, un lecteur passionné de Camus.

Mes origines sont comparables à celles d’Albert Camus. Nous avons grandi tous deux, dans le même quartier populaire de Belcourt à Alger. Avec Albert Camus, malgré notre différence d’âge, nous partageons les mêmes souvenirs de jeunesse, au soleil d’Algérie….

Jacques Derrida a été, comme moi, élève du Lycée de Ben Aknoun, puis du Lycée Bugeaud à Alger. Plus âgé que moi de deux ans, il était comme moi, passionné de foot, et nous nous retrouvions souvent dans la cour du Lycée pour « taper la balle », ou pour parler musique. Car Jacques Derrida était, comme moi, passionné de musique . Nous avons eu les mêmes professeurs,- que je vénère – et subi les mêmes influences à l’âge où se développent, chez un jeune homme, l’intelligence et la curiosité intellectuelle.

On me pardonnera ce petit détour, évoquant des souvenirs très personnels : il est juste destiné à faire comprendre les raisons qui font que je m’intéresse , depuis toujours, à la pensée de Jacques Derrida.

Une pensée complexe. Une pensée dont le cheminement et l’évolution m’ont souvent déconcerté .

L’ouvrage dont il est question ici, s’intitule « DERRIDA ? Un démantèlement de l’Occident ». Son auteur, Jean-Clet Martin, à travers une relecture de Derrida, nous entraîne dans les méandres d’une pensée qui, née au soleil d’Algérie, a traversé les océans pour devenir, dans les Universités américaines, l’objet d’un véritable culte….

Car Derrida est devenu, pour le siècle écoulé, le philosophe de la « déconstruction ».

 Je le cite, juste pour montrer la complexité d’une pensée dont les exégèses ont donné lieu au pires interprétation, et ont ainsi fait de Derrida, le « philosophe de la déconstruction » : « En même temps, comme pensée réactive, qui ne peut que nier, la pensée occidentale nécessite ces « autres » contre lesquels elle lutte mais dont elle a besoin pour exister : c’est cette nécessité que la pensée occidentale oublie, se donnant à elle-même l’image d’une pensée ordonnée, claire, pacifique, alors que ses racines s’enfoncent dans la violence faite au monde et à la pensée, qu’elle ne peut exister qu’en rapport avec un chaos mental et ontologique, une obscurité du monde et de la pensée, une dissémination universelle qu’elle combat et dénie, alors même qu’elle en a besoin. S’aveugler soi-même à ses propres conditions, nier la valeur ou l’existence de ce qui est pourtant nécessaire à sa propre vie – l’Occident est bien une pensée essentiellement réactive, caractérisée comme pouvoir mortifère. » ( Fin de citation ) . Ouff !!!

Et un peu plus loin : « En tant que pouvoir de mort, l’Occident ne peut être que l’ennemi de la philosophie, ce contre quoi elle doit lutter, son démantèlement étant effectivement un impératif à la fois ontologique, éthique et politique. Ce démantèlement est indissociable de l’invention de nouvelles formes de la pensée, de la vie, du monde, formes nécessairement ouvertes, informelles, en devenir. » ( Fin de citation).

Et plus loin encore : « L’Occident, c’est une façon de mourir ou de tuer. L’Occident occit tout, prend le pouvoir et le contrôle sur la mort. Il est oxyde. L’Occident, c’est la médicalisation de la vie dans les mouroirs, dans la distillation d’une peine de mort qui passe par les abattoirs et les euthanasies dont parlent surtout ceux qui n’ont aucune idée de la mort. L’Occident, c’est le capitalisme devenu universel qui se montre comme un mode d’existence totalitaire. Il détruit les vies, les vies des mers et des terres au nom du libéralisme. Voilà, la libération par le libéralisme est de fait un poison et la dérégulation montre un asservissement qui vaut force de loi. C’est en ce sens que je parle de Derrida comme d’un peau-rouge, celui qui est traduit en Amérique comme un être venu d’une réserve, ou un marrane suspect aux yeux des siens. »( Fin de citation).

 Terrible réquisitoire contre l’Occident, qui a fait école et qui a alimenté un courant de pensée  devenu hégémonique dans certains milieux : pour replacer l’Occident sur le bon chemin et à défaut « le mettre à genoux », il faut avant tout le « déconstruire ».
On discerne, dans ces propos, la source d’un phénomène qui a conquis tout une génération « d’intellectuels » qui depuis des lustres, répandent un sentiment devenu un « must », la haine de ce que nous sommes, le déni de nos racines, la culpabilisation outrancière de l’Europe et la négation de ce que sa civilisation a apporté au monde….

L’auteur de cet ouvrage évoque l’une des œuvres de Derrida les plus commentées dans les Universités américaines , « MARGES de la philosophie » : « les dichotomies nécessaires à la mise en ordre occidentale de la pensée et de l’Etre – Homme/Animal, Homme/Femme, tel genre ou bien tel autre, etc. Mais émergent également de nouveaux concepts – concepts d’un nouveau type – qui conditionnent une nouvelle pensée, un nouveau monde : l’Autre, l’Etranger, l’Hospitalité, l’Amitié sont certaines des catégories ontologiques, éthiques et politiques par lesquelles l’errance positive de la pensée peut tracer les lignes étranges d’une nouvelle carte, celle d’un monde et d’une pensée disséminés, ouverts, indéfinis. Si l’on assimile souvent le travail de Derrida à une entreprise de critique infinie, à une ratiocination sans but, c’est que l’on oublie que la déconstruction n’est pas une simple destruction mais implique une construction dont elle est indissociable : construction de nouveaux concepts, d’une nouvelle image de la pensée et du monde, pour la production de nouveaux modes, non occidentaux, de la vie et de la pensée. Quel est l’enjeu de la philosophie de Derrida – comme de toute philosophie digne – sinon de libérer la vie, de produire la vie éternelle de la pensée, produire un monde éternellement nouveau et vivant ? » ( Fin de citation).

Et plus loin : « Au moment où l’on nous sert des idées curieuses sur l’identité nationale, il me semble que Derrida constitue une antithèse forte qu’on ne peut réduire à un idéalisme de principe qui méconnaitrait le réel de l’économie, la fausse monnaie sur laquelle elle s’édifie. L’économie est en fait une forme de pouvoir qui a rendu impensable toute politique, jugée irréaliste et utopique. Cette critique technocratique des utopies politiques relève d’un marché pour lequel l’Etat et ses impositions sont l’ennemi. Même l’idée du don, la générosité capitaliste selon laquelle le créateur d’entreprise ferait don du travail, est à revoir comme une fausse monnaie à liquider. Nous voyons bien que ceux qui détournent l’argent mondial ne créent aucun emploi et ne font don de rien, la charité devenant un concept extrêmement pervers. Ceux qui font de la richesse le seul bien ne cessent de se soustraire à l’impôt et rêvent de se dédouaner par des dons qui ne sont de fait que des asservissements insidieux. Il faut repenser le don dans le cadre de l’économie qui s’en sert à seule fin de justifier l’existence de ceux qui donnent l’impression de donner. Ceux que Derrida traque sous le nom de « Etat voyou ». ( Fin de citation ).

Tous ces discours abscons, et  interprétés par des esprits mal structurés  ( ou mal intentionnés , le résultat est le même ), ont servi de support à une idéologie nouvelle, qui partant des Universités américaines s’est répandue dans tout l’Occident.

Le « démantèlement intellectuel » de l’Occident était en marche : s’appuyant sur les idéologies qui ont relayé les thèses « déconstructivistes », la contestation de plus en plus ouvertement exprimée de la légitimité des « Etats-Nations », la remise en question des structures traditionnelles de la société, telles que la Famille, la remise en question de l’héritage culturel de l’Occident, de son Histoire, de ses racines Chrétiennes, le dérèglement de ses valeurs morales au profit d’une « société libertaire », la primauté donnée au « Droits de l’Autre »et à l’accueil de « l’étranger », même si sa situation est illégale, la dérision que subissent ceux qui restent attachés à la notion de « Patrie », et j’arrête là mon énumération, car elle pourrait être encore longue, tout cela découle de la pensée « déconstructiviste » dont Jacques Derrida fut l’un des pères….

Mais on ne peut pas comprendre le cheminement intellectuel de Derrida si on ignore que jeune lycéen, il a été victime des Lois Vichystes, privant les Juifs d’Algérie de tous leurs Droits en tant que citoyens, qu’il a été « renvoyé » du Lycée, en vertu des mêmes Lois. Cette inhumaine injustice a frappé un grand nombre de mes camarades Juifs de cette époque. Elle a alimenté des pulsions de révolte compréhensibles mais qui sont à la source de bien des « dérives » de notre société.

Toutes les « idées »semées par Derrida ont été reprise, approfondies, déclinées, par les « Sociétés de pensée » européennes, et dans les « Think tanks ». J’ai souvent évoqué sur ce blog l’action destructrice de l’un d’entre eux, le think tank « Terra Nova », laboratoire de la pensée « progressiste » inspiratrice de la « social-bobocratie ».

On ne peut pas comprendre la vague de fond qui se soulève actuellement et qui partie des États Unis, avec l’élection de Trump, et se répand en Europe avec l’avènement et la montée en force des Parti Populistes, si on n’en comprend pas les causes, et si l’on en méconnaît les racines.

Une vague de fond qui déconcerte une génération entière qui a été élevée au « biberon » de la pensée « deconstuctiviste ».

Justice et politique.


justice

L’incursion de l’autorité judiciaire dans le processus électoral destiné à désigner le futur Président de la République française ne peut pas ne pas interroger ceux qui observent la vie politique de ce pays, au bord du chaos, sur la neutralité et l’indépendance d’une partie du corps judiciaire.

Il n’échappera à aucun observateur attentif de la vie politique française qu’une partie du corps judiciaire est engagé dans un combat idéologique dont les manifestations sont multiples et vont de l’affichage du « mur des cons » dans les locaux de l’une des organisations syndicales les plus à gauche, jusqu’aux nombreuses décisions de justice dont l’orientation manifeste soulève, dans la Police, une colère sourde dont on peut craindre qu’elle ne s’exprime dans le chaos qui menace le pays et dont les symptômes, nonobstant un silence médiatique tout aussi préoccupant, s’expriment à travers la guerre civile larvée qui se développe dans nos banlieues….

Il est difficile de ne pas s’interroger sur le fait que depuis plusieurs décennies, et à chaque élection Présidentielle, une nouvelle affaire concernant le candidat de la Droite, explose opportunément, pour ternir l’image d’un camp représentatif d’un courant d’opinion, pourtant majoritaire en France.

Alors que les « affaires » concernant la Gauche sont trop souvent minimisées, quand elles ne sont pas occultées par les médias….La vie secrète de Mitterrand aux frais de la République en est un des exemples les plus évidents.

Souvenons-nous : Il y eut « les diamants de Giscard », puis les neuf procédures judiciaires engagées contre Chirac

(http://premium.lefigaro.fr/politique/2009/10/30/01002-20091030ARTFIG00395-jacques-chirac-et-les-affaires-.php). 

Ne parlons pas de innombrables « affaires » accrochées au candidat Sarkozy dont aucune à ce jour n’a abouti à une condamnation, et pour finir,  de celles qui aujourd’hui concerne François Fillon, dont on aura compris que si elles entachent l’image de Fillon sur un plan moral, elles sont encore loin de laisser prévoir une condamnation, tant elles sont contestables, selon de nombreux juristes non engagés, sur le plan de la légitimité constitutionnelle….

Tout se passe comme si une Gauche – dominée pendant trop longtemps par une social-démocratie dont le déclin s’étend à tous les pays qui en ont fait le paradigme d’un bonheur sans sacrifices ou qui se sont laissé endormir au son des sirènes du marxisme – ,  à court de solutions crédibles et d’arguments n’avait plus d’autres armes pour lutter contre ses adveraires de Droite, que l’instrumentalisation d’une Justice complaisante….

Il est clair que le lynchage juridico-médiatique dont Fillon fait l’objet depuis sa large victoire aux Primaires vise à éliminer le seul candidat ayant une expérience de gouvernement, une vision européenne et internationale claire et équilibrée, ainsi qu’une crédibilité susceptible de faire que la France retrouve sa place dans le monde.

On peut comprendre que ceux qui n’apprécient pas sa personnalité, ou son attitude à l’égard de Sarkozy, ou qui lui tiennent rancune de les avoir battus lors des primaires, soient sur la réserve à son égard. Mais ce qu’ils doivent placer au-dessus de tout, c’est le destin de la Nation, l’avenir de ses enfants, et ils doivent placer leurs sentiments ou leurs ressentiments au second rang de leurs préoccupations.

Cependant, le lynchage médiatique dont Fillon fait l’objet depuis un mois a quelque chose de stupéfiant.

Certes, les faits qui lui sont reprochés sont choquants mais ils se rapportent à des mœurs largement répandues dans la classe dirigeante. Le faire payer, pour expier des fautes largement répandues, même parmi ceux qui l’accusent, en ignorant tout le reste, s’apparente à une forme d’acharnement peu équitable.

Céder aujourd’hui à l’hystérie d’un lynchage serait donner une prime au chaos et renoncer à toute forme d’avenir politique. Car il est clair que le désir d’éliminer Fillon de cette élection répond à celui d’échapper aux réformes difficiles qu’il propose aux Français pour redresser la situation d’un pays qui jusqu’ici a tourné le dos à tous les efforts consentis par des pays européens qui sont aujourd’hui sur la pente du redressement. Un pays qui, par laxisme et refus des sacrifices, préfère suivre la pente de la facilité et du déclin qui sont la marque de ceux qui tentent d’anesthésier les Français.

Les Français, et tout particulièrement ceux qui sont de « sensibilité de Droite » devront longuement réfléchir avant de décider de quel bulletin ils choisiront de mettre dans l’urne électorale.

Surtout si la France devait se retrouver, au second tour, face à un choix entre le Front National et un candidat mondialiste, libertaire, ultra-libéral comme Macron ou un extrémiste de gauche comme Hamon ou Mélenchon.

Il y va de leur avenir personnel et pardessus tout, de l’avenir de la France….

Car, qui peut encore nier et ignorer le fait que :

La France est endettée à hauteur de 2 000 Mds € soit, en gros, la taille de son PIB. Chaque année la dette grossit du déficit : 3,3% du PIB en 2016 soit, en gros, 66 Mds €.

Ce déficit représente 23% des recettes fiscales de la France qui sont de 288 Mds €.

La charge de la dette, le paiement des intérêts, représente 41,8 Mds €. La France a besoin d’emprunter 185 Mds € en 2017. La dette n’est jamais remboursée puisqu’elle grossit. Elle est simplement roulée : nous empruntons pour rembourser un emprunt arrivé à échéance. Le taux moyen d’emprunt de la France est de 2%. Les perspectives de croissance sont faibles voire nulles.

Par contre, la menace d’une hausse massive des taux d’intérêts mettrait la France, déjà sous la dépendance de ses créanciers, en situation de faillite.

La dette de la France est détenue à 60% par des investisseurs étrangers qui lisent The Wall Street Journal….

Tout cela est soigneusement évacué du débat électoral, avec la complicité d’une caste médiatique complaisante.

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